Nous nous intéressons aujourd’hui à deux plateformes d’écoute de musique en streaming : le pionnier et leader suédois Spotify ainsi que le français Deezer. Les services audios ont envahi notre quotidien et la part du marché du streaming musical est de plus en plus importante. S’il est difficile de s’y retrouver parmi la pléthore d’acteurs disponibles, nous avons choisi d’étudier ces deux acteurs afin de comparer leur consommation en énergie.
Dans le coin gauche Deezer, crée en 2007, est un service français d’écoute de musique en streaming.
Dans le coin droit Spotify, créé en 2006, est un servide d’écoute de musique en streaming suédois et est l’un des concurrents principaux de Deezer.
La pesée
A la pesée Spotify est l’application la plus lourde avec un poids de 115 Mo. Sa rivale Deezer est plus légère de 22% avec un poids atteignant les 89.5 Mo.
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.
Dans la première partie de l’affrontement qui consiste à mesurer l’impact de la phase de lancement de l’application, c’est Spotify qui prend l’avantage, en consommant 11.6% de moins que Deezer. La deuxième partie, consiste à rechercher une musique et à l’écouter pendant une minute. Une fois de plus, c’est Spotify qui domine son adversaire en consommant 4.6% de moins.Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons mis en place deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Durant la phase d’inactivité en arrière-plan Spotify est moins consommatrice de 6.25%, en revanche en premier plan c’est Deezer qui l’emporte en consommant également 6.25% moins d’énergie.
La cloche retentit, fin du match ! L’application Spotify a été globalement plus performante et a remporté 3 des 4 manches de ce duel.
Le vainqueur
Sur une décision unanime, Spotify remporte la victoire face à Deezer en gagnant 13.2 mAh à 13.9 mAh, soit en consommant 5% moins d’énergie que sa rivale.
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, recherche d’une musique, sélection de la musique, écoute pendant 1 minute). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Retrouvez la battle de la semaine dernière : AirBnb vs Booking Des idées de battles ? Contactez-nous !
Les services postaux du monde entier sont en pleine mutation. Le numérique est passé par là, … l’activité courrier traditionnel ne représente plus que 28%. (Source) pour la Poste en France. Des nouveaux business tous basés sur l’outillage numérique sont en cours de validation ou de déploiement pour prendre le relais et permettre à des nouveaux leviers de croissance et de rentabilité d’émerger pour ces organisations qui ont souvent vécu sur des situations de monopole. Toute cette transformation numérique s’accompagne d’une transformation sociétale et d’une prise en compte des enjeux environnementaux.
Où en sont ces entreprises dans cette transformation ? Peu d’indices ou d’indicateurs de résultats concrets de cette triple transformation. Le site web de ces organisations est un symbole « visible » de cette transformation. Le site :
Est-il inclusif (People), faut-il beaucoup de ressources pour y naviguer ? Les services du site sont-ils accessibles à tous ?
Eest-il sobre (Planète), consomme-t-il beaucoup d’énergie sur un device, beaucoup de requêtes sur nos serveurs, beaucoup de données sur les réseaux ?
Certes les périmètres d’activité des postes dans le monde varient d’un pays à l’autre de manière importante dans le cadre de cette transformation économique. Certes, Le benchmark proposé n’est donc pas exhaustif et ne mesure pas toutes les pages du site. Il permet néanmoins de se faire une bonne idée du niveau de maturité d’écoconception numérique.
Synthèse des résultats par l’Ecoscore Greenspector :
L’Ecoscore tient compte de la consommation d’énergie, de la mémoire utilisée, des données échangées, du nombre de requêtes et d’autres métriques qui permettent d’indiquer un score sur 100 représentatif du niveau d’éco-conception web d’un site ou d’une page. Il est une parfaite synthèse de cette étude et de l’ensemble des indicateurs présentés ci-après qui vont permettre d’expliciter les principaux points de travail pour constater et améliorer.
Un excellent résultat pour la Belgique, exemple de sobriété sur tous les domaines et qui surclasse l’ensemble des autres pays de notre classement. Tableau d’honneur pour Norvège et Grande-Bretagne. Peut mieux faire pour la Corée du Sud, le Portugal, le Canada, la France, le Danemark, l’Autriche, le Luxembourg et la Finlande. La France dans le second tiers doit progresser sur ce sujet d’éco-responsabilité numérique. Des résultats à améliorer pour Italie, Espagne et Brésil.
Cette consommation d’énergie va varier entre 3 et 5 mAh, soit 66% d’écart sur un scénario simple entre le site de la poste belge et la poste finlandaise. A noter que la répartition est plutôt homogène et que la moyenne est environ à 4 mAh. La poste française est à la 5ème place avec 3,71 mAh.
La différence est très importante entre les moins et les plus « datavores ». Un rapport de plus 11 existe entre le site de la poste belge (0,38 Mo) et la poste australienne (plus de 4,4 Mo). La poste française se classe 6ème.
La Belgique encore à l’honneur dans ce classement avec une consommation très inférieure à l’ensemble des autres sites, 42% d’écart avec le Portugal. Mais un écart plus faible de la part des autres sites de 20% entre le second et le dernier. La France se classe en 11ème position.
Un ratio important entre le premier la Belgique et le dernier, l’Italie, avec un rapport de 36 ! Beaucoup de requêtes pour La Finlande (171), La France (174) et L’Italie (180). La France et la Finlande se partagent les dernières places avec environ 10 ko de données ramenées en moyenne par requête contre 117 Ko en moyenne pour l’Irlande. Le nombre de requêtes est un facteur aggravant de la consommation sur le device de l’utilisateur mais aussi sur la sollicitation des serveurs. Objectif : regrouper les requêtes pour en limiter le nombre.
Tableau des résultats bruts :
Pays
Site web
Consommation d’énergie (mAh)
Données échangées (100 Mo)
Mémoire occupée (100 Mo)
Nombre de requêtes
CPU (%)
Ecoscore (sur 100)
Allemagne
www.deutschepost.de
4,4
2,5
574,4
78
2,3%
47
Autriche
www.post.at
3,9
3,4
604,6
45
3,3%
41
Australie
www.auspost.com.au
3,8
4,4
575,5
55
2,6%
50
Belgique
www.bpost.be
3
0,3
433,2
5
0,9%
83
Brésil
www.correios.com.br
3,8
2,9
579,4
93
2,5%
32
Canada
www.canadapost.ca
3,9
3
575,2
78
2,7%
43
Corée du Sud
www.koreapost.kr
4,3
4,3
552,2
35
3,7%
44
Espagne
www.correos.es
4,1
2,7
587,6
106
3,9%
33
Danemark
www.postnord.dk
4,1
2,4
567,5
51
3,9%
42
Finlande
www.posti.fi
4,9
1,7
578,4
171
3,3%
39
France
www.laposte.fr
3,7
2
572,7
174
2,4%
43
Grande-Bretagne
www.royalmail.com
3,2
0,73
514,2
61
1,9%
65
Irlande
www.anpost.com
3,7
3,5
594,7
31
2,2%
50
Italie
www.poste.it
4,6
3,5
568,2
180
3,6%
36
Luxembourg
www.post.lu
3,6
3,1
544,0
110
2,5%
41
Norvège
www.posten.no
4,3
1,9
537,8
51
1,7%
66
Pays-Bas
www.postnl.nl
3,3
1,6
562,8
88
1,3%
55
Portugal
www.ctt.pt
3,9
4,3
618,6
68
2,9%
44
Suisse
www.post.ch
3,8
3,5
561,5
47
2,4%
55
USA
www.usps.com
4,3
3,1
522
113
2,1%
49
Moyenne
3,9
2,7
561,2
82
2,6%
47,9
Min
3
0,3
433,2
5
0,9%
32
Max
4,9
4,4
618,6
180
3,9%
83
Ce test a été réalisé dans les conditions suivantes :
Réalisé le 28/06/2019 sur device réel Galaxy S7 (Android 8)
Réseau Wi-Fi privé, navigateur Chrome
Protocole utilisé 1 minute et 10 secondes de test sur la page d’accueil : 20 secondes de chargement, 20 secondes d’inactivité en premier plan (foreground), 10 secondes de scroll 20 secondes d’inactivité en arrière-plan (background).
Le match d’aujourd’hui opposera deux applications de la catégorie voyages et infos locales spécialisées dans la réservation de logements. En effet, les combattants sont les applications AirBnb et Booking.
Dans le coin gauche AirBnb, créee en 2007, est une plateforme communautaire de location et de réservation de logements entre particuliers.
Dans le coin droit Booking, créée en 1996, est une plateforme de réservation de logements en ligne.
La pesée
A la pesée AirBnb est l’application la plus lourde avec un poids de 202 Mo. Sa rivale Booking est presque deux fois plus légère avec 104 Mo.
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.
Dans la première partie de l’affrontement qui consiste à mesurer l’impact de la phase de lancement de l’application, c’est Booking qui prend l’avantage, en consommant deux fois moins de batterie qu’AirBnb. La deuxième partie, consiste à rechercher un logement selon certains critères et à commencer une réservation. Cette fois encore c’est Booking qui l’emporte, mais de justesse, en consommant seulement 1% de moins que sa rivale. Jusqu’ici Booking domine les débats. La confrontation se termine par deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Durant la phase d’inactivité en arrière-plan et en premier plan, Booking l’emporte un fois encore en consommant 18% et 10% moins d’énergie.
La cloche retentit, fin du match ! C’est l’application Booking qui semble s’imposer au terme d’un combat maîtrisé.
Le vainqueur
Sur une décision unanime, Booking remporte la victoire face à AirBnb en gagnant 14.9 mAh à 16.7 mAh, soit en consommation 12% moins d’énergie que sa rivale.
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, recherche d’un logement, sélection du logement, réservation). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Retrouvez la battle de la semaine dernière : Amazon Prime vs Netflix) Des idées de battles ? Contactez-nous !
Tous nos usages numériques ont un impact de consommation d’énergie et de manière plus globale en ressources techniques (RAM, CPU, Data, …). L’impact environnemental du numérique est aujourd’hui important et surtout en forte progression. Aujourd’hui, selon le rapport du Shift Projet, l’impact du numérique en termes de Gaz à effet de serre représente 3,7 % de la totalité des émissions (GES) sur la planète et pourrait représenter selon les hypothèses, entre 7 et 8,5 % en 2025, soit l’équivalent des émissions de GES des véhicules légers sur la planète (8 % des GES). Ceci est renforcé par une croissance annuelle de 8 % qui reste et restera soutenue malgré des progrès technologiques.
L’accès à l’information, aux contenus, aux services, se fait aujourd’hui en majorité sur smartphone qui est devenu le faire de lance de l’activité numérique. On se connecte de plus en plus nombreux, de partout, et à tout moment.
Aujourd’hui, la consommation des smartphones, (incluant la phase d’usage et la phase de fabrication) représente 11 % de la consommation d’énergie du numérique. Point sensible de cette consommation d’énergie pour le smartphone qui se situe au niveau de la batterie et fait l’objet de toute notre attention et de celles des fabricants de smartphone. On accuse souvent nos smartphones de manque et/ou de perte d’autonomie … Pourtant ce sont les applications installées sur le smartphone qui consomment ! … et qui dégradent aussi sa capacité de batterie dans le temps. Les applications mobiles sont aujourd’hui utilisées, pour les plus déployées, par des milliards de personnes (plus de 5 milliards d’utilisateurs de mobile). Aujourd’hui, une application comme Facebook, la plus populaire, est utilisée par plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs par mois sur smartphone. L’impact de ces applications est donc considérable et une amélioration sensible de la sobriété de l’une d’entre elles peut avoir des conséquences rapidement très positives sur les impacts écologiques.
Dans le cadre du Vivatech 2019, avec notre partenaire ATOS, nous avons souhaité sensibiliser les gros acteurs numériques en réalisant un benchmark de la consommation de ressources et énergie des 30 applications les plus populaires.
5 points clés de cette étude :
Le pré-chargement des données de la timeline est facteur de consommation. Le fait que ce contenu soit de type video comme TikTok en fait une application consommatrice pour le device mais encore pus sur le réseau et le datacenter. Une hérésie écologique quand on sait que cette application est utilisée par des millions de personnes dans le monde.
La navigation Web consomme beaucoup d’énergie car les pages intègrent beaucoup de scripts, de plus en plus (trackers, publicités, fonctionnalités différenciantes, …) qui ne sont pas bien gérés par le matériel du smartphone. Téléphoner consomme deux fois moins en moyenne que de surfer.
Dans chaque catégorie d’applications des écarts importants existent pour des fonctionnalités proches ce qui peut traduire des gâchis évitables et donc gains d’optimisations accessibles. 30-40 % ?
Oui, écouter de la musique sur Youtube est une « erreur » écologique quand on connait la consommation d’un Spotify. Des fonctionnalités « écoute de musique sans image » favorisées sur les players video sont attendues.
La consommation électrique mondiale du numérique est à l’échelle d’un continent (Russie + Japon réunis), celle de l’usage des applications sur smartphones est celle d’un pays d’Europe (équivalent de l’Irlande). 1/3 de gain envisageable quand on positionne la moyenne de la catégorie sur la plus faible consommation de la catégorie (fonctionnalité équivalente). A l’échelle mondiale, une tranche nucléaire évitée. Pour nos smartphones, 2 à 3 heures d’autonomie en plus !
La « digitalisation » des entreprises et particulièrement l’offre de plus en plus importante d’applications numériques, rendent le critère de qualité des applications mobiles de plus en plus nécessaire. La performance est dans ce cadre un critère de contrôle obligatoire. Sans cela, les risques sont nombreux pour les concepteurs d’applications : désinstallations, taux d’attrition en hausse, échec de projet, chiffre d’affaires en baisse…
Mais le fait de tester la performance des applications mobiles n’est pas aussi simple que de tester une application classique comme en avait l’habitude les équipes des DSI. En effet de plus en plus, les applications mobiles sont d’une part exécutées dans un environnement contraint (en termes de batterie, ressources…) et d’autre part, elles intègrent des services tiers qui sont complexes à maîtriser. Au final, avec des serveurs répondant en moins de 200ms, on arrive très souvent à des temps de réponses des applications malheureusement supérieurs à 3s.
Pour répondre à ce problème, il est important de bien comprendre les méthodes utilisées par les outils de ce marché en constante évolution.
Outils de monitoring vs outils de développement
Tester la performance de son application reste possible et accessible, surtout avec les SDK et les IDE de développement (Xcode, Android Studio…). Pour aller plus loin, de nombreuses solutions sont disponibles en open source. Cependant, cette approche nécessite de lancer des tests manuels sur son téléphone.
Avantages :
Mesure de la performance pendant le développement
Analyse détaillée possible dès détection d’un problème
Inconvénients :
Mesure assez aléatoire et pas forcément reproductible
Nécessite un smartphone de test à disposition
Les outils de monitoring permettent d’industrialiser la démarche de mesure de la performance en se basant sur des agents qui prennent la place du développeur.
Outils de monitoring synthétique vs outil de monitoring en usage réel (Real User Monitoring)
Les outils de monitoring synthétique sont des outils qui testent la performance des solutions dans des cas d’usages proches de ceux d’un utilisateur. Pour cela, des agents extérieurs stimulent l’application dans un environnement soit simulé soit réel (Emulateurs ou fermes de devices). L’avantage de cette solution est de surveiller la performance en continu. Cette approche s’applique même avant la mise en production de la solution ou avant que les utilisateurs finaux soient présents.
Avantages :
Remontée de la performance avant la mise en production
Mesure en continue pour l’identification des problèmes
Inconvénients :
Simulation pas nécessairement représentative de l’usage réel de l’application par les utilisateurs finaux
Nécessité d’utiliser des devices en continu pour faire tourner le monitoring
Les outils RUM remontent la performance réelle des utilisateurs. Cela nécessite l’intégration d’un agent dans l’application. Cette intégration permet la remontée d’autres métriques : parcours utilisateur, usages de l’application…
Avantage :
Vision réelle de la performance des applications
Inconvénients :
Impact de l’agent sur la performance de l’application
Détection trop tardive des problèmes
Trop d’informations lors de l’analyse des problèmes
Tests techniques vs tests fonctionnels pour les outils de monitoring
La simulation de l’application dans les outils de monitoring nécessite des tests automatiques. La solution la plus simple à mettre en œuvre repose sur les tests techniques : Lancement de l’application, ouverture de pages…
Avantages :
Mise en œuvre immédiate
Tests standards permettent d’identifier facilement des problèmes ou de se comparer avec des applications concurrentes
Inconvénient :
Tests pas forcément adaptés aux spécificités et au fonctionnel de l’application
Certains outils proposent d’effectuer des tests fonctionnels pour suivre la consommation. Le parcours utilisateur est alors simulé ou réellement effectué. Cela nécessite de scripter les actions de l’utilisateur. Généralement les outils se basent sur des technologies de script standardisés.
Avantages :
Simulation proche du parcours réel de l’utilisateur
Mutualisation des tests développés pour d’autres usages (tests fonctionnels par exemple)
Inconvénient :
Nécessité de développer les tests automatiques au préalable
NB : Des outils permettent de simuler une suite de requête vers les serveurs. Cette pratique issue des technologies serveurs (par exemple Jmeter) permet de tester plus la partie serveur mais est peu adaptée à la mobilité. En effet, elle ne permet pas de prendre en compte la complexité des plateformes mobiles.
Environnement émulé ou physique
Les environnements émulés (ou virtuels) sont identiques aux émulateurs de développement.
Avantage :
Mise en place assez rapide
Inconvénient :
Performance ne correspondant pas à des devices réels
Les environnements réels sont des téléphones mis à disposition par les outils de monitoring.
Avantage :
Performance identique aux devices réels
Inconvénients :
Coûts plus importants
Difficulté d’être représentatif de l’ensemble des devices des utilisateurs.
Les conseils des experts GREENSPECTOR
La clé est de détecter au plus tôt les problèmes de performance avant qu’ils n’affectent vos utilisateurs finaux. Il est donc nécessaire d’utiliser des outils de monitoring synthétique. Les outils de développement permettront de compléter l’analyse des problèmes de performance. Afin d’être représentatif de l’usage final de l’application, il sera nécessaire de mettre en place la bonne stratégie : tests fonctionnels à minima, exécution sur un échantillon représentatif de devices réels d’utilisateurs, simulation de différentes conditions de communication… Les outils RUM permettront de confirmer et compléter les hypothèses.
Les utilisateurs de GREENSPECTOR ont la possibilité d’appliquer cette stratégie via différents modules :
Le match d’aujourd’hui opposera deux applications de la catégorie des services de vidéo à la demande. En effet, les combattants sont l’application Amazon Prime Video et Netflix.
Dans le coin gauche Amazon Prime Video, créee en 2006, est le service de vidéo à la demande créé par le géant Amazon, principal concurrent de Netflix sur le marché.
Dans le coin droit Netflix, créée en 1997, est aujourd’hui l’application incontournable quand il s’agit de regarder un film ou une série sur son smartphone.
La pesée
A la pesée Amazon Prime Video est l’application la plus lourde avec un poids de 107 Mo. Sa rivale Netflix est nettement plus légère avec 77 Mo.
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.
Le début de match est assez serré mais Amazon Prime Video prend un léger avantage, avec une phase de lancement qui consomme 0.8% moins de batterie. Le combat avance, avec le visionnage d’un film pendant 1 minute, cette fois-ci Netflix réagit et retourne la situation en consommant 4.3% de moins qu’Amazon Prime Video. Pour l’instant le suspens est à son comble puisqu’aucun des concurrents ne semble sortir son épingle du jeu. La confrontation se termine par deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Durant la phase d’inactivité en arrière-plan, Amazon Prime vidéo domine son adversaire en consommant 8% moins d’énergie. En revanche, pendant la phase d’inactivité au premier-plan, c’est Netflix qui consomme 3.5% de moins.
La cloche retentit, fin du match ! Les combattants ayant tous les deux gagné 2 rounds, la décision finale se fera aux points.
Le vainqueur
Après cumul des points et malgré un score extrêmement serré c’est Netflix qui est déclarée vainqueur par les juges, 12.1 mAh à 12.4 mAh.
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, recherche d’un film, visionnage du film pendant 1 minute). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Retrouvez la battle de la semaine dernière : Amazon vs Cdiscount) Des idées de battles ? Contactez-nous !
Nous nous intéressons cette semaine aux applications gestion de budget : Bankin et Linxo. Principalement créées par des startups et véritable succès des fintechs, les applications de gestion de budget sont récentes sur le marché bancaire. Se basant sur un système d’aggrégation de comptes, elles simplifient la pluralité bancaire des consommateurs en affichant sur un même écran les comptes tenus dans des établissements différents. Elles permettent également aux utilisateurs de gérer leurs finances et budget en catégorisant les dépenses et alertant si besoin à l’aide de statistiques prévisionnelles.
Dans le coin gauche Bankin, créé en 2011 et comptant plus de 3.2 millions d’utilisateurs, la société Bankin se targue d’être le seul acteur indépendant des banques en Europe.
Dans le coin droit Linxo, le principal concurrent de Bankin, elle fut créé en 2010 et compte plus de 2.8 millions d’utilisateurs.
La pesée
A la pesée Linxo est l’application la plus lourde avec un poids de 70 Mo. Sa rivale Bankin est plus légère avec un poids de 65 Mo, soit 7% de moins.
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.
Dans la première partie de l’affrontement qui consiste à mesurer l’impact de la phase de lancement de l’application, c’est Linxo qui est en-tête en consommant 13% de moins que Bankin. La différence de consommation est très marquée sur la phase de consultation des comptes. En effet, c’est Bankin (6.4 mAh) qui reprend l’avantage et mets Linxo (11 mAh) K.O avec une consommation inférieure de 41%. Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons mis en place deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Durant la phase d’inactivité en arrière-plan, il s’agit d’une égalité parfaite, les deux adversaires consomment tous les deux 1.1 mAh. C’est Linxo qui gagne la dernière manche en consommant 49% de moins que Bankin sur la phase d’inactivité en premier plan.
La cloche retentit, fin du match !
Le vainqueur
Après un combat rudement mené, l’application Bankin est déclarée victorieuse face à sa rivale Linxo sur un score global de 10.8 mAh à 14.7 mAh, soit en consommant 26% moins d’énergie.
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, consultation des dernières opérations sur le compte courant). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Retrouvez la battle de la semaine dernière : ADA vs Europcar Des idées de battles ? Contactez-nous !
L’année 2018 a été une année record pour le marché des applications mobiles, avec plus de 113 milliards de téléchargements dans le monde entier, soit + 10 % par rapport à 2017. Ce sont les applications de partage de vidéos et de “casual games” qui ont été le plus téléchargées (Source : AppAnnie). Si l’empreinte carbone des serveurs de stockage augmente et impacte fortement l’environnement, les applications mobiles deviennent elles aussi de plus en plus énergivores car gourmandes en ressources techniques (RAM, CPU, Data, …). GREENSPECTOR a passé au crible la consommation énergétique des applications mobiles de “casual games”. En tête de ce classement, Candy Crush Saga est le plus économe en énergie.
La consommation d’énergie du numérique est en hausse de 9% par an, selon le rapport sur l’impact environnemental du numérique publié le 4 octobre par The Shift Project, think tank de la transition carbone. La part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales est passée de 2,5 % en 2013 à 3,7 % en 2018, représentant une augmentation de 450 millions de tonnes dans l’OCDE. En cause les data centers qui hébergent les softs et les données, mais aussi l’usage des terminaux et des réseaux. « L’impact énergétique du visionnage de la vidéo est environ 1.500 fois plus grand que la simple consommation électrique du smartphone lui-même », illustre le rapport.
Dans l’étude réalisée en partenariat avec Atos, sur le top 30 des applications les plus consommatrices en énergie, nous avons également identifié que les applications de jeux vidéo font partie des applications les plus consommatrices, après celles des réseaux sociaux et des navigateurs. Cette consommation a un impact important sur l’autonomie de la batterie et donc sur l’expérience utilisateur : la baisse du niveau de sa batterie influe sur le temps de jeu restant avant recharge.
Résultats
Subway Surfers, en dernière place du classement, consomme quasiment deux fois plus que Candy Crush Saga ;
si Candy Crush Saga tournait en continu sur un smartphone pendant 60 minutes, l’application consommerait 19% de batterie, contre près de 40 % pour Subway Surfers.
La forte consommation en énergie et en ressources de certaines applications s’explique par :
les jeux 3D du type Temple Run 2, My Talking Tom ou Subway Surfers ont tendance à être plus consommateurs que les jeux 2D comme Candy Crush Saga, Hill Climb Racing ou Pou ;
certaines applications intègrent des publicités intempestives qui viennent perturber l’expérience utilisateur et augmenter la consommation énergétique, d’aurtres proposent de visualiser des vidéos publicitaires afin de gagner des récompenses dans le jeu.
Si l’on compare la consommation énergétique de ces applications mobiles de jeux vidéo à un jeu de plateforme plus lourd (comme Rayman Adventures par exemple, développé par Ubisoft), ce dernier se trouverait dans la moyenne de consommation : il consommerait 24% de batterie et la moyenne se trouve à 26%. Seule la capacité de stockage de l’appareil (poids de l’application installée) serait plus impactée.
Pour ceux qui aiment les chiffres
Application
Version
Téléchargements
Note Playstore
Poids de l’application (Mo)
Données échangées (Mo)
Mémoire occupée (Mo)
Consommation énergie scénario (mAh)
8 Ball Pool
4.3.1
100 000 000+
4.5
165
0.77
189.4
16.3
Candy Crush Saga
1.147.0.2
500 000 000+
4.5
132
0.22
254.8
12.2
Clash of Clans
11.446.11
500 000 000+
4.6
135
0.8
488.8
14.3
Clash Royale
2.6.1
100 000 000+
4.5
128
0.126
261.9
14.9
Fruit Ninja
2.7.2.504834
100 000 000+
4.3
140
6.03
294.4
14.8
Hill Climb Racing
1.41.0
500 000 000+
4.4
107
8.59
211.1
11.7
Minion Rush
6.4.1
100 000 000+
4.5
210
1.51
182.1
18.2
MyTalkingTom
5.2.3.326
500 000 000+
4.5
188
2.03
450
20.7
Pokemon Go
0.137.2
100 000 000+
4.1
218
0.271
450
15.4
Pou
1.4.77
500 000 000+
4.3
43
0.83
139.8
13.9
Temple Run 2
1.55.3
500 000 000+
4.1
120
16.65
280.5
16.3
Subway Surfers
1.100.0
1 000 000 000+
4.5
165
35.75
320.9
23
Rayman Adventures
3.9.0
10 000 000+
4.6
524
1.34
326.6
15.5
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire le 3 Avril 2019 sur un smartphone Nexus 6 sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, lancement du jeu). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”). Cette méthodologie permet d’estimer la complexité applicative embarquée et son impact énergétique en phase d’usage.
Note : Retrouvez nos derniers articles comparatifs des applications :
En ces temps caniculaires, il nous a semblé bon d’organiser un match opposant les applications qui font la pluie et le beau temps dans nos smartphones. En effet, le duel oppose aujourd’hui l’application La Chaîne Météo et l’application Météo France.
Dans le coin gauche La Chaîne Météo, application météorologique française appartenant à la société Météoconsult.
Dans le coin droit Météo France, application du service officiel de météorologie et climatologie en France.
La pesée
A la pesée Météo France est l’application la plus lourde avec un poids de 113 Mo. Avec 101 Mo La Chaîne Météo est 11% plus légère. Ces deux applications sont néanmoins des poids lourds pour votre espace de stockage.
Le combat
Maintenant que toutes les lumières sont sur les combattants, le match peut enfin commencer.
Dès le début de l’opposition La Chaîne Météo prend un net avantage sur son adversaire, avec une phase de lancement qui consomme 29% moins de batterie. Le combat avance, avec le scénario de consultation de la météo dans sa ville, et une fois de plus La Chaîne météo écrase sa rivale en consommant 39% de moins, du jamais vu pour l’instant lors d’une battle. Le match est à sens unique, et on ne voit pas comment Météo France pourrait retourner la situation. La confrontation se termine par deux rounds d’observation des phases de repos de chaque adversaire durant lesquels La Chaîne Météo continue le récital en consommant à chaque fois moins d’énergie que Météo France.
La cloche sonne, fin du match ! Un combat maitrisé de A à Z par La Chaîne Météo qui est le grand vainqueur du jour.
Le vainqueur
Pour cette nouvelle battle, nous avons assisté à une leçon. En effet, La Chaîne Météo l’emporte facilement 14.9 mAh à 23.3 mAh devant Météo France sur laquelle s’abat une pluie de coups, en consommant globalement près de 36% d’énergie en moins.
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, recherche d’une ville, consultation de la météo dans sa ville, navigation dans les onglets). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Retrouvez la battle de la semaine dernière : Amazon vs Cdiscount Des idées de battles ? Contactez-nous !
La battle de la semaine opposera cette fois-ci deux applications de m-commerce. En effet, il s’agit d’un duel entre l’application française Cdiscount et l’application américaine Amazon.
Dans le coin gauche Amazon, créée en 1994, est une entreprise américaine, leader mondial du e-commerce.
Dans le coin droit Cdiscount, créée en 1998, est une entreprise française, principale challenger d’Amazon en France.
La pesée
A la pesée Amazon est l’application la plus lourde avec un poids de 156 Mo. Avec 117 Mo Cdiscount pèse 1.3 fois moins lourd que son rival… mais c’est relatif car ces deux concurrents se classent résolument dans la catégorie des « super-lourds ».
Le combat
Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.
En début de match Cdiscount montre qu’elle n’est pas venue faire de la figuration, avec une phase de lancement qui consomme 9% moins de batterie. Le combat avance, avec le scénario d’achat d’un article, encore une fois Cdiscount consomme 16% de moins que sa rivale. C’est un coup dur pour l’américaine qui est sonnée mais ne s’avoue pas encore vaincue. La confrontation se termine par deux rounds d’observation des phases de repos de chaque adversaire durant lesquels Cdiscount assène le coup de grâce à Amazon en consommant moins d’énergie à chaque fois… KO!
Le gong retentit, fin du match ! Sans réelle surprise au vu du combat, l’application Cdiscount est déclarée vainqueure.
Le vainqueur
Pour cette deuxième battle, nous avons assisté à un combat dominé du début à la fin par Cdiscount qui l’emporte 19.8 mAh à 23 mAh devant Amazon, en consommant globalement près de 14% d’énergie en moins. Notez néanmoins que ces deux applications sont globalement très consommatrices et également lourdes pour votre espace de stockage.
Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, recherche d’un article, scroll sur la page de résultats, sélection d’un article, ajout dans le panier). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).
Retrouvez la battle de la semaine dernière : OuiSncf vs Trainline Des idées de battles ? Contactez-nous !
Greenspector may use cookies to improve your experience. We are careful to only collect essential information to better understand your use of our website.
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience.
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.