« Les piles de mon walkman sont vides ! » Cette phrase tellement banale dans la bouche d’un adolescent des années 90 nous paraitrait totalement saugrenue aujourd’hui. Les technologies ont bien changé mais les problèmes restent les mêmes :
« Il faut que je recharge mon téléphone »
« Ne bougez pas, je dois brancher mon ordi »
« J’espère qu’il va y avoir une prise dans le train »
C’est bien normal, l’énergie reste essentielle pour faire fonctionner nos technologies. Sans énergie, plus de son ! Mais savez-vous quel mode d’écoute consomme le moins d’énergie pour profiter plus longtemps de vos contenus audio ?
Une consommation moindre d’énergie signifie aussi des batteries moins sollicitées dans leurs nombres de charges/décharges complètes et donc une durée de vie plus longue. Une meilleure autonomie est donc dans ce cas synonyme de moindre impact sur l’environnement.
Dans cet article, nous proposons de répondre à cette question en mesurant la consommation énergétique de 3 modes d’écoute :
Son avec haut-parleur du téléphone
Son avec écouteur filaire
Son avec écouteur en Bluetooth
Méthodologie
Contexte de mesure
Samsung Galaxy S10, Android 12
Réseau : Wi-Fi
Luminosité : 50 %
Tests réalisés sur minimum 3 itérations pour fiabiliser les résultats
Écouteurs choisis
Haut-parleur du téléphone, Galaxy S10
Écouteurs filaires : SAMSUNG Jack 3.5 Intra-auriculaire EOIG955
Écouteurs Bluetooth : Soundcore Life P2
Attention, la mesure de la consommation d’énergie concerne uniquement la batterie du téléphone, l’usage de la batterie des écouteurs Bluetooth ne sera pas mesuré. Le smartphone ainsi que les écouteurs sont compatibles Bluetooth 5.0.
Impact de brancher des écouteurs
Dans cette première partie, nous allons juste nous intéresser à l’impact d’avoir des écouteurs branchés sur notre téléphone, sans les utiliser.
Contexte de mesure
Trois configurations :
Le téléphone
Le téléphone avec des écouteurs Bluetooth
Le téléphone avec des écouteurs filaires
Éléments affichés à l’écran : fond d’écran (image noire).
Durée de mesure : 30 secondes.
Résultats
On observe ici que le fait d’avoir branché des écouteurs, en Bluetooth ou en filaire, a bien un impact sur la batterie du smartphone. Cette décharge supplémentaire est de 4 % pour les écouteurs Bluetooth et 14 % pour les filaires.
Ainsi, avec une batterie pleine sur notre Galaxy S10, de capacité 3 400 mAh, le téléphone mettra environ 28 h à se décharger complètement. Avec des écouteurs Bluetooth, on perd 1 h d’autonomie, contre presque 3h30min avec les écouteurs filaires.
Pour optimiser l’autonomie de la batterie du smartphone, il semble judicieux de débrancher les écouteurs lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
Impact de l’écoute à puissance moyenne
Contexte de mesure
Application : Radio France
Podcast : cloud souverain
Temps d’écoute : 2min30s
Volume d’écoute : 47 % (7/15)
Éléments affichés à l’écran : fond d’écran (image noire)
Résultats
On observe que l’écoute via des écouteurs filaires est celle qui va le moins décharger la batterie.
Gagnez 1 H 30 d’autonomie d’écoute en utilisant des écouteurs filaire plutôt que Bluetooth !
Si on reprend notre téléphone avec la batterie pleine, on pourra écouter pendant plus de 16h30min avec nos écouteurs filaires, contre 15 h avec des écouteurs Bluetooth et 14h40min avec le haut-parleur.
Si on déduit la consommation énergétique de base du terminal (sans lecture, mais avec les écouteurs branchés ou non selon le scénario) à notre consommation avec lecture, on peut estimer l’impact énergétique de la lecture en arrière-plan avec un volume moyen.
On observe donc bien les mêmes résultats : l’écoute à un volume moyen va être la plus impactante du point de vue énergétique via haut-parleur et la moins impactante via les écouteurs filaires.
Petit point sur les écouteurs Bluetooth
Les écouteurs Bluetooth utilisés ont des batteries de 55 mAh pour une durée de lecture en continu de 5 h selon le constructeur (qui varie selon le niveau de volume et le contenu). On arrive donc à une vitesse de décharge moyenne d’un peu plus de 3 000 nAh/s par écouteur. En partant du principe que cette valeur est obtenue pour un volume d’écoute moyen, on peut l’ajouter.
Les résultats changent alors, l’écoute à un volume moyen va être plus impactante via écouteurs Bluetooth du point de vue énergétique que via le haut-parleur. Attention, ces résultats ne sont qu’une estimation, basée sur des hypothèses.
Impact du volume d’écoute
Nous avons pu faire varier le volume d’écoute afin de voir l’impact de ce dernier sur la consommation d’énergie du smartphone.
On observe qu’avec les écouteurs Bluetooth et filaires, la vitesse de décharge reste constante quel que soit le volume, tant que les écouteurs sont utilisés (soit autre que 0 %). En revanche, on observe que l’écoute avec le haut-parleur à volume maximal consomme 72 % de plus que l’écoute à volume moyen.
Nous pouvons donc vous conseiller, pour maximiser la batterie de votre smartphone, et minimiser la consommation énergétique, d’utiliser des écouteurs filaires.
Petit point sur les écouteurs Bluetooth
Si on part du principe que nos écouteurs Bluetooth consomment la même quantité d’énergie quel que soit le volume, on obtient les résultats suivants :
Ici, on observe qu’en dessous du volume moyen, l’écoute via écouteurs Bluetooth va consommer plus d’énergie que le haut-parleur. Cette tendance s’inverse avec un volume plus fort. Attention, ces résultats ne sont qu’une estimation, basée sur des hypothèses.
Conclusion
Vous savez maintenant quel est le moyen à privilégier pour vous assurer la plus grande autonomie et maximiser la durée de vie de votre batterie : avec des écouteurs filaires, débranchés lorsque l’on ne s’en sert pas.
Il n’existe aujourd’hui pas de données sur l’impact environnemental de la fabrication d’écouteurs, qu’ils soient filaires ou Bluetooth, mais nous pouvons vous conseiller de conserver ceux que vous avez le plus longtemps possible. S’ils ne fonctionnement plus et que leur réparation n’est pas possible, alors utiliser des écouteurs filaires semble être la meilleure option, avec aucune batterie et un impact énergétique plus faible sur votre batterie de smartphone.
Nous vous conseillons donc l’écoute de ces quelques podcasts (avec des écouteurs filaires bien sûr) :
Le covoiturage au quotidien est une pratique qui permet de mettre en commun les impacts environnementaux liés aux transports en voiture. Il existe des applications qui permettent de mettre en relation les conducteurs et les passagers. Cependant, il ne faut pas que les économies réalisées pendant un trajet soient compensées par les impacts liés aux SI de ces services. Dans cet article, nous étudierons les pratiques d’écoconception de trois applications de covoiturage quotidien : BlaBlaCarDaily, Karos et Klaxit.
Méthodologie
Cette étude comparative des applications mobiles examine différents aspects, tels que la taille des fichiers APK (les fichiers d’installation des applications Android), la compatibilité des applications et les émissions de gaz à effet de serre (GES) provoquées par leur utilisation. Les résultats obtenus mettent en évidence des différences significatives entre les applications, soulignant ainsi l’intérêt de la mise en place d’une démarche d’écoconception.
Tout d’abord, Il faut savoir que la grande majorité de l’impact environnemental d’un smartphone est dû à sa phase de fabrication. En effet, une grande quantité d’énergie et de matériaux, parfois rares, sont nécessaires à la fabrication du produit. Par conséquent, pour réduire de manière efficace l’impact d’une application mobile, il est nécessaire de faire en sorte qu’elle ne pousse pas l’utilisateur à changer de téléphone pour obtenir une expérience utilisateur convenable. Cela passe par l’évaluation de plusieurs critères dont voici une liste non exhaustive :
– Compatibilité : une application doit être compatible avec l’ensemble des terminaux des utilisateurs (OS, résolution d’écran, etc.). Nous avons constaté que certaines applications étaient exclusivement conçues pour des versions plus récentes, ce qui limite leur accès pour les utilisateurs possédant des appareils plus anciens. Cette incompatibilité conduit souvent à un remplacement fréquent des appareils, ce qui peut entraîner un gaspillage des ressources naturelles et une augmentation des déchets électroniques.
– Utilisation de la batterie : l’usure de la batterie est une des causes matérielles qui provoquent la nécessité de devoir acheter un nouveau téléphone. Un des facteurs d’usure de celle-ci est le nombre de cycles de charges / décharges du téléphone. Il est donc nécessaire que l’utilisation de l’application ne nécessite pas trop d’énergie afin de ne pas accélérer la décharge de la batterie.
– Performance : ce critère correspond au temps de réponse de l’application. Premièrement, l’objectif d’une démarche d’écoconception est de permettre aux utilisateurs, qui ne souhaiteraient pas renouveler leur téléphone, d’avoir une expérience utilisateur agréable même sur de vieux appareils. En second lieu, un allongement du temps de chargement signifie donc une usure de la batterie plus rapide. Enfin, si le facteur limitant la performance est la qualité du réseau, les utilisateurs en nomadicité seront d’autant plus impactés.
– Taille de l’APK : cet indicateur provoque 2 impacts différents. Premièrement, une application avec une taille importante nécessite un échange de données plus important pour être installée ou mise à jour. Deuxièmement, un utilisateur qui souhaite conserver son téléphone longtemps peut être amené à devoir gérer des problèmes de manque de mémoire. En effet, la taille des logiciels et des applications va croissante (on parle d’obésiciel). Dans un objectif de l’encourager dans cette démarche, il est nécessaire que le stockage utilisé par l’application soit le plus réduit possible. Dans cet article, nous allons nous focaliser uniquement sur la taille de l’APK, mais une démarche d’éco-conception doit également être menée sur l’ensemble des données stockées sur le téléphone, comme le cache.
Lors d’une analyse d’impact environnemental chez Greenspector, nous examinons l’ensemble de ces points pour fournir des recommandations permettant à nos clients d’avoir une vue précise de leur situation et de réduire leur impact environnemental.
Comparatif de la taille des APKs
Tout d’abord, évaluons la taille de chaque application, une fois installées sur un Samsung Galaxy S9 (Android 11). Étant donné, qu’elles remplissent toutes les mêmes domaines fonctionnels, nous nous attendons à des tailles à peu près semblables. Cependant l’application Klaxit se démarque par son volume. Une telle différence peut avoir plusieurs origines. Par exemple l’application utilise plus de SDK externes, ou bien elle embarque plus de ressources (images, vidéos, etc.) non compressées.
Application
Taille de l’APK
Karos
48.66 MB
BlaBlaCarDaily
55.70 MB
Klaxit
84.23 MB
Comparatif de la compatibilité des applications
Un autre critère essentiel que nous avons étudié est la compatibilité des applications avec différentes versions d’Android. Par exemple, une application qui ne serait pas compatible avec une version inférieure à Android 8 empêcherait 7,1% des détenteurs d’Android d’utiliser l’application.
Application
Version minimum d’Android requise
Nombre de détenteur de téléphone Android pouvant télécharger l’application
Karos
Android 8.0
94.0%
BlaBlaCarDaily
Android 7.0
96.1%
Klaxit
Android 7.0
96.1%
L’application Karos permet donc à 2.1% d’utilisateurs de moins d’utiliser leur service de covoiturage. Cette différence ne parait pas significative et pourtant, cherchons à calculer les émissions évitées par un support de Android 6.0 au lieu de seulement 7.0.
Selon l’ARCEP 37% des renouvellements de smartphone sont dus à un dysfonctionnement partiel (réel ou supposé) ce qui comprend les casses de composants non essentiels, l’usure de la batterie, la désuétude et enfin l’obsolescence logicielle. Prenons pour hypothèse une répartition équitable de ces quatre raisons. Nous arrivons à un taux de renouvellement dû à l’OS (obsolescence logicielle) de 9.25%.
Toujours selon l’ARCEP, on estime qu’il y avait en France en 2021, 48.4 millions détenteurs de smartphone. Prenons pour hypothèse que chaque détenteur de smartphone ne possède qu’un seul appareil. Par ailleurs supposons que 10% des Français ont besoin d’accéder à un service de covoiturage quotidien (hypothèse forte). Cela revient à économiser la fabrication de N smartphones :
N = 10% * 9.25% * 2.1% * 48.4 M N = 9.4 k
Selon les données de notre modèle d’évaluation environnementale, l’ensemble du cycle de vie d’un smartphone sans la phase d’usage émet en moyenne 59 kgCO2eq. Les émissions ainsi évitées représentent :
Etot = 9.4 * 59 = 554 T CO2 eq
Comparatif des émissions de GES
a) Explication de notre méthodologie
Pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre des applications, nous avons suivi une méthodologie rigoureuse basée sur la collecte de métriques pendant le parcours automatisé sur un téléphone réel : la consommation d’énergie de l’appareil, la quantité de données mobiles échangées et le nombre de requêtes HTTP effectuées. Grâce à ces données mesurées et le modèle d’évaluation d’impact environnemental Greenspector Studio, nous sommes en mesure de réaliser une estimation des émissions de CO2. Une explication plus précise du modèle utilisé est détaillée dans cet article : https://greenspector.com/fr/methodologie-calcul-empreinte-environnementale/
Hypothèses retenues pour l’évaluation environnementale
Localisation des utilisateurs : 100% en France
Localisation des serveurs : 100% en France
Appareils utilisés : smartphones uniquement
b) Explication du parcours
Ces mesures ont été réalisées sur la base de parcours utilisateur que nous avons découpés en petites étapes. Nous nous situons du point de vue d’un passager souhaitant se rendre quotidiennement du centre de Nantes jusqu’à Carquefou. Ces parcours ont été établis de sorte que les mêmes fonctionnalités soient évaluées, à savoir “lister les conducteurs disponibles” et “avoir des détails sur un trajet en particulier”. Ainsi chaque parcours est constitué de tout ou partie de ces étapes :
Lancement de l’application
Scroll sur la page d’accueil
Chargement d’une liste de conducteurs disponibles
Chargement des détails du premier trajet
Ces différentes étapes nous permettent d’avoir une vue d’ensemble sur plusieurs éléments généralement présents dans une application mobile, comme une page défilante, un élément complexe (l’intégration d’une carte du trajet). L’étape de lancement est également très importante car elle peut nous fournir des informations essentielles, par exemple sur le stockage en cache des données ou le temps de lancement de l’application.
Dans l’objectif d’avoir la mesure la plus fiable possible, nous écrivons un script GDSL pour automatiser l’exécution de 5 séries de tests identiques. Le GDSL est un langage développé par Greenspector qui permet de scripter des parcours de tests à lancer sur des smartphones Android et iOS. Pour plus d’informations, voir notre article dédié.
Contexte de mesure
Samsung Galaxy S10, Android 10
Réseau : Wi-Fi
Luminosité : 50%
Tests réalisés sur au moins 3 itérations pour fiabiliser les résultats
C) Résultats
Après avoir exécuté les mesures, l’analyse des résultats a permis d’établir une évaluation de l’empreinte carbone du parcours retenu pour les trois applications de covoiturage. Un tableau comparatif des résultats a été établi. Les résultats suivants sont exprimés en gramme équivalent CO2.
Application
Emission de CO2 (g CO2e)
Karos
1,32
BlaBlaCarDaily
1,88
Klaxit
2,15
Les résultats obtenus mettent en évidence une certaine disparité entre les différentes applications, ce qui démontre clairement l’impact que la conception et le développement d’une application peuvent avoir sur ses émissions de gaz à effet de serre. Dans cet article, nous nous limiterons à une analyse superficielle, ne comprenant que des éléments comparatifs dans un souci de concision. Par exemple, le choix de l’implémentation de la carte interactive ne sera pas analysé. Cependant, dans le cadre d’un projet d’optimisation d’application, l’analyse serait approfondie pour donner des préconisations plus exhaustives.
En complément de notre étude sur les émissions de CO2, il convient de souligner que les impacts environnementaux des applications vont au-delà des seules émissions de gaz à effet de serre. La fabrication d’un smartphone est génératrice d’autres facteurs de pollution. Ainsi la prise en compte d’autres facteurs environnementaux comme l’éco-toxicité aquatique ou l’épuisement des ressources abiotiques permettrait d’appréhender les enjeux liés à la pollution numérique dans leur globalité.
Analyse
Les résultats de l’évaluation environnementale ont montré que le parcours Klaxit était plus émetteur en GES que les deux autres, à hypothèses équivalentes. La cause de ses moins bonnes performances est double : la quantité de données échangée de Klaxit est très importante comparée aux consommations d’énergie et la consommation en énergie se démarque du meilleur parcours, Karos. 95% des consommations de données du parcours de Klaxit se font lors du lancement de l’application.
Application
Quantité de données mobiles échangées
Consommation d’énergie
Karos
115 ko
9,1 mAh
BlaBlaDaily
336 ko
13,1 mAh
Klaxit
3150 ko
12,7 mAh
En inspectant l’écran de Klaxit, nous constatons la présence d’un carrousel d’image, une pratique que nous avons tendance à déconseiller à nos clients : en plus d’apporter une navigation peu intuitive, l’animation apporte une surconsommation énergétique continue. En l’occurrence, aucune image de ce carrousel n’est mise en cache, ce qui conduit à des échanges de données très importants, dès le premier écran de l’application.
En ce qui concerne l’énergie, la consommation de l’application Klaxit n’est pas vraiment plus intense que les autres. C’est en fait le nombre d’étapes nécessaires pour remplir les mêmes fonctionnalités qui est plus important ce qui rallonge le parcours utilisateur, entraînant en conséquence une augmentation de la consommation d’énergie. En effet, comparé à Karos, un scroll et un chargement supplémentaire sont nécessaires. Revoir le parcours utilisateur et proposer des optimisations en vue de le raccourcir permettrait de ramener l’application Klaxit au niveau des deux autres.
Ainsi, en partant simplement de mesures sur un parcours rudimentaire, nous retrouvons deux leviers d’action fondamentaux de l’écoconception numérique : la conception et le design en amont (optimisation du parcours utilisateur, carrousel), et les pratiques de développement (mise en cache des images). Ces deux axes d’amélioration sont à prendre en compte ensemble, afin de mettre en relation deux acteurs centraux de la conception des services numériques : les designeurs et les développeurs.
Conclusion
L’analyse met en évidence les retards de certaines applications sur le sujet de l’écoconception. Néanmoins, il existe des solutions pour améliorer les services numériques. En comprenant mieux chaque aspect d’une application mobile, nous pouvons identifier des opportunités de réduction de l’empreinte écologique tout en améliorant l’expérience utilisateur. Par exemple, il est nécessaire que designeurs et développeurs travaillent ensemble pour favoriser une utilisation plus durable et responsable pour garantir les bénéfices environnementaux liés à l’usage d’un service vertueux. Nous sommes prêts à accompagner toute entreprise soucieuse d’améliorer sa démarche de conception d’application.
Alban RAHIER est consultant numérique responsable chez Greenspector depuis 2021. Diplômé Ingénieur de Centrale Lille, il s’est spécialisé dans l’évaluation de la sobriété des applications Android.
Le monde du football est l’un des secteurs les plus populaires et influents de notre société. Des millions de fans se rassemblent chaque semaine pour soutenir leur équipe favorite et vivre des moments de passion et d’excitation. Cependant, il est temps de prendre conscience des conséquences environnementales de cette passion dévorante. Dans cet article, nous aborderons les pratiques d’écoconception des applications des 4 clubs demi-finalistes de la ligue des champions 2022-2023.
Méthodologie de calcul
Lors de notre étude comparative des applications mobiles des 4 demi-finalistes de la ligue des champions, nous avons examiné différents aspects, tels que la taille des applications, leur compatibilité et les émissions de gaz à effet de serre (GES) provoquées par leur utilisation. Les résultats obtenus mettent en évidence des différences significatives entre les applications, soulignant ainsi l’intérêt de la mise en place d’une démarche d’écoconception.
Tout d’abord, Il faut s’avoir que la grande majorité de l’impact environnemental d’un smartphone est dû à sa phase de fabrication. En effet, une grande quantité d’énergie et de matériaux, parfois rares, doivent être mis en jeu lors de la fabrication du produit. Par conséquent, pour réduire de manière efficace l’impact d’une application mobile, il est nécessaire de faire en sorte qu’elle ne pousse pas l’utilisateur à changer de téléphone pour obtenir une expérience utilisateur convenable. Cela passe par plusieurs critères dont voici une liste non exhaustive :
Compatibilité : une application doit être compatible avec l’ensemble des utilisateurs. Par exemple une application qui ne serait pas compatible avec une version inférieure à Android 8 empêcherait 7,1% des détenteurs d’Android d’utiliser l’application
Utilisation de la batterie : l’usure de la batterie est une des causes matérielles qui provoque la nécessité de devoir acheter un nouveau téléphone. Un des facteurs d’usure de celle-ci est le nombre de cycles de charges / décharges du téléphone. Il est donc nécessaire que l’utilisation de l’application ne nécessite pas trop d’énergie afin de ne pas accélérer la décharge de la batterie.
Performance : ce critère correspond au temps de réponse de l’application. La nécessité de la prendre en compte se caractérise par 2 points. Premièrement, l’objectif d’une démarche d’écoconception est de permettre aux utilisateurs, qui ne souhaiteraient pas renouveler leur téléphone, d’avoir une expérience utilisateur agréable même sur de vieux appareils. En second lieu, un allongement du temps de chargement signifie une augmentation de la quantité d’électricité utilisée, et donc une usure de la batterie plus rapide.
Taille de l’application : cet indicateur provoque 2 impacts différents. Premièrement, lors du téléchargement de l’application, une application avec une taille importante nécessite un échange de données plus important. Deuxièmement, un utilisateur qui souhaite conserver son téléphone longtemps peut être amener à devoir gérer des problèmes de manque de mémoire. Dans un objectif de l’encourager dans cette démarche de sobriété, il est nécessaire que la quantité de mémoire qu’utilise l’application soit la plus faible possible. Dans cet article nous allons nous focaliser uniquement sur la taille de l’application, mais une démarche de sobriété doit également être menée sur l’ensemble des données stockées sur le téléphone, comme une bonne gestion de la mémoire cache.
Lors d’une analyse d’impact environnemental chez Greenspector, nous examinons l’ensemble de ces points pour fournir des recommandations permettant à nos clients d’avoir une vue précise de leur situation et de réduire leur impact environnemental.
Analyses des résultats
Comparatif de la taille des applications
Tout d’abord, nous avons évalué la taille des fichiers APK des applications sélectionnées. Nous avons constaté des variations considérables dans leur taille, allant des applications légères et économes en espace, comme l’Inter Milan aux applications plus volumineuses, comme celle du Real Madrid. Ces différences peuvent avoir un impact sur la mémoire de stockage des appareils mobiles et la consommation de données lors du téléchargement et des mises à jour des applications.
La taille de l’application peut varier en fonction du téléphone. Les résultats suivants ont été obtenu avec un Samsung S10 sur Android 12.
Comparatif de la compatibilité des applications
Un autre critère essentiel que nous avons étudié est la compatibilité des applications avec différentes versions d’Android. Nous avons constaté que certaines applications étaient exclusivement conçues pour des versions plus récentes, ce qui limite leur accès pour les utilisateurs possédant des appareils plus anciens. Cette incompatibilité conduit souvent à un remplacement fréquent des appareils, ce qui peut entraîner un gaspillage des ressources naturelles et une augmentation des déchets électroniques.
Club
Version minimum d'Android requise
Pourcentage de détenteurs de téléphone Android pouvant télécharger l'application
Real Madrid
Android 6.0
97,9%
Manchester City
Android 6.0
97,9%
Inter Milan
Android 7.0
96,2%
Milan AC
Android 5.0
99,3%
Comparatif des émissions de gaz à effet de serre
Explication de notre méthodologie
Pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre des applications, nous avons suivi une méthodologie rigoureuse basée sur des données mesurées sur téléphone réels concernant la consommation d’énergie des appareils mobile, le temps d’exécution et la quantité de données mobiles échangées. Grâce à ces données mesurées et un modèle développé par nos équipes, nous sommes en mesure de réaliser une estimation des émissions de CO2. Pour plus de détails concernant la méthodologie, une explication plus précise est réalisée dans notre article dédié.
Définition du parcours
Ces mesures ont été réalisées sur la base d’un parcours utilisateur que nous avons découpé en petites étapes. Le critère de choix de ce parcours était qu’il puisse être réalisé sur les 4 applications afin d’avoir une comparaison possible :
Ces différentes étapes nous permettent d’avoir une vue sur plusieurs éléments classiquement présent dans une application mobile, comme une page scrollable, un élément complexe (un calendrier dans ce cas) et une vidéo. L’étape de lancement est également très importante car elle peut nous fournir des éléments de compréhension essentielle, par exemple sur la mise en cache des données ou le temps de lancement de l’application.
Dans l’objectif d’avoir la mesure la plus fiable possible, nous réalisons un script pour automatiser l’exécution de 3 séries de tests identiques.
Les résultats
Après avoir effectué une analyse détaillée, nous avons établi un tableau comparatif des résultats, mettant en évidence les applications les plus économes en émissions de GES et celles qui génèrent une empreinte environnementale plus importante.
Les résultats suivants sont exprimés en tonne de CO2 équivalent.
Les résultats obtenus montrent une grande disparité entre les applications, ce qui montre à quel point la manière de concevoir et développer une application impacte les émissions de gaz à effet de serre. Afin de rester succinct dans cet article, nous allons analyser uniquement un élément expliquant cette différence. Mais il faut avoir en tête que l’analyse peut (et doit) être poussée plus loin afin de mettre en évidence l’ensemble des points critiques des applications.
En complément de notre étude sur les émissions de CO2, il convient de souligner que les impacts environnementaux des applications vont au-delà des seules émissions de gaz à effet de serre. Des experts, tels qu’Aurore Stéphant, Ingénieure géologue minier, ont mis en lumière d’autres aspects à considérer pour évaluer l’empreinte écologique du secteur du numérique. Dans une conférence récente, intitulée « Ruée minière au XXIè siècle : jusqu’où les limites seront-elles repoussées ?« , elle aborde des questions cruciales telles que la consommation des ressources naturelles dans la production de smartphones, l’extraction des minérais nécessaires à leur fabrication, ainsi que l’ensemble des déchets résultant de l’exploitation des mines. De nombreuses questions éthiques sont donc à prendre en considération dans notre utilisation des outils numériques.
Impact de la vidéo
Lors de notre analyse comparative, nous avons identifié un sujet expliquant en grande partie les différences d’impact environnemental : les vidéos. Les vidéos sont devenues un élément central dans de nombreuses applications, et leur consommation croissante contribue à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre du secteur du numérique. La popularité croissante des vidéos en haute résolution entraîne une utilisation intensive des ressources matérielles des appareils mobiles. Les smartphones doivent être équipés de processeurs et de batteries plus puissants pour traiter et afficher ces contenus, ce qui peut conduire à un renouvellement plus fréquent des appareils. De plus cela nécessite des serveurs pour stocker et diffuser le contenu, ainsi que des infrastructures réseau solides pour permettre un streaming fluide. Ces serveurs et infrastructures demandent des besoins matériels et énergétiques lors de leur fabrication et consomment une quantité significative d’électricité
Dans le cas qui nous intéresse ici, nous observons les résultats suivants pour la quantité de données mobiles échangées pour chaque application :
Club
Quantité de données mobiles échangées
Temps d'exécution du test
Real Madrid
12.4 Mo
3min 52s
Manchester City
73.3 Mo
4min 08s
Inter Milan
211.3 Mo
3min 57sec
Milan AC
5.8 Mo
4min 01s
Si l’on prend le cas de l’Inter Milan, on se rend compte que la consommation de données de cette application est beaucoup plus importante que ses concurrentes. Plusieurs éléments expliquent cela :
Non optimisation de la vidéo : les résultats de l’étape de visualisation d’une vidéo pendant 30s sont très intéressants car ils permettent de comparer les données échangées par les applications pour une vidéo unique.
Autoplay : fonctionnalité couramment utilisée sur les sites web et les plateformes de streaming pour lancer automatiquement des vidéos ou du contenu multimédia dès que l’utilisateur accède à une page ou à une application. Cette pratique a un impact environnemental non négligeable. L’autoplay entraîne une consommation d’énergie accrue, car les vidéos se lancent et se chargent automatiquement, même si l’utilisateur ne les regarde pas réellement. Le cas de l’application de l’Inter Milan est assez frappant en cela car pour toutes les pages où se trouvent de la vidéo, l’autoplay est activé. Cela est notamment le cas sur la page d’accueil, ce qui signifie qu’une grande consommation de données est échangée à chaque utilisation de l’application, même si l’utilisateur souhaite uniquement regarder le score d’un match.
La consommation de vidéos joue un rôle majeur dans les différences d’impact environnemental entre les applications. Les développeurs d’applications peuvent contribuer à réduire cet impact en optimisant la compression vidéo, en favorisant la diffusion en basse résolution par défaut et en encourageant une utilisation responsable des fonctionnalités vidéo. Les utilisateurs, de leur côté, peuvent adopter des pratiques de visionnage plus conscientes et limiter leur consommation de vidéos lorsque cela est possible. Une combinaison d’efforts de la part de tous les acteurs impliqués peut contribuer à une utilisation plus durable et responsable des applications mobiles.
Solutions d’optimisations de la vidéo
Heureusement, des solutions existent et une analyse plus approfondie peut permettre de réduire drastiquement l’impact des vidéos sur l’environnement.
Une première approche consiste à optimiser la compression vidéo. En utilisant des codecs efficaces et des algorithmes de compression avancés, il est possible de réduire la taille des fichiers vidéo tout en préservant une qualité visuelle acceptable. Cela permet de réduire la demande de bande passante lors de la diffusion des vidéos, entraînant ainsi une réduction des émissions de CO2 associées à leur transmission. De plus, une gestion intelligente de la résolution des vidéos peut également contribuer à réduire l’empreinte carbone des applications.
Parallèlement à ces mesures techniques, il est également important d’encourager une utilisation responsable des vidéos. Sensibiliser les utilisateurs à l’impact environnemental de la diffusion vidéo excessive et les inciter à adopter des pratiques telles que la limitation du streaming en arrière-plan et la réduction de la résolution lorsqu’une haute qualité n’est pas nécessaire, peut avoir un effet significatif sur la réduction des émissions de CO2.
Finalement, en combinant des solutions techniques et des pratiques responsables de la part des utilisateurs, il est possible de réduire considérablement l’impact environnemental des vidéos dans les applications mobiles. Il est essentiel que les développeurs, les fournisseurs de contenu et les utilisateurs travaillent ensemble pour favoriser une utilisation plus durable et responsable de cette fonctionnalité populaire et omniprésente. En agissant de manière collective, nous pouvons préserver la qualité de nos expériences numériques tout en minimisant notre impact sur l’environnement.
Conclusion
Les demi-finalistes de la Ligue des Champions 2023, à savoir le Real Madrid, l’AC Milan, l’Inter de Milan et Manchester City, doivent prendre en considération l’impact environnemental de leurs activités. Alors que ces clubs bénéficient d’une renommée mondiale et d’une base de fans passionnés, il est essentiel de reconnaître l’empreinte écologique associée à leurs opérations, y compris l’utilisation d’applications mobiles. Cependant, il est encourageant de constater que des solutions existent pour améliorer cette situation. En comprenant mieux ces aspects, nous pouvons identifier des opportunités de réduction de l’empreinte écologique tout en améliorant l’expérience utilisateur. Nous sommes prêts à accompagner ces clubs dans leur démarche vers une plus grande durabilité environnementale. Ensemble, nous pouvons développer des stratégies adaptées, mettre en œuvre des pratiques innovantes et promouvoir une prise de conscience environnementale auprès des supporters. L’objectif étant de créer une véritable synergie entre le sport et la protection de notre planète.
Acteurs du monde du sport, mesurez l’empreinte écologique de votre application dès maintenant et prenez des mesures concrètes pour réduire votre impact environnemental. Ensemble, marquons des buts pour la durabilité et préservons notre sport et notre planète.
Pour chaque site et chaque application, mesurés sur un Samsung Galaxy S10 (Android 12), les mesures ont été réalisées à partir de scripts utilisant le langage GDSL (Greenspector Domain-Specific Language). Ce langage permet d’automatiser des actions à réaliser sur un téléphone. Les mesures ont été réalisées entre le 3 et 5 mai 2023.
Chaque mesure est la moyenne de 3 mesures homogènes (avec un écart-type faible). Les consommations mesurées sur le smartphone donné selon un réseau de type wifi peuvent être différentes sur un PC portable avec un réseau filaire par exemple. Pour chacune des itérations sur les sites internet, le cache est préalablement vidé.
Côté projection de l’empreinte, les paramètres pris en compte pour réaliser ces classements sont :
Ratio de visualisation : 100% Smartphone, 0% tablette, 0% PC
Localisation des utilisateurs : Mondiale
Localisation des serveurs : 100% Monde
Le nombre d’utilisateur considéré pour le calcul est de 100 000 personnes par jour.
Après une expérience de développeur d’applications mobiles, Julien Gilbert est devenu ingénieur numérique responsable chez Greenspector. Fervent supporter de football, il s’investit activement dans la promotion de pratiques durables pour garantir un avenir durable à la pratique du sport.
Nous comparons deux applications d’e-commerce françaises spécialisées dans la vente de biens pour réaliser des travaux, du jardinage, du bricolage ou de la décoration : Leroy Merlin et ManoMano. Découvrons ensemble quelle application est la moins impactante en impact carbone et la moins consommatrice pour votre smartphone.
À propos de Leroy Merlin : L’application de l’enseigne française permet d’accéder à son catalogue ainsi qu’à de nombreuses vidéos explicatives, conseils et avis d’autres clients. Il est également possible de repérer l’emplacement des produits dans un magasin.
À propos de ManoMano : Créee en 2013, l’enseigne concurrente a commencé son activité en France avant d’étendre son activité dans d’autres pays européens. Même principe que l’application Leroy Merlin, l’app propose d’accéder au catalogue.
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut commencer.
La première partie de l’affrontement consiste naturellement à observer la phase de lancement de l’application. De ce côté c’est l’application ManoMano (0,187 g eqCO2) qui remporte le premier round de peu en impactant 29% moins que l’application Leroy Merlin (0,263 g eqCO2).
Lors du deuxième round qui correspond au scénario d’utilisation : la recherche d’un produit jusqu’à la consultation du panier, ManoMano prend la tête (0,922 g eqCO2) et mène faceà Leroy Merlin (1,072 g eqCO2) avec un impact inférieur de 14%.
Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons mis en place deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. L’application ManoMano gagne des points en affichant un impact carbone inférieur de 66% pour les phases d’inactivité en premier-plan et en arrière-plan, visiblement, après la fin du chantier, l’appli Leroy Merlin bricole encore.
La cloche retentit, fin du match pour nos compétiteurs français !
Le vainqueur
Sans grande surprise, c’est l’application ManoMano qui remporte ce match.
Si on additionne les Impacts Carbone de l’ensemble des scénarios mesurés, l’application ManoMano mène avec un impact carbone inférieur de 27% par rapport à l’application Leroy Merlin.
Plusieurs éléments de réponse peuvent expliquer les écarts d’impact et de consommation énergie et données : Leroy Merlin présente un chargement plus long de l’application avec une image tandis que ManoMano affiche un fond uni avec son logo. De plus, Leroy Merlin, lors de l’étape de consultation du panier, affiche un écran de chargement supplémentaire, avec une animation.
Pour ceux qui aiment les chiffres
Applications
Version
Téléchargements
Note Playstore
Poids de l’application
Leroy Merlin
7.2.5
1 000 000+
3,8
80MB
ManoMano
1.9.1
50 000+
4,5
86MB
Pour chacune de ces applications, mesurées sur un smartphone S7 (Android 8), les mesures ont été réalisées au travers de notre GREENSPECTOR Benchmark Runner, permettant la réalisation de tests automatisés.
Détail des scénarios : – Chargement de l’application – Inactivité application en premier-plan – Inactivité application en arrière-plan – Scénario utilisateur : recherche d’un produit, affichage du produit, clic sur ajout au panier, consultation du panier
Chaque mesure est la moyenne de 5 mesures homogènes (avec un écart-type faible). Les consommations mesurées sur le smartphone donné selon un réseau de type wifi peuvent être différentes sur un PC portable avec un réseau filaire par exemple. Pour chacune des itérations, le cache est préalablement vidé.
Pour évaluer les impacts des infrastructures (datacenter, réseau) dans les calculs de projection carbone, nous nous sommes appuyés sur la méthodologie Greenspector basée sur des données réelles mesurées du volume de données échangées. Cette méthodologie d’évaluation tient compte de la consommation de ressources et d’énergie en usage pour les équipements sollicités. Comme c’est une approche très macroscopique, elle est soumise à une incertitude et pourrait être affinée pour s’adapter à un contexte, à un outil donné. Pour la projection Carbone, nous avons pris l’hypothèse d’une projection 50% via un réseau Wi-Fi et 50% via un réseau mobile.
Pour évaluer les impacts du mobile dans les calculs de projections carbone, nous mesurons sur device réel la consommation d’énergie du scénario utilisateur et afin d’intégrer la quote-part d’impact matériel, nous nous appuyons sur le taux d’usure théorique généré par le scénario utilisateur sur la batterie, première pièce d’usure d’un smartphone. 500 cycles de charges et de décharges complètes occasionnent donc dans notre modèle un changement de smartphone. Cette méthodologie et mode de calcul ont été validés par le cabinet de conseil spécialiste de l’éco-conception Evea.
Kimberley DERUDDER a été responsable marketing et communication chez Greenspector pendant plus de 5 ans. Diplômée d’un master Marketing – Communication, Kimberley s’est spécialisée en Inbound Marketing après ses deux premières années chez Greenspector. Aujourd’hui en charge de l’animation de la stratégie marketing, social media et de la génération de leads, elle s’occupe également des comparatifs et des battles d’applications.
Pour cette première battle de l’année 2021, nous comparons deux applications de paiement entre proches : Lydia et Pumpkin. L’avantage de ces applications ? Le paiement et remboursement immédiat entre amis en seulement quelques clics par le biais d’un numéro de téléphone. Plus besoin de passer par les étapes fastidieuses traditionnelles de la collecte d’un IBAN, son ajout à une liste de bénéficiaires et l’action d’un ordre de virement (qui sera reçu parfois sous 48h). Découvrons ensemble quelle application est la moins impactante en impact carbone et la moins consommatrice pour votre smartphone.
À propos de Lydia : Créée en 2011, cette fintech française est spécialisée dans le paiement mobile et permet à ses utilisateurs de payer et gérer leur argent depuis l’application.
À propos de Pumpkin : Créée en 2014 également par des Français, l’application propose également le remboursement entre proches et récemment permet à ses utilisateurs de profiter de cashback.
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut commencer.
La première partie de l’affrontement consiste naturellement à observer la phase de lancement de l’application. De ce côté c’est l’application Lydia (0,104 g eqCO2) qui remporte le premier round de peu en impactant 2% moins que l’application Pumpkin (0,106 g eqCO2).
Lors du deuxième round qui correspond au scénario d’utilisation : la collecte d’un paiement, Lydia prend la tête (0,181 g eqCO2) et mène faceà Pumpkin (0,314 g eqCO2) avec un impact inférieur de 42%.
Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons mis en place deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Si l’application Pumpkin gagne des points en affichant un impact carbone inférieur de 8% pour la phase d’inactivité en premier-plan par rapport à Lydia, elle est la plus impactante côté phase d’inactivité en arrière-plan avec 4% de plus.
La cloche retentit, fin du match pour nos compétiteurs français !
Le vainqueur
C’est l’application Lydia qui remporte ce match.
Si on additionne les Impacts Carbone de l’ensemble des scénarios mesurés, l’application Lydia mène avec un impact carbone inférieur de 26% par rapport à l’application Pumpkin.
Plusieurs éléments de réponse peuvent expliquer les écarts d’impact et de consommation énergie et données : Pumpkin présente plusieurs écrans supplémentaires par rapport à Lydia :
Écran de sécurité au lancement (code pin)
Pop-up de synchronisation du répertoire de contacts pendant le scénario de collecte de paiement
Animation lors de la confirmation de validation de la transaction
Fil d’actualité de news sur la page d’accueil
Pour ceux qui aiment les chiffres
Applications
Version
Téléchargements
Note Playstore
Poids de l’application
Lydia
10.10
1 000 000+
3,8
112MB
Pumpkin
5.19.0
500 000+
4,5
119MB
Pour chacune de ces applications, mesurées sur un smartphone S7 (Android 8), les mesures ont été réalisées au travers de notre GREENSPECTOR Benchmark Runner, permettant la réalisation de tests automatisés.
Détail des scénarios : – Chargement de l’application – Inactivité application en premier-plan – Inactivité application en arrière-plan – Scénario utilisateur : collecte d’un paiement (30 secondes)
Chaque mesure est la moyenne de 5 mesures homogènes (avec un écart-type faible). Les consommations mesurées sur le smartphone donné selon un réseau de type wifi peuvent être différentes sur un PC portable avec un réseau filaire par exemple. Pour chacune des itérations, le cache est préalablement vidé.
Pour évaluer les impacts des infrastructures (datacenter, réseau) dans les calculs de projection carbone, nous nous sommes appuyés sur la méthodologie Greenspector basée sur des données réelles mesurées du volume de données échangées. Cette méthodologie d’évaluation tient compte de la consommation de ressources et d’énergie en usage pour les équipements sollicités. Comme c’est une approche très macroscopique, elle est soumise à une incertitude et pourrait être affinée pour s’adapter à un contexte, à un outil donné. Pour la projection Carbone, nous avons pris l’hypothèse d’une projection 50% via un réseau Wi-Fi et 50% via un réseau mobile.
Pour évaluer les impacts du mobile dans les calculs de projections carbone, nous mesurons sur device réel la consommation d’énergie du scénario utilisateur et afin d’intégrer la quote-part d’impact matériel, nous nous appuyons sur le taux d’usure théorique généré par le scénario utilisateur sur la batterie, première pièce d’usure d’un smartphone. 500 cycles de charges et de décharges complètes occasionnent donc dans notre modèle un changement de smartphone. Cette méthodologie et mode de calcul ont été validés par le cabinet de conseil spécialiste de l’éco-conception Evea.
Kimberley DERUDDER a été responsable marketing et communication chez Greenspector pendant plus de 5 ans. Diplômée d’un master Marketing – Communication, Kimberley s’est spécialisée en Inbound Marketing après ses deux premières années chez Greenspector. Aujourd’hui en charge de l’animation de la stratégie marketing, social media et de la génération de leads, elle s’occupe également des comparatifs et des battles d’applications.
Pour la battle de cette semaine, nous comparons l’application Facebook avec sa version web sur Chrome. A noter que les mesures ont été réalisées depuis un compte connecté au réseau social.
L’application Facebook créée en 2014 et fondée par Mark Zuckerberg est un réseau social en ligne qui permet à ses utilisateurs de publier des images, des photos, des vidéos, des fichiers et documents, d’échanger des messages, joindre et créer des groupes et d’utiliser une variété d’applications. En 2017, le réseau social rescencait plus de 2.1 milliards d’inscrits.
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut commencer.
La première partie de l’affrontement consiste naturellement à observer la phase de lancement de l’application, de ce côté c’est la version web de Facebook (2.48 mAh) remporte le premier round en consommant 30% moins que l’application (3,28 mAh). Lors du deuxième round qui correspond au scénario utilisation, c’est la version applicative (10,13 mAh) qui mène faceà celle du web (21,52 mAh) avec une consommation inférieure de 53%. Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons mis en place deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. La version web affiche une consommation inférieure à 30% pour la phase d’inactivité en premier-plan mais est la plus consommatrice côté phase d’inactivité en arrière-plan avec 3% de plus que la version application.
La cloche retentit, fin du match !
Le vainqueur
C’est la version web de Facebook qui remporte ce match. L’application Facebook est la meilleure côté consommation d’énergie sur un score global de 14,06 mAh à 26,33 mAh, soit 39% de batterie consommée en moins par rapport à sa version web. Cependant la version web sur Chrome affichant Facebook consomme 71% moins de données côté scénario utilisateur.
Si l’on projette le parcours d’une minute en impact carbone, l’application Facebook consomme 1,42 gEqCO2 soit l’équivalent de 12,71 mètre réalisé en véhicule léger contre 1,06 gEqCO2 pour la version web soit l’équivalent de 9,48 mètres. C’est donc la version web de Facebook qu’il faut préférer !
Pour ceux qui aiment les chiffres
Application
Version
Téléchargements
Note Playstore
Poids de l’application (Mo)
Données échangées scénario (Mo)
Mémoire occupée scénario (Mo)
Consommation en énergie (mAh)
Impact Carbone scénario (gEqCO2)
Facebook
269.0.0.50.127
5 000 000 000+
4.3
227
12.56
321.45
16.06
1.42
Facebook via Chrome
81.0.4044.138
5 000 000 000+
4.3
220
7.35
781.81
26.33
1.06
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, réalisation du premier programme de méditation proposé). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Le calcul de l’Impact Carbone est basé sur une projection selon la méthodologie OneByte du Shift Project pour la partie serveur et réseau. Hypothèse calculée selon l’impact réseau et datacenter en France, pour une connectivité réseau 50% Wi-Fi, 50% réseau mobile, durée de vie du device basée sur 500 cycles de charge/décharge complète.
Kimberley DERUDDER a été responsable marketing et communication chez Greenspector pendant plus de 5 ans. Diplômée d’un master Marketing – Communication, Kimberley s’est spécialisée en Inbound Marketing après ses deux premières années chez Greenspector. Aujourd’hui en charge de l’animation de la stratégie marketing, social media et de la génération de leads, elle s’occupe également des comparatifs et des battles d’applications.
Pour la battle de cette semaine, nous comparons deux applications concurrentes de méditation : Petit Bambou vs Meditopia.
Dans le coin gauche Petit Bambou, application créée en 2014 qui compte plus de 5 millions d’utilisateurs actifs et leader Français de la méditation. L’application est également disponible en Allemand ou en Espagnol.
Dans le coin droit Meditopia, une application française de méditation et de bien-être mental comptabilisant plus de 3 millions d’utilisateurs dans le monde. La société a été créée en 2017 et se revendique meilleure application française de méditation.
La pesée
A la pesée Meditopia est l’application la plus lourde avec un poids de 61,7 Mo. L’application Petit Bambou est quant à elle 17% plus légère avec un poids de 51,3 Mo.
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut commencer.
La première partie de l’affrontement consiste naturellement à observer la phase de lancement de l’application, Petit Bambou (2,5 mAh) remporte le premier round en consommant 34% moins que son adversaire Meditopia (3,8 mAh). Lors du deuxième round qui correspond au scénario utilisation, c’est toujours Petit Bambou (6,1 mAh) qui mène face à Meditopia (7.6 mAh) avec une consommation inférieure de 20%. Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons mis en place deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Petit Bambou est toujours leader du match avec une consommation inférieure à 23% pour la phase d’inactivité en premier-plan et 3% pour la phase d’inactivité en arrière-plan.
La cloche retentit, fin du match !
Le vainqueur
C’est l’application Petit Bambou qui remporte ce match sur un score global de 11,4 mAh à 14,8 mAh, soit 23% de batterie consommée en moins par rapport à son adversaire Meditopia. Si l’on projette le parcours d’une minute en impact carbone, l’application Petit Bamboo consomme 0,11 gEqCO2 soit l’équivalent de 1 mètre réalisé en véhicule léger contre 3,82 gEqCO2 pour Meditopia soit l’équivalent de 34 mètres.
Néanmoins les deux applications sont différentes en ce qui concerne la gestion des données échangées. En effet, Petit Bambou force le téléchargement des programmes pour l’écoute tandis que Meditopia ne propose pas de téléchargement. Ainsi, Meditopia consomme 36,5 Mo de données lors du scénario d’utilisateur, là où Petit Bambou n’en consomme que 222 Ko. Lors du téléchargement des programmes côté Petit Bambou c’est l’espace de stockage qui en pâtit
Le choix est cornélien : si votre priorité est de consommer moins de batterie, optez pour Petit Bambou surtout si vous faites partie des utilisateurs qui possèdent un forfait data coûteux ou une mauvaise connexion réseau. Préférez Meditopia si pour vous, votre espace de stockage est précieux.
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, réalisation du premier programme de méditation proposé). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Kimberley DERUDDER a été responsable marketing et communication chez Greenspector pendant plus de 5 ans. Diplômée d’un master Marketing – Communication, Kimberley s’est spécialisée en Inbound Marketing après ses deux premières années chez Greenspector. Aujourd’hui en charge de l’animation de la stratégie marketing, social media et de la génération de leads, elle s’occupe également des comparatifs et des battles d’applications.
Pour cette battle spécial confinement, nous comparons deux applications concurrentes proposant des programmes sportifs gratuits : 7 Minutes Workout vs Exercices à la maison.
Dans le coin gauche 7 Minutes Workout, l’application qui compte plus de 3.000.000 utilisateurs, propose un entraînement sportif d’une durée de 7 minutes qui se base sur le HICT (circuit d’entraînement de haute intensité).
Dans le coin droit Exercices à la maison, application faisant partie du Leap Fitness Group qui offre des routines quotidiennes d’exercices pour tous les principaux groupes de muscles.
La pesée
A la pesée Exercices à la maison est l’application la plus lourde avec un poids de 43 Mo. L’application 7 Minutes Workout est quant à elle 14% plus légère avec un poids de 37 Mo.
Le combat
Les athlètes s’apprêtent à s’affronter sur un programme full-app challenge !
La première partie du programme consiste naturellement à observer la phase de lancement (ou d’échauffement) de l’application. 7 Minutes Workout (1,71 mAh) remporte le premier round en consommant 24% moins que son adversaire Exercices à la maison (2,25 mAh). Lors du deuxième round qui correspond au scénario du parcours utilisateur (réaliser un programme sportif débutant), c’est toujours 7 Minutes Workout (5,61 mAh) qui mène face à Exercices à la maison (6,92 mAh) avec une consommation inférieure de 19%. Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons mis en place deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Pendant que nous en sommes à l’étape des étirements, Exercices à la maison reprends le dessus sur 7 Minutes Workout en consommant 18% de moins à l’étape d’inactivité en premier-plan. Les applications sont au coude à coude pour la phase d’inactivité en arrière-plan, néanmoins 7 Minutes Workout reprend le dessus en consommant 6% de moins que son adveraire !
La cloche retentit ! Fin de l’entrainement sportif !
Le vainqueur
Sans grande surprise, c’est l’application 7 Minutes Workout qui remporte ce match sur un score global de 9,48 mAh à 11,19 mAh, soit 15% de batterie consommée en moins par rapport à son adversaire Exercices à la maison. Notons que 7 Minutes Workout est également moins consommateur en termes de données échangées, 16 Ko contre 2,8 Mo du côté de Exercices à la maison.
Si l’on projette le parcours d’une minute en impact carbone, l’application 7 Minutes Workout consomme 0,10 gEqCO2 soit l’équivalent de 0,88 mètres réalisés en véhicule léger contre 0,39 gEqCO2 pour Exercices à la maison soit l’équivalent de 3,51 mètres.
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, clic sur le premier workout proposé, niveau débutant, réalisation du workout). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Le calcul de l’Impact Carbone est basé sur une projection selon la méthodologie OneByte du Shift Project pour la partie serveur et réseau. Hypothèse calculée selon l’impact réseau et datacenter en France, pour une connectivité réseau 50% Wi-Fi, 50% réseau mobile, durée de vie du device basé sur 500 cycles de charge/décharge complète.
Kimberley DERUDDER a été responsable marketing et communication chez Greenspector pendant plus de 5 ans. Diplômée d’un master Marketing – Communication, Kimberley s’est spécialisée en Inbound Marketing après ses deux premières années chez Greenspector. Aujourd’hui en charge de l’animation de la stratégie marketing, social media et de la génération de leads, elle s’occupe également des comparatifs et des battles d’applications.
Pour cette battle spécial confinement, nous comparons deux applications concurrentes proposant des recettes de cuisine : Marmiton et 750g.
Dans le coin gauche Marmiton, une application française lancée en 2000 qui recense plus de 71 000 recettes de cuisine. Marmiton c’est aussi 12,8 millions de visiteurs uniques chaque mois.
Dans le coin droit 750g, créée en 2010, est le deuxième site proposant des recettes et conseils culinaires le plus visité de France (8 millions de visiteurs uniques chaque mois). Ce site et application propose plus de 80 000 recettes.
La pesée
A la pesée 750g est l’application la plus calorique avec un poids de 90 Mo. L’application Marmiton est quant à elle 61% plus légère avec un poids de 56 Mo ce qui en fait tout de même une application relativement lourde.
Le combat
Les combattants s’apprêtent à passer sur le grill !
La première partie de l’affrontement consiste naturellement à observer la phase de lancement de l’application, 750g (2,75 mAh) remporte le premier round en consommant 7% moins que son adversaire Marmiton (2,93 mAh). Lors du deuxième round qui correspond au scénario du parcours utilisateur (recherche d’une recette de fondant au chocolat), c’est toujours 750g (7,69 mAh) qui mène face à Marmiton (10,48 mAh) avec une consommation inférieure de 36%. Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons mis en place deux rounds décisifs d’observation des phases de repos (ou de levée !) de chaque adversaire. Pendant que nous en sommes à l’étape de la vaisselle, les deux applications consomment de manière équivalente pour la phase d’observation en premier-plan (1,24 mAh). Néanmoins, côté phase d’observation en arrière-plan, Marmiton est en tête avec 14% de consommation en moins.
Le minuteur retentit, fin de la cuisson pour nos deux applications !
Le vainqueur
Sans grande surprise, c’est l’application 750g qui remporte ce match sur un score global de 12,6 mAh à 15,4 mAh, soit 18% de batterie consommée en moins par rapport à son adversaire Marmiton pour qui la note est salée. Notons que 750g est également moins consommateur en termes de données échangées, 286 Ko contre 693 Ko du côté de Marmiton.
Notons que ces deux applications sont particulièrement riches en éléments répertoriés par Exodus Privacy comme relevant des outils de tracking et d’analytics : 11 pour Marmiton, 17 pour 750g… Cela fait du monde qui louche sur votre assiette.
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, recherche d’une recette de fondant au chocolat, sélection et affichage de la première recette proposée). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Kimberley DERUDDER a été responsable marketing et communication chez Greenspector pendant plus de 5 ans. Diplômée d’un master Marketing – Communication, Kimberley s’est spécialisée en Inbound Marketing après ses deux premières années chez Greenspector. Aujourd’hui en charge de l’animation de la stratégie marketing, social media et de la génération de leads, elle s’occupe également des comparatifs et des battles d’applications.
Pour la battle de cette semaine, nous comparons deux applications concurrentes d’apprentissage des langues en ligne : Babbel vs Duolingo.
Dans le coin gauche Babbel, une application d’apprentissage payant de langues en ligne d’origine allemande créée en 2007. Lors de sa fondation, la startup Berlinoire était la première entreprise à offrir un service d’apprentissage des langues en ligne. A ce jour, Babbel propose l’apprentissage de 14 langues.
Dans le coin droit Duolingo, créée en 2011, l’application propose également l’apprentissage des langues mais ce, de manière gratuite. Duolingo propose un catalogue plus riche que celui de Babbel : 37 langues.
La pesée
A la pesée Babbel est l’application la plus lourde avec un poids de 90 Mo. L’application Duolingo est quant à elle 61% plus légère avec un poids de 56 Mo.
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut commencer.
La première partie de l’affrontement consiste naturellement à observer la phase de lancement de l’application, Babbel (1.5 mAh) remporte le premier round en consommant 25% moins que son adversaire Duolingo (2 mAh). Lors du deuxième round qui correspond au scénario utilisation, c’est toujours Babbel (13.5 mAh) qui mène face à Duolingo (19.5 mAh) avec une consommation inférieure de 31%. Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons mis en place deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Babbel est toujours leader du match avec une consommation inférieure à 54% pour la phase d’inactivité en premier-plan et 34% pour la phase d’inactivité en arrière-plan.
La cloche retentit, fin du match !
Le vainqueur
Sans grande surprise, c’est l’application Babbel qui remporte ce match sur un score global de 17.2 mAh à 25.5 mAh, soit 32% de batterie consommée en moins par rapport à son adversaire Duolingo. Notons que Babbel est également beaucoup moins consommateur en termes de données échangées, 224 Ko contre 4.9 Mo du côté de Duolingo.
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, réalisation du premier cours de langue proposé). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Retrouvez la battle de la semaine dernière : Le Figaro vs Le Gorafi Des idées de battles ? Contactez-nous !
Kimberley DERUDDER a été responsable marketing et communication chez Greenspector pendant plus de 5 ans. Diplômée d’un master Marketing – Communication, Kimberley s’est spécialisée en Inbound Marketing après ses deux premières années chez Greenspector. Aujourd’hui en charge de l’animation de la stratégie marketing, social media et de la génération de leads, elle s’occupe également des comparatifs et des battles d’applications.
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