AirBnb vs Booking

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Le match d’aujourd’hui opposera deux applications de la catégorie voyages et infos locales spécialisées dans la réservation de logements. En effet, les combattants sont les applications AirBnb et Booking.

Dans le coin gauche AirBnb, créee en 2007, est une plateforme communautaire de location et de réservation de logements entre particuliers.

Dans le coin droit Booking, créée en 1996, est une plateforme de réservation de logements en ligne.

La pesée

A la pesée AirBnb est l’application la plus lourde avec un poids de 202 Mo. Sa rivale Booking est presque deux fois plus légère avec 104 Mo.

Le combat

Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.

Dans la première partie de l’affrontement qui consiste à mesurer l’impact de la phase de lancement de l’application, c’est Booking qui prend l’avantage, en consommant deux fois moins de batterie qu’AirBnb. La deuxième partie, consiste à rechercher un logement selon certains critères et à commencer une réservation. Cette fois encore c’est Booking qui l’emporte, mais de justesse, en consommant seulement 1% de moins que sa rivale. Jusqu’ici Booking domine les débats. La confrontation se termine par deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Durant la phase d’inactivité en arrière-plan et en premier plan, Booking l’emporte un fois encore en consommant 18% et 10% moins d’énergie.

La cloche retentit, fin du match ! C’est l’application Booking qui semble s’imposer au terme d’un combat maîtrisé.

Le vainqueur

Sur une décision unanime, Booking remporte la victoire face à AirBnb en gagnant 14.9 mAh à 16.7 mAh, soit en consommation 12% moins d’énergie que sa rivale.

Pour ceux qui aiment les chiffres

ApplicationVersionTéléchargementsNote PlaystorePoids de l’application (Mo)Données échangées (Mo)Mémoire (Mo)Consommation en énergie (mAh)
AirBnb19.2750 000 000+4.52026.8274.616.7
Booking18.3100 000 000+4.71043.6226.914.9

L’application Booking consomme 2x plus qu’une application telle que Spotify. Sa consommation est presque équivalente à une application comme Clash Of Clans. La consommation d’AirBnb est équivalente à celle d’une application comme UC Browser (https://play.google.com/store/apps/details?id=com.UCMobile.intl). (Source : Étude sur la consommation énergétique des 30 applications les plus populaires au monde)

Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, recherche d’un logement, sélection du logement, réservation). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).

Retrouvez la battle de la semaine dernière : Amazon Prime vs Netflix)
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Consommation énergétique des 30 applications mobiles les plus populaires au monde

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Tous nos usages numériques ont un impact de consommation d’énergie et de manière plus globale en ressources techniques (RAM, CPU, Data, …). L’impact environnemental du numérique est aujourd’hui important et surtout en forte progression. Aujourd’hui, selon le rapport du Shift Projet, l’impact du numérique en termes de Gaz à effet de serre représente 3,7 % de la totalité des émissions (GES) sur la planète et pourrait représenter selon les hypothèses, entre 7 et 8,5 % en 2025, soit l’équivalent des émissions de GES des véhicules légers sur la planète (8 % des GES). Ceci est renforcé par une croissance annuelle de 8 % qui reste et restera soutenue malgré des progrès technologiques.

L’accès à l’information, aux contenus, aux services, se fait aujourd’hui en majorité sur smartphone qui est devenu le faire de lance de l’activité numérique. On se connecte de plus en plus nombreux, de partout, et à tout moment.

Aujourd’hui, la consommation des smartphones, (incluant la phase d’usage et la phase de fabrication) représente 11 % de la consommation d’énergie du numérique. Point sensible de cette consommation d’énergie pour le smartphone qui se situe au niveau de la batterie et fait l’objet de toute notre attention et de celles des fabricants de smartphone. On accuse souvent nos smartphones de manque et/ou de perte d’autonomie … Pourtant ce sont les applications installées sur le smartphone qui consomment ! … et qui dégradent aussi sa capacité de batterie dans le temps. Les applications mobiles sont aujourd’hui utilisées, pour les plus déployées, par des milliards de personnes (plus de 5 milliards d’utilisateurs de mobile). Aujourd’hui, une application comme Facebook, la plus populaire, est utilisée par plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs par mois sur smartphone. L’impact de ces applications est donc considérable et une amélioration sensible de la sobriété de l’une d’entre elles peut avoir des conséquences rapidement très positives sur les impacts écologiques.

Dans le cadre du Vivatech 2019, avec notre partenaire ATOS, nous avons souhaité sensibiliser les gros acteurs numériques en réalisant un benchmark de la consommation de ressources et énergie des 30 applications les plus populaires.

5 points clés de cette étude :

  • Le pré-chargement des données de la timeline est facteur de consommation. Le fait que ce contenu soit de type video comme TikTok en fait une application consommatrice pour le device mais encore pus sur le réseau et le datacenter. Une hérésie écologique quand on sait que cette application est utilisée par des millions de personnes dans le monde.

La navigation Web consomme beaucoup d’énergie car les pages intègrent beaucoup de scripts, de plus en plus (trackers, publicités, fonctionnalités différenciantes, …) qui ne sont pas bien gérés par le matériel du smartphone. Téléphoner consomme deux fois moins en moyenne que de surfer.

Dans chaque catégorie d’applications des écarts importants existent pour des fonctionnalités proches ce qui peut traduire des gâchis évitables et donc gains d’optimisations accessibles. 30-40 % ?

Oui, écouter de la musique sur Youtube est une « erreur » écologique quand on connait la consommation d’un Spotify. Des fonctionnalités « écoute de musique sans image » favorisées sur les players video sont attendues.

La consommation électrique mondiale du numérique est à l’échelle d’un continent (Russie + Japon réunis), celle de l’usage des applications sur smartphones est celle d’un pays d’Europe (équivalent de l’Irlande). 1/3 de gain envisageable quand on positionne la moyenne de la catégorie sur la plus faible consommation de la catégorie (fonctionnalité équivalente). A l’échelle mondiale, une tranche nucléaire évitée. Pour nos smartphones, 2 à 3 heures d’autonomie en plus !

Mesurer la performance des applications mobiles : monitoring synthétique ou real user monitoring ?

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La « digitalisation » des entreprises et particulièrement l’offre de plus en plus importante d’applications numériques, rendent le critère de qualité des applications mobiles de plus en plus nécessaire. La performance est dans ce cadre un critère de contrôle obligatoire. Sans cela, les risques sont nombreux pour les concepteurs d’applications : désinstallations, taux d’attrition en hausse, échec de projet, chiffre d’affaires en baisse…

Mais le fait de tester la performance des applications mobiles n’est pas aussi simple que de tester une application classique comme en avait l’habitude les équipes des DSI. En effet de plus en plus, les applications mobiles sont d’une part exécutées dans un environnement contraint (en termes de batterie, ressources…) et d’autre part, elles intègrent des services tiers qui sont complexes à maîtriser. Au final, avec des serveurs répondant en moins de 200ms, on arrive très souvent à des temps de réponses des applications malheureusement supérieurs à 3s.

Pour répondre à ce problème, il est important de bien comprendre les méthodes utilisées par les outils de ce marché en constante évolution.

Outils de monitoring vs outils de développement

Tester la performance de son application reste possible et accessible, surtout avec les SDK et les IDE de développement (Xcode, Android Studio…). Pour aller plus loin, de nombreuses solutions sont disponibles en open source. Cependant, cette approche nécessite de lancer des tests manuels sur son téléphone.

Avantages :

  • Mesure de la performance pendant le développement
  • Analyse détaillée possible dès détection d’un problème

Inconvénients :

  • Mesure assez aléatoire et pas forcément reproductible
  • Nécessite un smartphone de test à disposition

Les outils de monitoring permettent d’industrialiser la démarche de mesure de la performance en se basant sur des agents qui prennent la place du développeur.

Outils de monitoring synthétique vs outil de monitoring en usage réel (Real User Monitoring)

Les outils de monitoring synthétique sont des outils qui testent la performance des solutions dans des cas d’usages proches de ceux d’un utilisateur. Pour cela, des agents extérieurs stimulent l’application dans un environnement soit simulé soit réel (Emulateurs ou fermes de devices). L’avantage de cette solution est de surveiller la performance en continu. Cette approche s’applique même avant la mise en production de la solution ou avant que les utilisateurs finaux soient présents.

Avantages :

  • Remontée de la performance avant la mise en production
  • Mesure en continue pour l’identification des problèmes

Inconvénients :

  • Simulation pas nécessairement représentative de l’usage réel de l’application par les utilisateurs finaux
  • Nécessité d’utiliser des devices en continu pour faire tourner le monitoring

Les outils RUM remontent la performance réelle des utilisateurs. Cela nécessite l’intégration d’un agent dans l’application. Cette intégration permet la remontée d’autres métriques : parcours utilisateur, usages de l’application…

Avantage :

  • Vision réelle de la performance des applications

Inconvénients :

  • Impact de l’agent sur la performance de l’application
  • Détection trop tardive des problèmes
  • Trop d’informations lors de l’analyse des problèmes

Tests techniques vs tests fonctionnels pour les outils de monitoring

La simulation de l’application dans les outils de monitoring nécessite des tests automatiques. La solution la plus simple à mettre en œuvre repose sur les tests techniques : Lancement de l’application, ouverture de pages…

Avantages :

  • Mise en œuvre immédiate
  • Tests standards permettent d’identifier facilement des problèmes ou de se comparer avec des applications concurrentes

Inconvénient :

  • Tests pas forcément adaptés aux spécificités et au fonctionnel de l’application
  • Certains outils proposent d’effectuer des tests fonctionnels pour suivre la consommation. Le parcours utilisateur est alors simulé ou réellement effectué. Cela nécessite de scripter les actions de l’utilisateur. Généralement les outils se basent sur des technologies de script standardisés.

Avantages :

  • Simulation proche du parcours réel de l’utilisateur
  • Mutualisation des tests développés pour d’autres usages (tests fonctionnels par exemple)

Inconvénient :

  • Nécessité de développer les tests automatiques au préalable

NB : Des outils permettent de simuler une suite de requête vers les serveurs. Cette pratique issue des technologies serveurs (par exemple Jmeter) permet de tester plus la partie serveur mais est peu adaptée à la mobilité. En effet, elle ne permet pas de prendre en compte la complexité des plateformes mobiles.

Environnement émulé ou physique

Les environnements émulés (ou virtuels) sont identiques aux émulateurs de développement.

Avantage :

  • Mise en place assez rapide

Inconvénient :

  • Performance ne correspondant pas à des devices réels

Les environnements réels sont des téléphones mis à disposition par les outils de monitoring.

Avantage :

  • Performance identique aux devices réels

Inconvénients :

  • Coûts plus importants
  • Difficulté d’être représentatif de l’ensemble des devices des utilisateurs.

Les conseils des experts GREENSPECTOR

La clé est de détecter au plus tôt les problèmes de performance avant qu’ils n’affectent vos utilisateurs finaux. Il est donc nécessaire d’utiliser des outils de monitoring synthétique. Les outils de développement permettront de compléter l’analyse des problèmes de performance. Afin d’être représentatif de l’usage final de l’application, il sera nécessaire de mettre en place la bonne stratégie : tests fonctionnels à minima, exécution sur un échantillon représentatif de devices réels d’utilisateurs, simulation de différentes conditions de communication… Les outils RUM permettront de confirmer et compléter les hypothèses.

Les utilisateurs de GREENSPECTOR ont la possibilité d’appliquer cette stratégie via différents modules :

Amazon Prime Video vs Netflix

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Le match d’aujourd’hui opposera deux applications de la catégorie des services de vidéo à la demande. En effet, les combattants sont l’application Amazon Prime Video et Netflix.

Dans le coin gauche Amazon Prime Video, créee en 2006, est le service de vidéo à la demande créé par le géant Amazon, principal concurrent de Netflix sur le marché.

Dans le coin droit Netflix, créée en 1997, est aujourd’hui l’application incontournable quand il s’agit de regarder un film ou une série sur son smartphone.

La pesée

A la pesée Amazon Prime Video est l’application la plus lourde avec un poids de 107 Mo. Sa rivale Netflix est nettement plus légère avec 77 Mo.

Le combat

Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.

Le début de match est assez serré mais Amazon Prime Video prend un léger avantage, avec une phase de lancement qui consomme 0.8% moins de batterie. Le combat avance, avec le visionnage d’un film pendant 1 minute, cette fois-ci Netflix réagit et retourne la situation en consommant 4.3% de moins qu’Amazon Prime Video. Pour l’instant le suspens est à son comble puisqu’aucun des concurrents ne semble sortir son épingle du jeu. La confrontation se termine par deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Durant la phase d’inactivité en arrière-plan, Amazon Prime vidéo domine son adversaire en consommant 8% moins d’énergie. En revanche, pendant la phase d’inactivité au premier-plan, c’est Netflix qui consomme 3.5% de moins.

La cloche retentit, fin du match ! Les combattants ayant tous les deux gagné 2 rounds, la décision finale se fera aux points.

Le vainqueur

Après cumul des points et malgré un score extrêmement serré c’est Netflix qui est déclarée vainqueur par les juges, 12.1 mAh à 12.4 mAh.

Pour ceux qui aiment les chiffres

ApplicationVersionTéléchargementsNote PlaystorePoids de l’application (Mo)Données échangées (Mo)Mémoire (Mo)Consommation en énergie (mAh)
Amazon Prime Video3.0.253.182041100 000 000+4.310773.9414.612.4
Netflix7.16.1500 000 000+4.577192.1286.712.1

L’application Netflix consomme 2x plus qu’une application telle que Discord. Leur consommation est presque équivalente à celle d’un Microsoft outlook ou d’un Yahoo Mail. (Source : Étude sur la consommation énergétique des 30 applications les plus populaires au monde)

Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, recherche d’un film, visionnage du film pendant 1 minute). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).

Retrouvez la battle de la semaine dernière : Amazon vs Cdiscount)
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Bankin vs Linxo

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Nous nous intéressons cette semaine aux applications gestion de budget : Bankin et Linxo. Principalement créées par des startups et véritable succès des fintechs, les applications de gestion de budget sont récentes sur le marché bancaire. Se basant sur un système d’aggrégation de comptes, elles simplifient la pluralité bancaire des consommateurs en affichant sur un même écran les comptes tenus dans des établissements différents. Elles permettent également aux utilisateurs de gérer leurs finances et budget en catégorisant les dépenses et alertant si besoin à l’aide de statistiques prévisionnelles.

Dans le coin gauche Bankin, créé en 2011 et comptant plus de 3.2 millions d’utilisateurs, la société Bankin se targue d’être le seul acteur indépendant des banques en Europe.

Dans le coin droit Linxo, le principal concurrent de Bankin, elle fut créé en 2010 et compte plus de 2.8 millions d’utilisateurs.

La pesée

A la pesée Linxo est l’application la plus lourde avec un poids de 70 Mo. Sa rivale Bankin est plus légère avec un poids de 65 Mo, soit 7% de moins.

Le combat

Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.

Dans la première partie de l’affrontement qui consiste à mesurer l’impact de la phase de lancement de l’application, c’est Linxo qui est en-tête en consommant 13% de moins que Bankin. La différence de consommation est très marquée sur la phase de consultation des comptes. En effet, c’est Bankin (6.4 mAh) qui reprend l’avantage et mets Linxo (11 mAh) K.O avec une consommation inférieure de 41%. Pour mettre un terme à cette confrontation, nous avons mis en place deux rounds décisifs d’observation des phases de repos de chaque adversaire. Durant la phase d’inactivité en arrière-plan, il s’agit d’une égalité parfaite, les deux adversaires consomment tous les deux 1.1 mAh. C’est Linxo qui gagne la dernière manche en consommant 49% de moins que Bankin sur la phase d’inactivité en premier plan.

La cloche retentit, fin du match !

Le vainqueur

Après un combat rudement mené, l’application Bankin est déclarée victorieuse face à sa rivale Linxo sur un score global de 10.8 mAh à 14.7 mAh, soit en consommant 26% moins d’énergie.

Pour ceux qui aiment les chiffres

ApplicationVersionTéléchargementsNote PlaystorePoids de l’application (Mo)Données échangées (Ko)Mémoire (Mo)Consommation en énergie (mAh)
Bankin3.12.41 000 000+4.511136160.510.8
Linxo6.6.1500 000+4.470296.3121.114.7

Sur un scénario d’utilisation de 1 minute, Bankin consomme 8% plus qu’une application comme Discord. La consommation de Linxo est, elle, équivalente à une application telle que Snapchat. (Source : Étude sur la consommation énergétique des 30 applications les plus populaires au monde)

Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, consultation des dernières opérations sur le compte courant). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).

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Palmarès 2019 des jeux-vidéo sur mobile : 12 applications passées au crible

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L’année 2018 a été une année record pour le marché des applications mobiles, avec plus de 113 milliards de téléchargements dans le monde entier, soit + 10 % par rapport à 2017. Ce sont les applications de partage de vidéos et de “casual games” qui ont été le plus téléchargées (Source : AppAnnie). Si l’empreinte carbone des serveurs de stockage augmente et impacte fortement l’environnement, les applications mobiles deviennent elles aussi de plus en plus énergivores car gourmandes en ressources techniques (RAM, CPU, Data, …). GREENSPECTOR a passé au crible la consommation énergétique des applications mobiles de “casual games”. En tête de ce classement, Candy Crush Saga est le plus économe en énergie.

La consommation d’énergie du numérique est en hausse de 9% par an, selon le rapport sur l’impact environnemental du numérique publié le 4 octobre par The Shift Project, think tank de la transition carbone. La part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales est passée de 2,5 % en 2013 à 3,7 % en 2018, représentant une augmentation de 450 millions de tonnes dans l’OCDE. En cause les data centers qui hébergent les softs et les données, mais aussi l’usage des terminaux et des réseaux. « L’impact énergétique du visionnage de la vidéo est environ 1.500 fois plus grand que la simple consommation électrique du smartphone lui-même », illustre le rapport.

Dans l’étude réalisée en partenariat avec Atos, sur le top 30 des applications les plus consommatrices en énergie, nous avons également identifié que les applications de jeux vidéo font partie des applications les plus consommatrices, après celles des réseaux sociaux et des navigateurs. Cette consommation a un impact important sur l’autonomie de la batterie et donc sur l’expérience utilisateur : la baisse du niveau de sa batterie influe sur le temps de jeu restant avant recharge.

Résultats

Subway Surfers, en dernière place du classement, consomme quasiment deux fois plus que Candy Crush Saga ;

si Candy Crush Saga tournait en continu sur un smartphone pendant 60 minutes, l’application consommerait 19% de batterie, contre près de 40 % pour Subway Surfers.

La forte consommation en énergie et en ressources de certaines applications s’explique par :

  • les jeux 3D du type Temple Run 2, My Talking Tom ou Subway Surfers ont tendance à être plus consommateurs que les jeux 2D comme Candy Crush Saga, Hill Climb Racing ou Pou ;
  • certaines applications intègrent des publicités intempestives qui viennent perturber l’expérience utilisateur et augmenter la consommation énergétique, d’aurtres proposent de visualiser des vidéos publicitaires afin de gagner des récompenses dans le jeu.

Si l’on compare la consommation énergétique de ces applications mobiles de jeux vidéo à un jeu de plateforme plus lourd (comme Rayman Adventures par exemple, développé par Ubisoft), ce dernier se trouverait dans la moyenne de consommation : il consommerait 24% de batterie et la moyenne se trouve à 26%. Seule la capacité de stockage de l’appareil (poids de l’application installée) serait plus impactée.

Pour ceux qui aiment les chiffres

ApplicationVersionTéléchargementsNote PlaystorePoids de l’application (Mo)Données échangées (Mo)Mémoire occupée (Mo)Consommation énergie scénario (mAh)
8 Ball Pool4.3.1100 000 000+4.51650.77189.416.3
Candy Crush Saga1.147.0.2500 000 000+4.51320.22254.812.2
Clash of Clans11.446.11500 000 000+4.61350.8488.814.3
Clash Royale2.6.1100 000 000+4.51280.126261.914.9
Fruit Ninja2.7.2.504834100 000 000+4.31406.03294.414.8
Hill Climb Racing1.41.0500 000 000+4.41078.59211.111.7
Minion Rush6.4.1100 000 000+4.52101.51182.118.2
MyTalkingTom5.2.3.326500 000 000+4.51882.0345020.7
Pokemon Go0.137.2100 000 000+4.12180.27145015.4
Pou1.4.77500 000 000+4.3430.83139.813.9
Temple Run 21.55.3500 000 000+4.112016.65280.516.3
Subway Surfers1.100.01 000 000 000+4.516535.75320.923
Rayman Adventures3.9.010 000 000+4.65241.34326.615.5

Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire le 3 Avril 2019 sur un smartphone Nexus 6 sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, lancement du jeu). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”). Cette méthodologie permet d’estimer la complexité applicative embarquée et son impact énergétique en phase d’usage.

Note : Retrouvez nos derniers articles comparatifs des applications :

Bankin vs Linxo

Deezer vs Spotify

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La Chaîne Météo vs Météo France

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En ces temps caniculaires, il nous a semblé bon d’organiser un match opposant les applications qui font la pluie et le beau temps dans nos smartphones. En effet, le duel oppose aujourd’hui l’application La Chaîne Météo et l’application Météo France.

Dans le coin gauche La Chaîne Météo, application météorologique française appartenant à la société Météoconsult.

Dans le coin droit Météo France, application du service officiel de météorologie et climatologie en France.

La pesée

A la pesée Météo France est l’application la plus lourde avec un poids de 113 Mo. Avec 101 Mo La Chaîne Météo est 11% plus légère. Ces deux applications sont néanmoins des poids lourds pour votre espace de stockage.

Le combat

Maintenant que toutes les lumières sont sur les combattants, le match peut enfin commencer.

Dès le début de l’opposition La Chaîne Météo prend un net avantage sur son adversaire, avec une phase de lancement qui consomme 29% moins de batterie. Le combat avance, avec le scénario de consultation de la météo dans sa ville, et une fois de plus La Chaîne météo écrase sa rivale en consommant 39% de moins, du jamais vu pour l’instant lors d’une battle. Le match est à sens unique, et on ne voit pas comment Météo France pourrait retourner la situation. La confrontation se termine par deux rounds d’observation des phases de repos de chaque adversaire durant lesquels La Chaîne Météo continue le récital en consommant à chaque fois moins d’énergie que Météo France.

La cloche sonne, fin du match ! Un combat maitrisé de A à Z par La Chaîne Météo qui est le grand vainqueur du jour.

Le vainqueur

Pour cette nouvelle battle, nous avons assisté à une leçon. En effet, La Chaîne Météo l’emporte facilement 14.9 mAh à 23.3 mAh devant Météo France sur laquelle s’abat une pluie de coups, en consommant globalement près de 36% d’énergie en moins.

Pour ceux qui aiment les chiffres

ApplicationVersionTéléchargementsNote PlaystorePoids de l’application (Mo)Données échangées (Mo)Mémoire (Mo)Consommation en énergie (mAh)
La Chaîne Météo6.2.75 000 000+4.21016.1291.14.9
Méteo France6.2.15 000 000+3.91138.7262.123.3

L’application Météo France consomme plus de 3x plus qu’une application telle que spotify. La consommation de La Chaîne Météo est équivalente à celle d’un Samsung internet browser et celle de météo france est presque équivalente à celle de Tik Tok. (Source : Étude sur la consommation énergétique des 30 applications les plus populaires au monde)

Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, recherche d’une ville, consultation de la météo dans sa ville, navigation dans les onglets). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).

Retrouvez la battle de la semaine dernière : Amazon vs Cdiscount
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Amazon vs Cdiscount

Reading Time: 2 minutes

La battle de la semaine opposera cette fois-ci deux applications de m-commerce. En effet, il s’agit d’un duel entre l’application française Cdiscount et l’application américaine Amazon.

Dans le coin gauche Amazon, créée en 1994, est une entreprise américaine, leader mondial du e-commerce.

Dans le coin droit Cdiscount, créée en 1998, est une entreprise française, principale challenger d’Amazon en France.

La pesée

A la pesée Amazon est l’application la plus lourde avec un poids de 156 Mo. Avec 117 Mo Cdiscount pèse 1.3 fois moins lourd que son rival… mais c’est relatif car ces deux concurrents se classent résolument dans la catégorie des « super-lourds ».

Le combat

Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.

En début de match Cdiscount montre qu’elle n’est pas venue faire de la figuration, avec une phase de lancement qui consomme 9% moins de batterie. Le combat avance, avec le scénario d’achat d’un article, encore une fois Cdiscount consomme 16% de moins que sa rivale. C’est un coup dur pour l’américaine qui est sonnée mais ne s’avoue pas encore vaincue. La confrontation se termine par deux rounds d’observation des phases de repos de chaque adversaire durant lesquels Cdiscount assène le coup de grâce à Amazon en consommant moins d’énergie à chaque fois… KO!

Le gong retentit, fin du match ! Sans réelle surprise au vu du combat, l’application Cdiscount est déclarée vainqueure.

Le vainqueur

Pour cette deuxième battle, nous avons assisté à un combat dominé du début à la fin par Cdiscount qui l’emporte 19.8 mAh à 23 mAh devant Amazon, en consommant globalement près de 14% d’énergie en moins.
Notez néanmoins que ces deux applications sont globalement très consommatrices et également lourdes pour votre espace de stockage.

Pour ceux qui aiment les chiffres

ApplicationVersionTéléchargementsNote PlaystorePoids de l’application (Mo)Données échangées (Mo)Mémoire (Mo)Consommation en énergie (mAh)
Amazon61.04100 000 000+4.315615.57334.4923.06
Cdiscount485 000 000+4.11172.12522.3019.84

L’application Amazon consomme 3x plus qu’une application telle que Spotify. Leur consommation est presque équivalente à celle d’un Opera Mini ou d’un Tik Tok. (Source : Étude sur la consommation énergétique des 30 applications les plus populaires au monde)

Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, recherche d’un article, scroll sur la page de résultats, sélection d’un article, ajout dans le panier). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).

Retrouvez la battle de la semaine dernière : OuiSncf vs Trainline
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Le Top 10 des mythes du numérique sobre

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Je travaille depuis plus de 8 ans dans le GreenIT et j’ai pu constater dernièrement que plusieurs études et initiatives se sont lancées. C’est très positif et cela montre qu’il y a une vraie dynamique pour changer l’impact du numérique. Toutes les actions qu’elles soient à petite échelle, comme une simple prise de conscience, ou bien à plus grande échelle comme l’optimisation d’un site avec des millions de visiteurs, est bonne à prendre compte-tenu de l’urgence climatique.

Cependant il est important d’éviter tout phénomène de Greenwashing et de bien comprendre l’impact des bonnes pratiques évoquées (sont-elles vraiment toutes green ?)

Mythe n°1 – Un logiciel performant est un logiciel sobre.

Faux.

Un logiciel performant est un logiciel qui va s’afficher rapidement. Cela ne donne aucune information sur sa sobriété. Au contraire, il est possible que des pratiques soient mises en place pour un affichage rapide et qu’elles aillent à l’encontre de la sobriété. Comme par exemple mettre le chargement des scripts après l’affichage de la page. La page s’affichera rapidement mais de nombreux traitements s’exécuteront en tâche de fond et auront un impact sur la consommation de ressources.

Mythe n°2 – Optimiser la taille des requêtes et le poids de la page, cela rend le logiciel plus sobre.

Vrai et Faux

Vrai car effectivement moins de ressources seront utilisées sur le réseau et les serveurs. Ce qui signifie un impact environnemental moins important. Cela va dans le bon sens.

Faux car l’évaluation d’un logiciel sobre ne va pas uniquement se baser sur ce type de métrique technique. En effet, il est possible que certains éléments aient un impact tout aussi important. Un carrousel sur une page d’accueil pourra par exemple être assez light en termes de poids et de requêtes (pour un carrousel optimisé) mais dans tous les cas possèdera un impact fort en consommation de ressources coté utilisateur (consommation CPU, graphique…).

Mythe n°3 – Le contrôle automatique via des outils me permet d’être Green

Vrai et Faux

Vrai car il est important de mesurer les éléments. Cela va permettre de savoir objectivement où on en est, et de s’améliorer.

Faux car l’évaluation va se faire sur des éléments techniques. Il y a un biais : on ne mesure que ce que l’on peut automatiser. C’est la critique qui peut être faite par exemple sur Lighthouse (outil accessible dans Chrome) sur l’accessibilité On peut faire un site totalement inaccessible en ayant un score à 100. C’est la même critique que l’on peut avoir sur les outils qui sont utilisés dans l’écoconception. Par exemple le site http://www.ecoindex.fr/ est un outil intéressant pour initier la démarche, par contre le calcul de cet outil se base sur 3 éléménts techniques : la taille de la page, le nombre de requête et la taille du DOM. Ce sont des éléments important dans l’impact de la page, cependant plusieurs autres éléménts peuvent être impactant : traitement CPU issus de script, traitement graphique, sollicitation plus ou moins bonne de la cellule radio… Autant d’éléments qui peuvent créer des faux positifs.

Un logiciel de mesure sera alors complémentaire 😉

Mythe n°4 – Mon logiciel utilise un code open-source et libre, je suis donc green

Faux

Un logiciel libre est un logiciel à part entière. Il subit la même obésité que les autres logiciels. Il sera donc potentiellement aussi consommateur. Par contre, le logiciel libre a une capacité plus forte à intégrer les bonnes pratiques d’efficience. Encore faut-il les implémenter ou au moins commencer à évaluer l’impact de sa solution…

Mythe n°5 – L’impact est plus sur le datacenter, sur les fonctionnalités, sur cela …

Vrai et Faux

Tout logiciel est différent, par son architecture, son usage, son implémentation, ses fonctions… aucune étude sérieuse ne permet de certifier une généralité sur un domaine qui aurait plus d’impacts qu’un autre. Dans certains cas, l’impact sera davantage sur le datacenter (par exemple sur des logiciels de calcul) mais dans d’autres cas il sera côté utilisateur (par exemple les applications mobiles). De la même manière, certains logiciels seront obèses à causes de leurs multiples fonctionnalités alors que d’autres le seront à cause d’un mauvais codage ou d’une librairie externe trop lourde.

Mythe n°6 – L’écoconception nécessite une démarche structurée et globale

Vrai et Faux

Vrai car effectivement il est nécessaire d’impliquer tous les acteurs de l’entreprises (développeur mais aussi Product Owner, Direction métier) et d’avoir une stratégie cohérente.

Cependant, débuter l’amélioration des processus et du produit via des actions unitaires et isolées est très positif. La lourdeur du logiciel est en effet dans un état où n’importe quelle action positive isolée est bonne à prendre.

Les deux approches sont donc complémentaires. Écarter l’application de certaines pratiques en attendant une démarche structurée (qui peut avoir une certaine lourdeur) serait dangereux pour l’optimisation et la compétitivité de vos logiciels.

Mythe n°7- Le green coding n’existe pas, l’optimisation est prématurée…

Faux

C’est un argument qui existe depuis la nuit des temps (du logiciel). Code implémenté, code legacy, librairies… les pistes d’optimisations sont nombreuses. Mes différents audits et accompagnements d’équipes m’ont montré que l’optimisation est possible et les gains importants. Faire croire le contraire serait une erreur. Et au-delà de l’optimisation, apprendre à coder de façon plus green est une démarche d’apprentissage qui est utile à tous les développeurs.

Mythe n°8 – Mon organisation est certifiée green (ISO, numérique responsable, Lucie…), donc mon produit est green.

Faux

Toutes ses certifications vont vous assurer effectivement que vous êtes dans la bonne voie pour produire un logiciel plus respectueux. Loin de moi l’idée de ne dire qu’elles ne sont pas utiles. Cependant il ne faut pas oublier que ce sont des certifications orientées « organisation ». Dans une industrie structurée (comme l’agriculture, une usine…) les livrables de l’entreprise sont très alignés au processus. Certifier une ferme AB va assurer que le produit est bien AB.

Cependant dans le mode du logiciel ce n’est pas si simple, la qualité des livrables est en effet très fluctuante, même si on met en place un processus de contrôle. De plus, une organisation se compose potentiellement d’une multitude d’équipes qui ne vont pas avoir les même pratiques.

Il est donc nécessaire de contrôler les qualités des produits logiciels et cela en continu. C’est une démarche qui sera complémentaire à la certification mais obligatoire. Sans cela on risque de discréditer l’obtention du label (voir d’aller vers du greenwashing).

Mythe n°9 – Optimiser l’énergie ne sert à rien, c’est le CO2 équivalent qu’il est important de traiter

Faux

Le travail d’écoconception se base principalement sur la réduction du CO2 équivalent (ainsi que sur d’autres indicateurs comme l’euthrophisation…) sur l’ensemble du cycle de vie du service numérique. Il est donc important de prendre en compte cette métrique. Sans cela, on risque de passer à côté des impacts de l’IT. Cependant, sur la même idée que les points 5 à 7, aucune optimisation n’est à écarter. Effectivement, il est nécessaire de bien comprendre où se situent les impacts du logiciel. Cependant, l’intégration de la problématique énergétique dans les équipes est urgente. Effectivement, dans certains cas la consommation d’énergie en phase d’usage n’est qu’une partie de l’impact (par rapport à l’énergie grise par exemple). Cependant dans de nombreux cas, la consommation importante d’énergie est un symptôme d’une obésité. De plus, dans les cas des logiciels fonctionnant en mobilité (application mobile, IoT) la consommation d’énergie va avoir un impact direct sur le renouvellement du devices (via l’usure de la batterie).

Mythe n°10 – Je compense donc je suis green

Faux

Il est possible de compenser son impact via différents programmes (financement d’une source d’énergie alternative, reforestation…). C’est une très bonne action. C’est cependant une action complémentaire à un processus d’écoconception. Il est en effet important de séquencer les actions : j’optimise ce que je peux et je compense ce qui reste.

Conclusion

Le numérique sobre est simple car il s’agit de bon sens. Cependant, compte-tenu de la diversité du monde logiciel, les constats et bonnes pratiques ne sont pas si simples. Maisla bonne nouvelle, c’est que vu la lourdeur générale des logiciels et du retard sur l’optimisation qui a été prise, toute action qui sera appliquée sera positive. Donc pas d’inquiétude, commencez les démarches, il est juste nécessaire d’être conscient de quelques pièges. Soyez critiques, évaluez-vous, mesurez vos logiciels !

OuiSNCF vs Trainline

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Nous assistons aujourd’hui à un nouveau match d’une nouvelle catégorie : les applications de réservation de billet de train. Ici, il s’agit d’un duel français opposant l’application OuiSNCF qui compte plus de 5 000 000 de téléchargements, à l’application Trainline qui compte plus d’ 1 000 000 de téléchargements.

Dans le coin gauche OuiSNCF (anciennement Voyages-sncf.com), créé en 2000, est le distributeur de la SNCF et une agence de voyages en ligne.

Dans le coin droit Trainline (anciennement Captain Train), agence de voyage créée en 2009 et intermédiaire de commerce consacré à la vente en ligne de billets de train et de bus en Europe.

La pesée

A la pesée OuiSNCF est l’application la plus lourde avec un poids de 54.2 Mo. Avec 41.9 Mo TrainLine pèse 1.3 fois moins lourd et apparait comme étant le poids plume du combat.

Le combat

Toutes les lumières sont désormais sur les combattants et le match peut enfin commencer.

Dès les premières secondes TrainLine y va bon train et mets la pression sur son adversaire avec une phase de lancement qui consomme 20% moins de batterie. Le combat se poursuit avec le scénario d’achat de billet de train, encore une fois TrainLine consomme 10% de moins que son opposant qui déraille complètement et se retrouve désormais dans les cordes. La confrontation se termine par deux rounds d’observation des phases de repos de chaque adversaire durant lesquels OuiSNCF aura un léger sursaut d’orgueil et luttera à égalité avec TrainLine.

Le Gong retentit, fin du match ! À l’unanimité des juges, TrainLine est déclaré vainqueur de ce combat.

Le vainqueur

Pour cette deuxième battle, les deux adversaires ont bien combattu mais c’est TrainLine qui l’emporte 10.35 mAh à 11.48 mAh devant OuiSNCF, en consommant globalement près de 10% d’énergie en moins.

Pour ceux qui aiment les chiffres

ApplicationVersionTéléchargementsNote PlaystorePoids de l’application (Mo)Données échangées (Mo)Mémoire (Mo)Consommation en énergie (mAh)
OuiSNCF61.045 000 000+4.254.21278.0211.48
TrainLine481 000 000+4.441.90.11150.3310.35

L’application OuiSNCF consomme 2x plus qu’une application telle que Discord. Leur consommation est équivalente à celle d’un Snapchat ou d’un Orange Mail. (Source : Étude sur la consommation énergétique des 30 applications les plus populaires au monde)

Les mesures ont été réalisées par notre laboratoire sur la base d’un protocole standardisé, respectant un scénario utilisateur précis (lancement de l’application, sélection d’une destination, scroll sur les pages de choix des billets et sélection d’un billet, scroll sur la page des options du billet et ajout dans le panier). Les autres scénarios sont le lancement de l’application (20”), inactivité en premier-plan (20”) et inactivité en arrière-plan (20”).

Retrouvez la battle de la semaine dernière : UberEats vs Deliveroo
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