OM vs PSG
C’est la rentrée, et puisque vous aimez nos battles, nous continuons ! Chaque semaine nous faisons s’affronter ici des applications rivales. N’oubliez pas que vous pouvez à tout moment nous soumettre vos idées de battles.
Aujourd’hui, peut-on vraiment parler de rivalité entre ces deux applications ? Bon d’accord on peut, car il s’agit de l’Olympique de Marseille (OM) et du Paris Saint-Germain (PSG).
NB : En ce début septembre, l’application de l’OM est en cours de refonte et ne fonctionne plus. Nos mesures ont été réalisées en juillet, au calme de l’intersaison, quand l’application fonctionnait encore. Espérons que la nouvelle appli fera aussi bien que l’ancienne !
Dans le coin gauche l’application de l’OM, club de football français fondé en août 1899. L’application propose toutes les actualités et vidéos du club en temps réel ainsi qu’un service de billetterie. (Application mesurée en fin de saison 2018-2019 – actuellement en cours de refonte).
Dans le coin droit, l’application du PSG, club de football français fondé en 1904. L’application propose les dernières actualités de l’équipe, les vidéos du club ainsi que les classements, calendriers et résultats.
La pesée
A la pesée l’application du PSG est l’application la plus lourde avec un poids de 58 Mo. L’application rivale de l’OM est plus légère avec un poids de 8.4 Mo, soit 85% de moins !
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.
Dans la première partie de l’affrontement, c’est l’entrée sur le terrain (comprendre : le lancement de l’application) l’OM marque un beau but contre le PSG en consommant 2 fois moins de batterie. Puis c’est le match : au bout du temps réglementaire, le PSG (9 mAh) fait jeu égal avec l’OM (9.1 mAh). Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons recours aux prolongations : nous observons le comportement des applications quand elles sont inactives. Pour l’inactivité au premier-plan, l’OM tacle sévèrement le PSG en consommant 60% de moins ! Et pour l’inactivité en arrière-plan, l’OM conserve son avantage en consommant 6% de moins que son rival.
Le coup de sifflet retentit, fin du match !
Le vainqueur
Sans grande surprise, c’est une victoire 3-1 pour l’application de l’OM, qui supplante sa rivale avec une consommation totale de 14.2 mAh contre 19.6 mAh pour le PSG, soit 27% de batterie en moins.
Espérons pour l’OM que la nouvelle mouture de son application, que les supporters attendent avec impatience, sera à la hauteur des performances de cette version précédente !
Notons également que côté données échangées, l’application de l’OM est beaucoup moins consommatrice que celle du PSG. En effet lors de la phase de lancement, le PSG consomme 22.3 Mo là où l’OM ne consomme que 336 ko. Il en est de même pour la phase d’inactivité en premier-plan.
Pour ceux qui aiment les chiffres
Applications mesurées début Juillet 2019.
Application | Version | Téléchargements | Note Playstore | Poids de l’application (Mo) | Données échangées (Mo) | Mémoire (Mo) | Consommation en énergie (mAh) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
OM | 8.4.0 | 500 000+ | 4 | 8.4 | 9 | 241.6 | 14.2 |
PSG | 3.9.1 | 500 000+ | 4.6 | 58 | 45.2 | 243.6 | 19.6 |
Sur un scénario d’utilisation de 1 minute, PSG présente une consommation équivalente à celle d’une application de messagerie directe telle que Imo Free Video Calls and Chat. (Source : Étude sur la consommation énergétique des 30 applications les plus populaires au monde)
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, scroll sur le fil d’actualité, ouverture et lecture d’un article). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Retrouvez la battle de la semaine dernière : Mixer vs Twitch
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Thomas CORVAISIER est directeur général de GREENSPECTOR. Après une formation d’ingénieur, il a réalisé un parcours de plus de 15 ans en conseil auprès de grands comptes français et internationaux d’abord autour de la production des systèmes d’informations et l’organisation des DSI, puis sur des problématiques de responsabilité sociale et environnementale (comptabilité carbone, management environnemental, Green IT).