Bonne pratique : Limiter le nombre de services tiers

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L’article en résumé

Un service tiers c’est quoi ? Ce sont des services qui permettent d’integrer une fonctionnalité ou un contenu complexe via du code dont on a peu de contrôle. Les 10 services tiers les plus fréquents bloquent le chargement des sites pendant environ 1,4s. Les polices google sont le service le + répandu alors même que son utilisation peut contrevenir au RGPD.

Les impacts des services-tiers sont loin d’être négligeables. En termes environnementaux, de performance, de sécurité mais aussi de gestion des données personnelles, de captation de l’attention et parfois même d’accessibilité. Il convient donc d’y avoir recours le moins possible. Ce dernier point est soutenu par les référentiels du RGESN et du GR491.

Les bonnes pratiques pour limiter les services tiers ?

  • Votre site est en construction : ne pas inclure de services tiers
  • Votre site est déjà construit : limiter l’ajout de contenus ou supprimer certains services tiers ( en vérifiant la compatibilité avec la conception, marketing ou stratégie déjà en place)
  • Votre site se chargera plus vite : un bonus pour le numérique responsable ainsi que l’expérience utilisateur.

Un exemple concret :
Lors d’un audit client, il a été décidé de supprimer le fil twitter présents sur plusieurs pages du site.

Résultats :
une amélioration significative des métriques et indicateurs.

En particulier : 

  • Réduction de la vitesse de décharge de la batterie de 36% 
  • Réduction de la charge CPU de 76% 
  • Réduction du volume de données transférées de 68% 

Contexte

Les services-tiers sont présents sur 94% des sites web et représenteraient 45% des requêtes effectuées par l’ensemble des sites web. Ces services servent à intégrer une fonctionnalité ou un contenu complexe via du code le plus souvent hébergé sur un autre site, en ayant peu ou pas de contrôle sur celui-ci. Ainsi, il peut s’agir d’une solution d’analytics, d’une vidéo, des contenus d’un réseau social, d’un captcha, de trackers, etc.  
En voici une liste (triée par catégories), construite par Patrick Hulce. 


Tweet de Marcel Freinbichler 

Traduction : En raison de RGPD, USA Today a décidé d’exécuter une version distincte de son site web pour les utilisateurs de l’UE (Union Européenne), dans laquelle tous les scripts de suivi et les publicités ont été supprimés. Le site semblait très rapide, j’ai donc fait un audit de performance. À quelle vitesse Internet pourrait être sans tous les déchets ! 🙄 

5,2 Mo → 500 Ko 

Vous trouverez plus d’informations à leur sujet ainsi que des statistiques sur leur utilisation dans le chapitre Third-parties du Web Almanac : https://almanac.httparchive.org/en/2022/third-parties  

Il en ressort notamment que les 10 plus fréquents bloquent en moyenne le chargement des sites pendant 1,4s et que des optimisations techniques restent souvent possibles (minification, compression, chargement différé mais aussi suppression de code JS obsolète). Aussi, la plupart des services tiers les plus utilisés sont liés à Google.  

Il est d’ailleurs intéressant de noter que les polices Google sont le service le plus répandu, alors même que leur utilisation peut contrevenir au RGPD. Une façon d’y remédier est d’héberger soi-même les fichiers correspondants. Le mieux reste bien sûr de s’en tenir le plus possible aux polices système disponibles sans requête supplémentaire. 

Il ressort de tout ceci que les impacts des services-tiers, en particulier sur les sites web mais aussi les applications mobiles, sont loin d’être négligeables. En termes environnementaux, de performance, de sécurité mais aussi de gestion des données personnelles, de captation de l’attention et parfois même d’accessibilité (voir à ce sujet l’article de Temesis : https://www.temesis.com/blog/contenus-tiers-exemptes-deroges-audites/). Il convient donc d’y avoir recours le moins possible.  

Chez Greenspector, c’est quelque chose que nous regardons de très près pour nos clients, via des outils spécifiques permettant de lister les services tiers et d’estimer leurs impacts respectifs. C’est d’ailleurs là une valeur ajoutée non-négligeable de la mesure. Et une étape incontournable pour réduire les impacts environnementaux et améliorer l’expérience utilisateur. 

Intéressons-nous aujourd’hui à la bonne pratique de sobriété qui consiste à intégrer le moins possible de services-tiers dans un service numérique.  

Référentiels existants 

On retrouve ce critère dans la famille Spécifications du RGESN (Référentiel Général d’écoconception de services numériques) : 2.5 – Le service numérique a-t-il pris en compte les impacts environnementaux des services tiers utilisés lors de leur sélection ? 

On le retrouve également dans le GR491 (Guide de référence de conception responsable de services numériques) : Est-ce que les services tiers (fils réseaux sociaux, social wall, carrousels, google maps etc) ne sont pas utilisés par facilité pour pallier le manque de ressources de production de contenus ? 

Bonne pratique

Objectif

Cette bonne pratique de sobriété consiste donc à limiter le nombre de services-tiers dans un service numérique.  

Quand ?

Elle intervient dès la conception du service (choisir de ne pas inclure les services en question) mais aussi lors de l’ajout de contenu (afin par exemple de ne pas intégrer directement une vidéo Youtube dans un article).  

Facilité de mise en œuvre

Il est facile techniquement de supprimer un service-tiers. En revanche, cette suppression peut nécessiter en amont des discussions sur la conception, le marketing ou la stratégie. C’est d’ailleurs pour cela que cette décision doit intervenir le plus tôt possible dans le projet.  

Gains estimés

Les gains peuvent être conséquents sur plusieurs domaines liés au Numérique Responsable. Dans tous les cas, l’expérience utilisateur en bénéficie.  

Cas d’étude

Lors de l’accompagnement d’un client (audit initial puis mesures quotidiennes et expertise), il a été décidé de supprimer le fil Twitter présent sur plusieurs pages du site. La modification a eu lieu le 1er février 2023. Les mesures sur la page d’accueil mettent en avant les gains liés à cette modification, constats que l’on observe par la mesure des consommations de ressources IT et d’énergie via l’outil Greenspector.  

Evolution des métriques liées au chargement de la page entre le 1er et le 2 février 2023

Ecoscore (benchmark web) du 1er février 2023

Ecoscore (benchmark web) du 2 février 2023 

On constate donc ici une amélioration significative des métriques et indicateurs. En particulier :  

  • Réduction de la vitesse de décharge de la batterie de 36% 
  • Réduction de la charge CPU de 76% 
  • Réduction du volume de données transférées de 68% 

Suite à la projection environnementale via la méthodologie Greenspector, on constate que l’impact de cette page d’accueil était, avant suppression du fil Twitter, de 0.95g eqCO2. Après suppression de ce fil, il est de 0.54g eqCO2.  

La page en question a plus de 2,5 millions de vues par an. 

Dans un souci de simplification, on laisse de côté ici les apports du cache côté client (même s’ils sont sûrement non-négligeables), les disparités de temps passé par chacun sur cette page, ainsi que les modifications apportées à celle-ci sur ce laps de temps.  

On passe alors d’un impact sur un an de 2,38T eqCO2 à 1,36T eqCO2, soit une réduction de plus de 40% de l’impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre

Pour les autres impacts évalués, la tendance est similaire. Ainsi, sur un an, on passe de 383047 à 224675 L d’eau consommée et de 383 à 230 m² d’occupation des sols. 

Aller plus loin

Pour les services-tiers jugés indispensables, il existe des méthodes pour en réduire l’impact (via des bonnes pratiques d’efficience). Il peut notamment s’agir d’avoir recours à une façade pour intégrer une carte interactive ou une vidéo sous la forme d’une vignette cliquable.  

Certains articles abordent le sujet sous l’angle de la performance web :  

Communiqué de presse : GREENSPECTOR remporte le prix StartWest catégorie Transition Climat pour sa solution d’écoconception des services numériques

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Greenspector remporte le prix Start West dans la catégorie Transition Climat

StartWest est un évènement annuel qui réunit les entreprises innovantes du Grand Ouest ligérien et breton et les investisseurs, incubateurs, accompagnants de l’innovation. Il permet aux projets sélectionnés de réaliser un pitch et de mettre en valeur un projet et son développement. Sélectionné parmi les 96 projets initialement, les associés de Greenspector ont présenté le projet en mettant en valeur le leadership français de la solution utilisée dans plus de 70 projets en 2022 notamment dans les grands comptes privés (Crédit agricole, SNCF, Orange, La Poste, …) et administrations publiques (ministère de la Santé, ministère de l’Intérieur, Nantes métropole, …). Avec un chiffre d’affaires en hausse de plus 35 % /an depuis 2 ans, Greenspector est aujourd’hui leader français des solutions en éco-conception des services numériques.

Passage à l’action pour l’éco-responsabiité des services numériques 

Après 12 années de R&D et de premiers pas commerciaux sur un marché naissant, Greenspector profite depuis 2 ans d’un marché enclin à intégrer cette dimension d’éco-responsabilité à la fois dans le passage à l’action pour réduire l’impact environnemental mais aussi pour améliorer leur performance, leur inclusion tout en réduisant les coûts de possession des services numériques. C’est un marché qui est désormais animé par une incitation forte avec des premières contraintes liées à la loi REEN pour les organisations publiques d’intégrer l’éco-conception de services numériques dans leurs marchés, mais aussi le législatif, avec une future norme ISO au niveau internationale en cours de préparation à laquelle Greenspector participe.

« Dans les usines digitales des entreprises, le sujet n’est plus de savoir s’il faut passer à l’action mais comment passer à l’action. Dans ce contexte de passage à l’action que nous avions connu de manière modérée pendant 8 années, nos solutions SaaS sont aujourd’hui plébiscitées par les clients pour qui la robustesse, l’intégration forte dans leur processus et outils existants et la facilité de mise en œuvre sont des atouts pour des déploiements larges pour les nouveaux projets et patrimoine applicatif existant.« 

Thierry LEBOUCQ, président de Greenspector

Un projet de développement tourné vers un développement partenarial et commercial européen

Au-delà des frontières, Greenspector souhaite désormais développer son leadership au niveau européen avec des premières références déjà réalisées notamment en Belgique et Grande-Bretagne. Pour cela, l’Entreprise s’appuiera sur un réseau de partenaires intégrateurs internationaux de la solution au bénéfice de leurs clients qui souhaitent intégrer cette dimension d’éco-responsabilité. Dans ce cadre, Greenspector aura besoin de renforcer ses moyens à la fois pour développer sa force commerciale et marketing mais aussi mettre sur le marché une solution” self-service » de son offre pour favoriser l’accès de la solution sur des premiers pas. 

« Ce prix pour Greenspector est une véritable reconnaissance pour notre projet. Après avoir reçu des récompenses pour notre R&D, notamment le prix Loading the Future par le pôle images et réseau, puis des prix par le Cleantech Open France et l’IE Club pour notre solution, ce prix reconnait la capacité d’une solution leader à rencontrer son marché. Ceci est un point majeur dans notre volonté de renforcer les capacités financières de l’Entreprise pour développer notre projet en France mais aussi en Europe. »

Thierry LEBOUCQ, président de Greenspector 

À propos de Greenspector 

Greenspector est un pionnier français du numérique responsable depuis 2010. Ses innovations technologiques sont mises au service des professionnels via des outils logiciels SaaS et des prestations expertes. Elles permettent la maîtrise et la réduction des impacts environnementaux des services numériques mobile, web et plus largement de tout objet connecté. L’innovation de la solution réside dans une mesure qui reproduit automatiquement les parcours utilisateurs sur des appareils réels distants sans installation préalable. La solution est labellisée par le label Solar Impulse

Devoxx 2023 : Classement de l’impact environnemental des sites web des partenaires 

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À l’occasion de la 11ème édition du Devoxx Paris qui se déroule du 12 au 14 Avril 2023, nous avons mesuré l’impact environnemental des sites internet des partenaires de l’évènement.  

Venez nous rencontrer le 12 avril à partir de 12h sur le stand de Clever-Age/ Oxiane. Nous serons très heureux d’échanger avec vous sur vos besoins. Ce sera le moment idéal pour répondre à vos questions et également mesurer l’impact environnemental de votre site web en live sur un appareil réel ! 

Résultats  

La moyenne d’impact carbone sur une minute de navigation de ces 71 partenaires est de 0,48 gEqCO2 soit l’équivalent de 2 mètres effectués en véhicule léger. 20 sites web se trouvent au-dessus de cette moyenne. Le site web le plus sobre de ce classement (le site de S3NS, 0,25 gEqCO2) est 3 fois moins impactant que le site le moins sobre (Murex, 0,78 gEqCO2). 

La moyenne de consommation d’énergie (mAh) est de 6,3 mAh et en moyenne 6 Mo de données sont échangées. En termes de requêtes web, la moyenne est de 87 requêtes. Bonne nouvelle, tous ces indicateurs mesurés nous montrent que la plupart des sites peuvent largement progresser et réduire leur impact environnemental. Alors, on refait le test pour l’édition 2024 !?

ClassementEntreprisesURLecoscoreÉnergie (mAh)Données échangées (Mo)RequêtesCarbon Impact (gEqCO2)Empreinte Eau (Litres)Empreinte Sol (m2)
1s3nshttps://www.s3ns.io/784,90,8280,250,050,56
2Société Généralehttps://www.societegenerale.com/fr734,91,2310,260,050,56
3Inseehttps://www.insee.fr/fr/accueil715,01,2350,270,050,57
4PMUhttps://www.pmu.fr/714,81,6390,270,050,54
5OVH Cloudhttps://www.ovhcloud.com/685,50,8760,340,060,64
6Wemanityhttps://wemanity.com/fr/675,02,2360,290,050,56
7Bet Clichttps://betclicgroup.com/664,82,5780,340,050,57
9Leboncoinhttps://recrutement.leboncoin.fr/departments/it-data664,71,9740,320,050,56
8Clever Cloudhttps://www.clever-cloud.com665,21,81190,400,060,63
10Sonar Sourcehttps://www.sonarsource.com/655,51,7480,320,050,63
11Sopra Steriahttps://www.soprasteria.com/645,35,0430,360,060,60
12Amadeushttps://developers.amadeus.com/635,23,1440,330,050,60
15SNCF Connect & Techhttps://jobs.connect-tech.sncf/626,21,070,280,050,68
13Criteohttps://labs.criteo.com/625,01,4610,310,050,58
14Leroy Merlinhttps://recrute.leroymerlin.fr/625,21,7620,320,050,61
16Veepeehttps://www.veepee.fr/gr/home/default625,83,5550,370,060,67
19Preligenshttps://preligens.com/615,513,7670,560,070,66
17Acensihttps://www.acensi.fr/page/accueil/fr_fr615,212,2380,480,060,60
18La Postehttps://www.lapostegroupe.com/fr615,21,6630,320,050,60
20Axoniqhttps://www.axoniq.io/605,85,2910,450,070,69
22Microsofthttp://azure.microsoft.com/fr-fr/595,42,4560,340,060,62
24Google Cloudhttps://cloud.google.com/developers/devoxxfr?hl=fr595,62,61370,450,070,69
21Jet Brainshttps://www.jetbrains.com/fr-fr/595,53,6130,310,050,61
23Miraklhttps://www.mirakl.fr/595,32,8900,380,060,63
26Michelinhttps://blogit.michelin.io/584,94,1550,350,050,57
25Confluenthttps://www.confluent.io/fr-fr/586,03,7270,350,060,68
27Apsidehttp://www.apside.com/575,18,9880,480,070,62
28Oxianehttps://www.oxiane.com/575,31,6930,360,060,63
31Redhathttps://developers.redhat.com/565,32,71000,390,060,64
30Orangehttps://orange.jobs/565,25,91040,450,070,63
32Spectrum Groupehttps://spectrumgroupe.fr/565,51,81430,440,070,68
29Caisse des dépotshttps://www.icdc.caissedesdepots.fr/565,410,4810,510,070,65
33Soft Team Grouphttps://www.softeamgroup.fr/555,26,5750,430,060,62
34DGSEhttps://www.dgse.gouv.fr/fr545,28,9470,430,060,60
35Un Job à Nanteshttps://www.unjobanantes-tech.fr/546,31,3320,330,060,71
36Githubhttps://github.com/enterprise535,92,3790,380,060,69
37DiliTrusthttps://www.dilitrust.com/fr/525,62,71420,460,070,69
38Gradlehttps://gradle.org/515,73,6990,420,070,68
40Positive Think Kinghttps://positivethinking.tech515,72,91210,440,070,69
39Monexthttps://www.monext.fr/516,33,01030,440,070,75
42Ipponhttps://fr.ippon.tech/495,74,1850,410,060,67
41Gravity Testinghttps://www.gravity-testing.com/496,710,0750,550,080,79
43Malthttps://www.malt.fr/495,61,4990,380,060,67
44Sfeirhttps://www.sfeir.com/fr/496,03,6900,420,070,71
45Takimahttps://www.takima.fr/495,56,11010,470,070,67
46Adeleanhttps://www.adelean.com/4812,23,7180,590,111,34
47Axahttps://recrutement.axa.fr/476,47,7610,480,070,74
48Sciamhttps://sciam.fr/fr/476,427,8370,810,090,75
49Cloud Beeshttps://www.cloudbees.com/456,63,51160,480,080,79
50Devoxxhttps://www.devoxx.fr/457,33,51340,530,080,88
52Outscalehttps://fr.outscale.com/445,95,01020,460,070,71
51Azulhttps://www.azul.com446,13,01940,550,080,78
53Datastaxhttps://www.datastax.com/446,65,41670,580,090,82
54Astrelyahttps://www.astrelya.com/436,42,0800,400,070,75
55Nginxhttps://www.nginx.com/425,74,0750,400,060,67
57Shodohttps://shodo.io/418,62,5530,470,080,97
56Data Ikuhttps://www.dataiku.com/416,229,21410,960,110,79
58Freelance Republikhttps://www.freelancerepublik.com/397,32,8900,470,080,85
59Palo Alto Networkshttps://www.paloaltonetworks.fr/397,021,7620,760,100,83
62Redishttps://redis.com/376,82,3980,440,070,80
61Emporalhttps://temporal.io/3712,06,8860,720,121,36
60Accenturehttps://www.accenture.com/fr-fr/careers377,24,7770,480,080,83
63Gatlinghttps://gatling.io/366,63,51630,540,080,81
64JFroghttps://jfrog.com/fr347,86,31390,610,090,93
65Couch Basehttps://www.couchbase.com/336,75,41740,590,090,84
66Thales Grouphttps://www.thalesgroup.com/fr327,46,51190,570,090,88
67Cosiumhttps://www.cosium.com/2910,767,1811,750,191,31
68Meritishttps://meritis.fr/2814,72,3880,760,141,65
69Constrast Securityhttps://www.contrastsecurity.com/267,87,41800,680,100,96
70Sonatypehttps://www.sonatype.com/258,013,62380,870,121,02
71Murexhttps://www.murex.com/careers/home218,79,72000,780,111,07

Dans la méthodologie utilisée, nous avons pris l’Url que les partenaires ont mis en références de la page partenaires de l’évènement. Parfois les URL renvoient vers la Home page du site, parfois vers une page intérieure. 

La méthodologie de mesure d’une page web comprend 4 phases principales : Une phase de chargement de la page, une phase de lecture sans action utilisateur, un scroll, et une phase de mise en arrière-plan sans plus aucune interaction avec la page. Cette fonctionnalité de mesure est à votre disposition sur le site gratuit d’une URL publique sur le site MEI de Greenspector 

Pour garder une équité et une qualité de mesure cohérente, certains sites mesurés ont été retirés du classement car ils ne permettaient pas une mesure automatique standardisée sur la page référencée. 

Avons-nous vraiment un impact positif ?

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Chez Greenspector, notre mission est d’aider nos clients à réduire l’impact environnemental de leurs services numériques. Nous y travaillons chaque jour, mais est-ce suffisant pour compenser nos propres impacts ?  

A cette question pourtant fondamentale, nous devons admettre que nous n’avons pas de réponse simple à ce jour. Nous proposerons à notre Comité de Mission de travailler sur ce sujet afin d’aller plus loin. En attendant, voici ce que nous pouvons partager avec vous. 

Pour vérifier que nous avons un impact positif, nous devons connaître nos propres impacts, et estimer les impacts que nos clients évitent grâce à nous. Pour cet exercice, nous nous focaliserons sur la donnée d’impact la plus facilement évaluable : les émissions de gaz à effet de serre.

Nos impacts

C’est la partie « facile » du calcul. Nous réalisons notre bilan de gaz à effet de serre chaque année depuis 2019, en utilisant l’excellent logiciel de nos amis de Toovalu. Nous connaissons donc nos émissions de gaz à effet de serre. En 2021, elles étaient de 31 tCO2e. 

Est-ce beaucoup ? Nous pouvons ramener cette valeur à un ratio monétaire couramment utilisé dans ce type d’approche : 31 tCO2e pour 851 k€ de CA en 2021, cela représente 36,9 kgCO2e/k€ de CA. A titre de comparaison, l’ADEME indique pour la catégorie « prestations de services faiblement matériels » une valeur moyenne de 110 kgCO2e/k€. Nous sommes donc 66% inférieurs à la moyenne du secteur. C’est bien, mais nous pouvons certainement faire encore mieux. 

Les impacts évités

Là, ça se complique. D’une part nos activités sont diverses (ventes de licences, audits d’applications mobiles ou de sites web, aide au choix de flottes Android…). D’autre part, il n’est pas si facile de savoir combien nous avons aidé à éviter. Il faut pouvoir mesurer « avant » et mesurer « après » (ce qui n’arrive pas systématiquement) et il faudrait idéalement qu’entre le « avant » et le « après », seules nos recommandations visant à réduire les impacts aient été appliquées. Or si vous développez des applications ou des sites, vous savez bien qu’entre deux versions, il est bien rare qu’il n’y ait pas de multiples changements de toutes sortes. 

Enfin, se pose une question méthodologique : supposons un audit sur une version 1.0, qui amène à 30% d’impacts en moins sur une version 1.1. Pouvons-nous considérer que ces 30% seront évités ad vitam aeternam, autrement dit, pourrons-nous considérer que la version 1.7 qui sortira dans 18 mois sera 30% moins impactante que ce qu’aurait été la 1.7 si nous n’étions pas intervenus sur la version 1.0 ?… Faute de mieux, nous avons fait le choix jusqu’à présent de considérer que les impacts évités s’appliquent pour les 12 mois à venir. 

Donc, nous n’avons donc pas la possibilité de calculer des impacts évités sur tous nos projets ni pour tous nos clients – ce que nous regrettons. En revanche, nous pouvons nous faire une idée à partir de quelques cas pour lesquels ce calcul a été possible. 

Prenons 3 exemples :  

  • L’application mobile SNCF Connect (version Android) : nous avons pu déterminer l’impact évité sur le parcours de réservation de billets TER : -18,9% soit -10 tCO2e sur un an. 
  • A l’extrême opposé, le rapport annuel intégré (RAI) du Groupe Orange : le site internet RAI 2021 a un impact inférieur de 55% par rapport au RAI 2020, ce qui représente pour son audience – modeste pour ce type de contenu – un évitement de 0,024 tCO2e sur un an. 

Nous avons ici 2 projets typiques de notre activité, extrêmes dans leurs audiences, cumulant 10 tCO2e évitées donc une moyenne à 5 tCO2e par projet. Or nous avons travaillé en 2021 sur plus de 70 projets d’applications ou sites web. En prenant la moyenne de ces deux projets, multipliée par 70 projets nous arrivons à 356 tCO2e évitées. Une autre approche basée sur une catégorisation de chaque service selon son intensité d’usage nous amène à 150 tCO2e. Retenons cette valeur la plus basse. 

Pour rappel, notre propre empreinte cette année-là était de 31 tCO2e : même si notre valeur basse à 150t était encore surestimée, il serait fort surprenant qu’elle se révélât inférieure à 31t. 

« Et le 3e exemple ? », diront ceux qui suivent 

Le 3e exemple est une prestation moins connue dans notre catalogue. Il s’agit de notre offre « Fleet Selection » qui consiste, grâce à nos mesures en laboratoire, à assister nos clients dans le choix d’un smartphone pour leur flotte mobile métier. Les mesures et les recommandations portent sur des critères d’autonomie bien sûr, mais aussi sur la durabilité des terminaux (longévité de la batterie, robustesse…) afin de vérifier qu’ils permettront de répondre aux besoins métier sur un temps le plus long possible. 

En 2021, nous avons aidé un client à choisir le terminal le plus durable pour une flotte de 35 000 smartphones et 5 000 tablettes. Grâce à nos mesures, il a pu s’assurer de choisir un modèle dont la durée de vie devrait être de 4 ans au lieu de 3. L’impact de fabrication d’un smartphone est en moyenne de 54 kg CO2e, celui d’une tablette de 108 kgCO2e (valeurs extraites du modèle d’impacts Greenspector). La prolongation d’un an avant le remplacement de cette flotte représente donc une économie de 810 tCO2e. On peut objecter que nous n’avons pas 100% de responsabilité dans ce choix. Si nous nous attribuons ne serait-ce que 10% de ces 810t, cela représente 81 tCO2e évitées – à comparer aux 31t que nous émettons. 

Conclusion

Nous ne savons pas encore quantifier précisément notre impact positif, et nous ne le saurons peut-être jamais. Mais il est primordial pour nous de nous assurer que nous avons bien un impact positif. C’est ce que cet exercice réalisé sur l’année 2021 a permis de démontrer. 

Nous allons continuer à travailler sur cette évaluation des impacts évités afin de parvenir à des résultats plus précis dans le futur.  Mais même en prenant des hypothèses prudentes, nous sommes certains que nos actions permettent d’économiser des émissions de gaz à effet de serre. 

De plus, rappelons que l’amélioration de la sobriété des applications a d’autres impacts positifs, notamment sur l’aspect social en permettant à des personnes disposant de terminaux anciens et/ou bas de gamme d’accéder à ces services numériques souvent indispensables dans la vie quotidienne. 

Tout cela nous rend fiers et nous conforte dans la poursuite de notre mission. 

Grille de lecture des engagements environnementaux des offres d’hébergement web

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Après un premier article où nous nous basions sur les sites web des hébergeurs pour comparer les hébergeurs proposant des offres “écoresponsables”, regardons plus en détail les offres en question. 

Le choix d’un hébergement web est souvent complexe en raison des nombreux facteurs à prendre en compte (sécurité, disponibilité, capacité de stockage, souveraineté, etc). Si vous avez en plus à cœur de choisir une offre en fonction de ses impacts environnementaux, le choix devient d’autant plus complexe. 

L’objectif premier de cet article est de présenter certains critères à prendre en compte dans le choix d’une offre d’hébergement web.

Nous nous intéressons dans un premier temps aux les référentiels de bonnes pratiques existants.

Une fois la liste des critères environnementaux établie, nous reviendrons plus en détail sur chacun des critères afin de mieux les comprendre mais aussi de disposer des bonnes informations pour comprendre les critères disponibles voire en discuter directement avec les hébergeurs.

Indirectement, cette grille de lecture peut également s’avérer utile pour les hébergeurs soucieux de leurs impacts environnementaux. 

Notre objectif ici est de proposer une grille de lecture simple, permettant à n’importe qui de comprendre sur quoi se baser pour choisir un hébergeur “éco-responsable”. Pour autant, toutes ces informations ne seront pas nécessairement sur les sites web des hébergeurs. Le plus simple reste de contacter directement ces entreprises afin de récupérer les données manquantes.  

Nous restons évidemment preneurs de retours et de remarques constructives afin d’améliorer cette grille de lecture et de savoir comment elle est utilisée.

Référentiels existants 

Afin de mieux comprendre comment se traduisent les impacts environnementaux des offres d’hébergement, nous avons commencé par regarder ce que suggèrent les référentiels existants à ce sujet.

Afin de choisir un hébergeur écoresponsable, les 115 bonnes pratiques d’écoconception web proposent les items suivants (voir plus loin pour le détail de chacun d’entre eux) :  

  • Compensation carbone

Le RGESN (Référentiel général d’écoconception de services numériques) propose une douzaine de bonnes pratiques relatives à l’hébergement. Entre autres, il y est question de :   

  • PUE/CUE/WUE 
  • Gestion des équipements 
  • Utilisation d’énergies renouvelables 
  • Chaleur fatale 
  • Localisation des serveurs
  • Bonnes pratiques de gestion des données

Note : on retrouve la plupart de ces critères dans ceux qui ont été retenus pour le présent comparatif, à l’exception de ceux liés à la localisation des serveurs (évoqué dans les engagements sociaux) ou à la gestion des données (qui dépendent de l’usage, notamment en fonction de la criticité du service et des données).

Comme à son habitude, le GR491 (Guide de Référence de Conception Responsable de Services Numériques) propose de nombreuses recommandations sur le sujet. Si l’on s’en tient aux incontournables, on trouve :  

  • La gestion des déchets
  • Le PUE 
  • Le dimensionnement du parc physique 
  • La fin de vie des équipements 
  • Les indicateurs sur les logiciels utilisés

En complément, la DINUM (Direction Interministérielle du Numérique) propose un guide pratique pour des achats numériques responsables, avec en particulier une fiche sur les matériels d’infrastructures informatiques et services d’hébergement (et solutions hébergées). L’AGIT (Alliance GreenIT), de son côté, a mis à jour en mars 2023 un livre blanc portant sur la maîtrise et l’optimisation des impacts environnementaux d’un data center.  

En croisant l’ensemble de ces éléments, nous avons constitué une liste de critères à vérifier qui se veut complète à défaut d’être exhaustive.  

Note 1 : actuellement, un groupe de travail au cœur du W3C construit un référentiel de recommandations portant sur la sustainability des sites web. L’un des axes de travail porte sur l’hébergement et l’infrastructure.  

Note 2 : en janvier 2023, l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) a publié un référentiel méthodologique d’évaluation environnementale des services d’hébergement et des services cloud. Ce document définit les informations à réunir et à afficher. Au moment où est publié le présent article, les sociétés concernées ne se le sont pas approprié mais il reste à espérer que ce sera le cas dans un futur proche.

Grille de lecture des engagements environnementaux des hébergeurs 

Voyons désormais ce qui constitue la grille de lecture en question. 

Les critères retenus 

En se basant sur les référentiels vus plus haut et afin de mieux évaluer les offres d’hébergement, le choix a été fait de se baser sur plusieurs critères (que nous vous détaillons plus loin) :  

  • Gestion des DEEE 
  • PUE 
  • WUE
  • CUE 
  • Politique d’achat  
  • Engagements sociaux  
  • Gestion de la chaleur produite  
  • Alimentation en énergies renouvelables  
  • Compensation carbone
  • Normes ISO, labels, certificats

Description des critères 

Gestion des DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques) 

Comment les déchets électroniques et électriques sont pris en charge. A ce jour, la plupart de ces déchets font l’objet d’un trafic (Où en est-on du recyclage?). 

La gestion des DEEE, consiste à prolonger la vie des équipements électroniques par le recyclage ou l’upcycling et la réutilisation. Ainsi, par exemple, des serveurs utilisés pour de l’hébergement peuvent parfois ensuite être réutilisés dans d’autres contextes. 

PUE  

Le PUE (pour Power Usage Effectiveness) représente la part d’énergie utilisée pour alimenter les équipements informatiques (serveurs, stockage et réseau) par rapport à l’électricité totale consommée (pour le refroidissement, les onduleurs, etc). Toujours supérieur à 1, il doit en être le plus proche possible. On estime que les data centers les plus anciens disposent d’un PUE autour de 2 alors que les plus performants sont plutôt autour de 1,1.  

Beaucoup de structures annoncent des PUE très bas. Là aussi, il serait important de voir comment celui-ci est calculé. Voir à ce sujet le site de Scaleway : https://www.scaleway.com/fr/leadership-environnemental/ 

WUE  

En suivant un raisonnement similaire à celui pour le PUE, le WUE (pour Water Usage Effectiveness) évalue l’utilisation efficace de l’eau, notamment pour le refroidissement des équipements, en la comparant à la quantité d’électricité utilisée pour les équipements. En effet, la quantité d’eau utilisée par les hébergeurs est très élevée, ce qui accroit les risques de stress hydrique. 

Le but est de se rapprocher le plus possible d’une consommation d’eau nulle par kWh.  

Peu de structures aujourd’hui annoncent un CUE ou un WUE. Pourtant, ce type d’information est un complément essentiel au PUE afin de s’assurer par exemple qu’un PUE bas ne s’explique pas par une utilisation d’eau plus importante. 

CUE 

Le CUE (pour Carbon Usage Effectiveness) compare la quantité d’émissions de gaz à effet de serre à la quantité d’électricité utilisée. Afin de l’améliorer, il faut sélectionner des technologies moins émettrices en CO2 (ce qui peut être le cas lorsqu’on a recours à un générateur pour produire l’électricité plutôt que d’utiliser le réseau électrique directement). L’objectif peut être d’avoir un CUE inférieur à 0.1 kg de CO2. 

Politique d’achat  

La fabrication des équipements reste l’étape la plus impactante de leur cycle de vie, notamment en raison des nombreuses ressources (entre autres métaux et terres rares) nécessaires. La politique d’achat est donc un élément essentiel afin de limiter les impacts environnementaux d’un hébergeur, même si la fabrication des équipements d’un centre de données reste moins impactante que sa consommation électrique. Ainsi, certains optent pour des équipements reconditionnés ou fabriquent eux-mêmes leurs équipements et tous doivent garder en tête l’efficacité et la durabilité des équipements achetés. 

Engagements sociaux 

Il est impossible d’en faire un critère objectif et directement mesurable. On retrouve pourtant dans cette catégorie ce que font certaines entreprises pour réduire l’impact de l’activité ou contribuer à la société, ce qui est une composante essentielle du numérique responsable. Des éléments globaux comme un plan RSE ou le label Lucie peuvent en témoigner. Il peut aussi être intéressant de considérer la localisation des bâtiments ainsi que les actions menées localement, le choix des prestataires, etc.  

Gestion de la chaleur produite  

De par son activité et la sollicitation des équipements, un hébergeur peut produire énormément de chaleur. Afin de garder les équipements en état de fonctionnement, il est nécessaire de les refroidir, le plus souvent en utilisant de l’électricité via par exemple des climatisations (d’où la notion de PUE vue plus haut) ou de l’eau. Lorsqu’elle est relâchée directement, cette chaleur peut avoir un impact néfaste sur l’environnement (on parle parfois de chaleur ou d’énergie fatale). Certains hébergeurs l’utilisent donc pour réchauffer des bâtiments voisins. Ceci peut être mesuré notamment par le ERF (Energy Reuse Factor – facteur de réutilisation de l’énergie). 

Alimentation en énergies renouvelables 

Les data centers sont souvent pointés du doigt en raison de leur consommation d’électricité. Même si la priorité reste de s’assurer d’en consommer le moins possible, il est important de s’appuyer le plus possible sur des énergies renouvelables afin d’en limiter l’impact environnemental. Ceci peut être mesuré par le REF (Renewable Energy Factor – facteur d’utilisation d’énergies renouvelables). 

La plupart des hébergeurs portent leurs efforts sur les énergies renouvelables. Nous nous sommes basés sur les affirmations des entreprises sur la proportion d’énergies renouvelables utilisées. A titre de comparaison, la démarche de la Green Software Foundation à ce sujet (pour leur Green Hosting Directory que l’on retrouve mentionné par plusieurs des structures comparées ici) est plutôt simple. Ils distinguent mais tiennent compte des structures qui : 

  • Utilisent uniquement des énergies renouvelables 
  • Investissent dans des énergies renouvelables afin de compenser leur propre utilisation d’énergies non-renouvelables 
  • Ont recours à de la compensation carbone 

Ce choix peut être discutable (notamment sur la prise en compte de la compensation carbone). A chacun de voir ce que chacun juge comme nécessaire (en termes de démarches et d’éléments de preuve). 

Il est également important de distinguer les énergies décarbonées (le nucléaire par exemple) et les énergies renouvelables. 

Enfin, les affirmations de “100% d’énergies renouvelables” peuvent être trompeuses. Libre à chacun donc de se renseigner directement auprès des entreprises. 

Compensation carbone 

Dans une démarche de réduction des impacts environnementaux, la compensation carbone est la dernière étape. Elle ne doit intervenir que lorsque les émissions ont au préalable été réduites le plus possible via la sobriété et l’efficience. De plus, l’efficacité de certaines solutions de compensation carbone est régulièrement mise en doute. Sachant qu’il existe plusieurs façons de procéder à de la compensation carbone, il sera là aussi judicieux de se rapprocher des entreprises afin d’en apprendre davantage sur la nature précise de leurs démarches. Conformément aux préconisations de l’ADEME et d’EcoInfo, la notion de neutralité carbone doit être abordée avec précaution et évitée autant que possible. 

Normes ISO, labels, certificats 

On regarde en priorité plusieurs éléments. Notamment les normes ISO50001 (gestion de l’énergie), ISO27001 (sécurité de l’information) et ISO14001 (management environnemental). En plus de cela, on trouve parfois le HDS (Hébergement de données de santé, qui inclut entre autres les normes ISO27001 et ISO50001). Enfin, le Code of Conduct on Data Centre Energy Efficiency regroupe de nombreuses bonnes pratiques. Parfois mentionné, Greenethiquette témoignait d’engagements environnementaux de la part des hébergeurs mais a disparu au profit de référentiels plus détaillés (comme le Code of Conduct européen). 

Conclusion 

On rencontre la notion d’hébergeur écoresponsable depuis plusieurs années (notamment via la Greenethiquette) mais les critères précis sont encore en cours de réflexion (sans même parler de ce que l’on est en droit d’en attendre). Même si certaines entreprises font preuve d’une transparence très poussée sur leurs sites web (notamment via des pages dédiées), ceci ne saurait remplacer une discussion plus poussée, aussi bien pour se renseigner sur des critères manquants que pour mieux comprendre les actions déjà mises en place. Il reste donc à espérer que les hébergeurs iront vers des critères concrets pour témoigner de leurs impacts environnementaux et communiqueront dessus en toute transparence.  

Dans l’immédiat, il reste à espérer que cette grille de lecture soit utile pour ceux qui souhaitent aller vers des offres d’hébergement plus respectueuses de l’environnement mais aussi pour que chacun puisse être à même de pousser les entreprises vers des actions plus vertueuses. 

Quel est l’impact environnemental des applications de rencontre les plus utilisées en France ?

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Résumé de l’article

En 2022, un tiers des français a utilisé une application de rencontre. Mais ça a quel impact environnemental de chercher l’amour ?  
Nous avons mesuré les 10 applications mobiles de rencontres les plus populaires (sur un parcours utilisateur commun).
Voici le Flop 3 (les applis les plus impactantes)  : Lovoo, Grindr et OkCupid.  
Voici le Top 3 (les applis les moins impactantes) : Bumble, Tinder et Happn.  

Le chiffre impactant : Projeté sur un mois, l’impact de ces 10 applications de rencontres est de 9614 tonnes EqCO2. C’est équivalent à parcourir 1102 fois la circonférence de la Terre en voiture à moteur thermique (en comptant 23 millions d’utilisateurs français ayant une moyenne d’utilisation de 55 minutes par jour).
A savoir que nombreux sont ceux qui utilisent plusieurs applications (autant maximiser ses chances 😉 )

Depuis la création de la fonctionnalité de géolocalisation pour les smartphones, les applications de rencontre ont connu une grande popularité. Aujourd’hui, on en recense plus de 8000 dans le monde, dont 2000 en France. Près d’un tiers des français utilisent ou ont déjà utilisé une application de rencontre. Les utilisateurs passeraient 55 minutes par jour dessus. 

Au regard de ces chiffres, nous pouvons nous interroger quant à l’impact de ces applications sur l’environnement. 

Les applications de rencontre que nous avons choisi de mesurer

Trois critères ont compté pour choisir les 10 applications évaluées : la popularité, la gratuité et la disponibilité sur Android. En effet, nous avons choisi d’évaluer des applications dont l’utilisation est gratuite car elles figurent parmi les plus utilisées. Moins de 3% des français ont recours à des applications payantes. 

Au sujet de l’évaluation, nous avons déterminé un scénario commun compatible pour toutes les applications, à savoir la consultation de profils, aimer ou non le profil et envoyer un message. Cela permet de se rapprocher le plus possible d’un usage réel de l’application.

Etape 1 : Lancement de l’application 

Etape 2 : Disliker un profil (en swipant ou cliquant sur “rejeter”) 

Etape 3 : Liker un profil (ou envoyer une tap, en swipant ou cliquant sur “aimer”)

Etape 4 : Consulter les détails d’un profil (en scrollant) 

Etape 5 : Liker le profil (ou envoyer une tap, en swipant ou cliquant sur “aimer”) 

Etape 6 : Consulter la dernière conversation 

Etape 7 : Envoyer un message dans cette conversation 

Classement de l’empreinte environnementale des 10 applications de rencontre gratuites les plus utilisées en France

Les 3 applications les plus impactantes : Lovoo, Grindr et OkCupid.

Les 3 applications les moins impactantes : Bumble, Tinder et Happn.

Nous constatons que l’application la plus impactante (Lovoo) a un impact 5 fois supérieur à celui de l’application la moins impactante (Bumble)

La moyenne de l’impact carbone de ces applications est de 0,25 gEqCO2 pour une durée moyenne de 25 secondes. C’est équivalent à parcourir 1 mètre en voiture à moteur thermique

Projection des impacts carbone sur un mois

Pour projeter l’impact des applications de ce classement, nous allons utiliser les hypothèses suivantes :

  • 100 % des utilisateurs sont en France 
  • 100 % des utilisateurs sont sur mobile

Différentes études révèlent qu’un tiers de la population française (23 millions d’individus) a utilisé les applications de rencontre en 2022 avec une moyenne de 55 minutes passées dessus

Projeté sur un mois, l’impact de ces 10 applications de rencontre est de 9614 tonnes EqCO2. C’est équivalent à parcourir 1102 fois la circonférence de la Terre en voiture à moteur thermique. 

Pour l’application la mieux classée (Bumble), pour une durée moyenne de 55 minutes par jour pendant un mois, un utilisateur a un impact de 579 gEqCO2. Cela correspond à parcourir 2,7 kilomètres en voiture à moteur thermique. 

Pour l’application la moins bien classée (Lovoo), pour une durée moyenne de 55 minutes par jour pendant un mois, un utilisateur a un impact de 2,7 kgEqCO2. Cela correspond à parcourir 12,4 kilomètres en voiture à moteur thermique. 

Le focus de nos experts Greenspector sur l’application la plus sobre : Bumble

L’application Bumble tient sa sobriété particulièrement des phases de lancement et d’ouverture de la page des messages. Pendant ces phases, peu de données sont chargées et il n’y a pas de surconsommations énergétiques majeures. 

Sur la page où s’affichent les profils, seul 4 environ sont préchargés. Les animations sont également limitées pendant les actions sur l’application et un chargement différé des photos a été implémenté pour celles qu’on ne voit pas à l’écran. 

Le focus de nos experts Greenspector sur l’application la moins sobre : Lovoo

L’application Lovoo se retrouve en bas du classement avec un impact bien plus élevé que ses concurrents. Bien que la performance soit excellente à l’exception de l’ouverture de l’application qui est plutôt longue, la consommation en termes d’énergie et de données est très élevée. L’intégration de la publicité omniprésente avec des carrousels ou des vidéos contribue grandement à ces surconsommations. 

L’ouverture de la page pour swiper charge en moyenne 1,9 Mo de données. De nombreux profils sont préchargés pour être affiché avec fluidité après chaque swipe par rapport aux applications concurrentes. Plus de 20 profils sont préchargés contre 4 environ sur les autres applications. 

Bilan

Entre l’application de rencontre la plus sobre et l’application la moins sobre, nous retenons que l’impact est 5 fois plus important

Notons que les différences sont pour la plupart dues aux animations, aux chargements conséquents de données (photos, vidéos…) et à la gestion des éléments affichés à l’écran. En appliquant de bonnes pratiques, il est possible de réduire l’impact environnemental des applications. 

En tant qu’utilisateur, il est possible de réduire son impact en n’utilisant qu’une seule application de rencontre si nous en avons plusieurs. 

Et pour aller plus loin dans la sobriété numérique, il est toujours possible de faire des rencontres dans la vie réelle !

Tableau des résultats

Applications Version Énergie (mAh) Données échangées (Mo) Impact carbone (gEqCO2) Empreinte Eau (Litres) Empreinte Sols (cm²) Durée du scénario (secondes) 
Lovoo 143.0 58,95,30,70,10,225,3
Grindr 9.2.0 44,53,30,40,00,221,0
Happn 26.31.2 36,60,90,20,00,130,7
Fruitz 3.6.2 41,40,90,20,00,127,6
Hinge 9.15.1 36,61,00,20,00,129,0
Adopte un mec 4.9.21 86,00,60,20,00,230,4
Badoo 5.306.0 37,21,50,20,00,123,6
OKCupid 74.1.0 42,11,50,20,00,120,2
Bumble 5.307.0 35,60,80,10,00,123,2
Tinder 14.2.0 55,20,60,10,00,121,4

Pour chacune des applications, mesurées sur un Samsung Galaxy S9 (Android 10), les mesures ont été réalisées à partir de scripts utilisant le langage GDSL (Greenspector Domain-Specific Language). Ce langage permet d’automatiser des actions à réaliser sur un téléphone. Les mesures ont été réalisées durant le mois de février 2023. 

Détails du scénario : 

  • Disliker un profil 
  • Liker un profil 
  • Consulter les détails d’un profil (voir les informations et les différentes photos) et le liker 
  • Aller dans la boîte de réception et envoyer un message dans la dernière conversation entretenue 

Chaque mesure est la moyenne de 5 mesures homogènes (avec un faible écart-type). La consommation mesurée sur un smartphone donné selon un réseau de type wifi peut être différente si l’on est en 4G ou 3G. 

Côté projection de l’empreinte, les paramètres pris en compte pour réaliser ces classements sont :  

  • Ratio de visualisation : 100% Smartphone  
  • Ratio de visualisation : 100% France  
  • Localisation des serveurs : 100% Monde

Hébergeurs web, impact et actions de sobriété

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L’article s’appuie sur des mesures réalisées en novembre 2022. Il se peut que certaines entreprises aient depuis modifié leur site web.


Résumé de l’article

Les fournisseurs d’hébergement web sont de plus nombreux à s’affirmer écoresponsables.

– Nous avons mesuré la page d’accueil de 21 hébergeurs web.
– Nous avons analysé la page d’accueil du premier du classement qui est Empreinte Digitale.
– Nous avons ensuite analysé la page d’accueil du dernier du classement qui est Infomaniak.
– Nous avons ensuite jeté un oeil au site de Greenshift en exposant un extrait des requêtes HTTP de la page d’accueil.

Pour finir nous avons passé en revue les bonnes pratiques de sobriété et d’accessibilité qui révèlent que Eolas et Empreinte Digitale comportent le moins d’erreurs d’accessibilité contrairement au site Infomaniak qui est le site en comportant le plus.

Dans le prochain article, nous nous intéresserons aux critères nécessaires afin d’évaluer l’écoresponsabilité d’un hébergeur.

Lorsqu’on s’intéresse à la sobriété numérique, la question de l’hébergeur revient très souvent. En effet, il s’agit là d’un levier très intéressant et transverse pour réduire l’impact environnemental des services numériques. Les choses se compliquent lorsque l’on cherche à démêler le vrai du faux afin de choisir le meilleur hébergeur possible en fonction des contraintes métiers du projet. Certains fournisseurs vont jusqu’à parler de neutralité carbone voire même de négativité carbone (Anglais).

Les affirmations de neutralité carbone reposent le plus souvent sur la provenance de l’électricité utilisée selon une approche market-based (les affirmations du fournisseur) ou location-based (mix énergétique de la zone géographique). Sachant qu’une partie des scopes 1, 2 et 3 sont souvent négligées, tout ceci rend ces affirmations caduques. L’objet de cet article n’est pas forcément de creuser en détail ce point mais vous trouverez de premiers éléments de réponse ici :

Aujourd’hui, dans tous les cas, les affirmations d’écoresponsabilité des hébergeurs reposent le plus souvent sur le PUE (Power Usage Effectiveness (Anglais)) et la provenance de l’électricité utilisée. Ceci semble bien insuffisant. Côté Greenspector, nous avons donc décidé de nous pencher sur le sujet, de voir ce qui était proposé aujourd’hui et de nous baser sur la littérature existante afin de déterminer sur quels critères se baser pour choisir son hébergeur. Nous avons alors pu classer plusieurs hébergeurs français (ou proches).

Dans ce premier article, nous avons décidé d’évaluer la page d’accueil de leurs sites du point de vue de la sobriété numérique, afin de vérifier si elles reflètent leurs affirmations liées à l’environnement. Cette approche est bien sûr biaisée et non représentative mais elle permet déjà de se faire une idée du positionnement de chacun de ce point de vue.

Ce n’est qu’avec le second article que nous pourrons vraiment départager les hébergeurs, en les passant au crible des critères que nous aurons retenus. 

Comparaison des pages d’accueil 

En raison de leurs intentions concernant les impacts environnementaux, 21 hébergeurs ont été retenus. Nous avons sélectionné en priorité ceux qui affichent des efforts pour réduire les impacts environnementaux des services qu’ils proposent. Nous en avons peut-être oublié certains. Si tel est le cas, n’hésitez pas à nous le faire savoir ! 

Partant de cette liste, nous avons mesuré la page d’accueil de chacun avec l’outil Greenspector en vue de les comparer.

NomURLEcoscoreEnergie (mAh)Données transférées (Mo)Requêtes HTTP
Webaxyshttps://webaxys.fr/894,1731920,4791321
Empreinte Digitalehttps://cloud.empreintedigitale.fr/855,0098830,31311166718
Greenshifthttps://www.greenshift.co/fr/804,2531081,07974166751
Eolashttps://www.eolas.fr/734,4498221,41620333359
IONOShttps://www.ionos.fr724,5860760,996712727
Scalewayhttps://www.scaleway.com/725,0837582,24784966329
OVHhttps://www.ovhcloud.com/fr/725,5531751,83202033464
Neutral IThttps://neutral-it.com/696,622361,28623949
o2switchhttps://www.o2switch.fr/675,38240,97976366790
Ikoulahttps://www.ikoula.com/665,3153841,5460696733
PlanetHosterhttps://www.planethoster.com/665,4691591,77847476
DRIhttps://www.dri.fr/605,989070,45114833327
Datacampushttps://datacampus.fr/605,69127513,1412466764
EX2https://www.ex2.com/585,4742029,75604991
Data Center Lighthttps://datacenterlight.ch/564,6863412,8627603751
Sostradatahttps://www.sostradata.fr/527,23515317,1943103389
Digital Foresthttps://digitalforest.fr/516,2256420,89760235
OVEAhttps://www.ovea.com/457,012554,253318032111
Infomaniakhttps://www.infomaniak.com/3910,300433,09277299772

Résultats des mesures sur les pages d’accueil


Résultats de la projection environnementale

Description de l’image présentant les impacts environnementaux des sites des hébergeurs web

L’image classe les sites web par écoscore. On affiche donc ce dernier en plus de trois données liées à l’impact environnemental : le gramme equivalent CO2 exprimé en gEqCO2, la quantité d’eau utilisée exprimée en litres et l’utilisation des sols exprimée en m2. C’est un classement du plus grand au plus petit ecoscore :

Empreinte Digitale avec un ecoscore de 85 pour 0,24 gEqCO2, 0,04 litres et 0,56m2. Greenshift avec un ecoscore de 80 pour 0,26 gEqCO2, 0,04 litres et 0,49m2. Eolas avec un ecoscore de 73 pour 0,28 gEqCO2, 0,05 litres et 0,52m2. Webaxys avec un ecoscore de 73 pour 0,48 gEqCO2, 0,06 litres et 0,58m2. IONOS avec un ecoscore de 72 pour 0,24 gEqCO2, 0,04 litres et 0,52m2. Scaleway avec un ecoscore de 72 pour 0,29 gEqCO2, 0,05 litres et 0,57m2. OVH avec un ecoscore de 72 pour 0,34 gEqCO2, 0,06 litres et 0,64m2. Neutral IT avec un ecoscore de 69 pour 0,34 gEqCO2, 0,06 litres et 0,75m2. O2 Switch avec un ecoscore de 67 pour 0,35 gEqCO2, 0,06 litres et 0,64m2. Ikoula avec un ecoscore de 66 pour 0,29 gEqCO2, 0,05 litres et 0,60 m2. PlanetHoster avec un ecoscore de 66 pour 0,35 gEqCO2, 0,06 litres et 0,64 m2. Clever Cloud avec un ecoscore de 61 pour 0,39 gEqCO2, 0,06 litres et 0,61 m2. DRI avec un ecoscore de 60 pour 0,29 gEqCO2, 0,05 litres et 0,67 m2. Data Campus avec un ecoscore de 60 pour 0,55 gEqCO2, 0,07 litres et 0,67 m2. EX2 avec un ecoscore de 58 pour 0,51 gEqCO2, 0,07 litres et 0,66 m2. Data center light avec un ecoscore de 56 pour 0,31 gEqCO2, 0,05 litres et 0,54 m2. SostraData avec un ecoscore de 52 pour 0,72 gEqCO2, 0,10 litres et 0,86 m2. Digital Forest avec un ecoscore de 51 pour 0,32 gEqCO2, 0,06 litres et 0,70 m2. Ovea avec un ecoscore de 45 pour 0,51 gEqCO2, 0,08 litres et 0,83 m2. Infomaniak avec un ecoscore de 39 pour 0,57 gEqCO2, 0,10 litres et 1,77 m2.

Regardons maintenant plus en détail

Du côté de l’Ecoscore (dont vous retrouverez la méthodologie de calcul sur le blog Greenspector), c’est la page d’accueil du site de Webaxys qui s’en sort le mieux et Infomaniak le moins bien. Pour Infomaniak, ceci s’explique notamment par le fait que l’impact énergétique du site est très élevé. C’est même le plus élevé de l’échantillon. A l’opposé, de ce point de vue, c’est une fois de plus Webaxys qui s’en sort le mieux. Empreinte Digitale présente le volume de données transférées le plus faible alors que Sostradata en transfère le plus (plus de 17 Mo!). Concernant les requêtes HTTP, la page d’accueil du site d’Empreinte Digitale en utilise le moins alors que celle de OVEA en présente le plus (à première vue, quelques optimisations seraient assez faciles à mettre en œuvre en évitant les doublons et en différant le chargement du chat voire en questionnant la pertinence de celui-ci).

Les pages d’accueil des sites de Webaxys et d’Empreinte Digitale sortent clairement du lot et nous allons maintenant les analyser plus en détail. Nous complèterons ensuite par une rapide analyse des éléments du site d’Infomaniak qui le rendent plus impactant. Nous terminerons par un petit tour d’horizon des autres sites.

Empreinte Digitale

Cette page d’accueil est particulièrement légère, ce qui est l’occasion de noter l’application de plusieurs bonnes pratiques :  

  • Images optimisées et lazy-loadées 
  • Services-tiers maîtrisés et à priori tous auto-hébergés 
  • Très peu de JS et de CSS 
  • Utilisation uniquement de polices système 

Le site est agréable et attractif. Le score pourrait être encore meilleur sans l’animation mais celle-ci est absente sur mobile. Le choix du dithering pour certaines images met en avant la volonté de produire un site aussi léger que possible mais n’est pas forcément nécessaire. 

Webaxys

On retrouve ici des images légères et lazy-loadées, au service simple et attractif.  

Sur ce type de site très optimisé et léger, certains défauts ressortent d’autant plus, en particulier l’utilisation des polices Google.

On constate ici 7 requêtes uniquement pour ces polices alors qu’une police système aurait probablement convenu. Il faut également rappeler que leur utilisation depuis les serveurs Google peut poser problème vis-à-vis du RGPD. Une police variable pourrait à la rigueur permettre de limiter le nombre de fichiers et un subset (se limiter aux caractères utiles) en réduire la taille. Mais la priorité serait bien d’avoir recours à une police système. 

Enfin, la dernière requête de la liste correspond vraisemblablement à FontAwesome. On récupère donc ici une police d’icônes alors que quelques icônes seulement sont utiles (et pourraient être intégrées en SVG optimisé, peut-être même directement dans le HTML).

Infomaniak

Le site d’Infomaniak dénote par son Ecoscore faible et son impact énergétique élevé.  

En y regardant de plus près, on note déjà que l’essentiel du poids de la page est dû à de nombreux fichiers JS (une quarantaine en tout!).  

De plus, l’animation en haut de page (pour la recherche d’un nom de domaine) semble être l’une des causes de la surconsommation énergétique, mis en évidence dans l’outil Greenspector : 

Sollicitation du CPU pour l’affichage de la page

D’autres pistes d’explication de cette surconsommation peuvent être à chercher du côté des traitements JS. Dans tous les cas, celle-ci devrait être analysée et limitée.

Autres sites

La page d’accueil du site de Greenshift montre un impact énergétique peu élevé, malgré l’inclusion d’animations lors du chargement de la page. En revanche, niveau utilisabilité, la présence de scroll horizontal sur mobile n’est pas idéale.  

Pour le site de Sostradata, qui présente le volume de données transférées le plus élevé de l’échantillon, un coup d’oeil rapide permet de noter des premiers axes d’amélioration :  

  • Eviter d’inclure directement un composant Google Maps sur la page d’accueil 
  • Optimiser les images (taille, format, qualité, lazy-loading) 
Extrait des requêtes HTTP de la page (via les DevTools de Firefox)

Bonnes pratiques de sobriété numérique 

En termes de bonnes pratiques, il est à noter que la page d’accueil de Neutral IT est celle qui respecte le plus de critères.  

De ce point de vue, nous avons constaté que certaines bonnes pratiques ne sont quasiment jamais mises en œuvre sur les pages de notre échantillon. Pour améliorer l’impact, il faut systématiquement penser à :  

  • Ne pas laisser le navigateur retailler les images, cela permet de limiter la consommation des ressources du terminal 
  • Ne télécharger que les images nécessaires et faire du lazy loading 
  • Autant que possible, ne pas intégrer de code css et js dans les fichiers HTML; cela évitera le rechargement systématique de tout le fichier en cas de besoin 
  • Et bien sûr, une fois que les fichiers css et js sont indépendants, il faudra les minifier pour gagner en volume

Bonnes pratiques d’accessibilité

En complément des mesures et de la vérification de bonnes pratiques (deux approches complémentaires et difficilement dissociables), nous avons eu la curiosité d’évaluer brièvement les sites retenus sous l’angle de l’accessibilité. S’il est important de réduire les impacts environnementaux des services numériques, ceci ne peut pas se faire sans garder en tête de s’assurer que le site s’adapte à tous les contextes d’utilisation afin de n’exclure personne. A quoi bon avoir le site le moins impactant possible s’il est inutilisable pour une partie de la population ? 

Notre volonté ici n’étant pas d’être exhaustifs, nous nous sommes appuyés sur l’outil aXe (Anglais) (rappelons ici que ce type d’outil n’a pas pour vocation à couvrir l’ensemble des critères des WCAG (Anglais) ou du RGAA) et sur la vérification manuelle de certains critères (zoom à 200%, linéarisation du contenu, alternatives textuelles, etc). En accessibilité comme en sobriété numérique, il n’y a pas de baguette magique !

Au final, nos constats sont les suivants : 

  • Les sites web d’Eolas et Empreinte Digitale comportent le moins d’erreurs d’accessibilité
  • Malgré son impact environnemental réduit, le site de Webaxys présente plusieurs erreurs assez faciles à résoudre
  • Le site d’Infomaniak est parmi les sites qui en comportent le plus 
  • Parmi les erreurs les plus fréquentes, on retrouve principalement celles mises en avant par l’étude WebAIM Million (Anglais) (ce qui est cohérent) :
étude WebAIM Million

On constate donc ici (une fois de plus) qu’accessibilité et sobriété numérique sont liées. Il serait délicat d’affirmer que ceux qui ne veillent pas à la sobriété de leurs sites web ne se préoccupent pas de l’accessibilité (et inversement). En revanche, il est important de rappeler qu’il sera d’autant plus simple d’appliquer des critères d’accessibilité sur un site sobre et davantage encore lorsque les deux démarches sont menées conjointement tout au long du cycle de vie du projet.

Conclusion

Une première analyse rapide des sites web des hébergeurs retenus permet de distinguer ceux qui font l’effort d’un site sobre (et accessible). Si ceci ne témoigne pas de l’attention qu’ils portent à la réduction des impacts environnementaux de leurs offres d’hébergement, il sera intéressant de voir si les tendances remarquées ici se confirment par la suite.  

Dans le prochain article de cette série, nous nous intéresserons aux critères nécessaires afin d’évaluer l’écoresponsabilité d’un hébergeur. Nous reviendrons aux sites des hébergeurs retenus afin de déterminer comment chacun se positionne par rapport aux critères en question.

Pour chacun de ces sites web et applications, mesurés sur un smartphone S9 (Android 10), les mesures ont été effectuées à l’aide de notre Greenspector Benchmark Runner, qui permet des tests automatisés. Seule la page d’accueil des sites web a été mesurée.

Détails des scénarios :

  • Chargement de l’application
  • Inactivité du site web en avant-plan
  • Défilement
  • Inactivité du site web en arrière-plan


Chaque mesure est la moyenne de 5 mesures homogènes (avec un faible écart-type). La consommation mesurée sur un smartphone donné selon un réseau de type wifi peut être différente sur un ordinateur portable avec un réseau filaire par exemple. Pour chaque itération, le cache est vidé au préalable.

Découvrez comment Greenspector évalue l’empreinte écologique d’un service numérique.

Optimiser son site pour l’impression

Reading Time: 2 minutes

À l’arrivée du numérique et en particulier du web, nombreux sont ceux qui annonçaient que tout ceci permettrait de limiter grandement le volume d’impressions. En réalité, c’est l’inverse qui s’est produit car ces nouvelles technologies, couplées à la démocratisation des imprimantes personnelles, ont permis à tout un chacun d’imprimer plus facilement. Au passage, ceci peut être vu comme une illustration de l’effet rebond ou paradoxe de Jevons

Il convient de garder en tête que l’impression est encore utilisée à des fins personnelles ou professionnelles pour la transmission ou le stockage d’informations.  

Nous verrons donc ici comment faire pour que l’impression du contenu d’un site web soit aussi peu impactante que possible. Nous n’aborderons pas ici l’imprimante, le papier ou les encres utilisées (imprimer en qualité brouillon, en recto-verso, plusieurs feuilles par page, etc). Nous allons plutôt nous intéresser aux bonnes pratiques de conception qui peuvent rendre l’impression moins impactante et le contenu imprimé plus lisible.

Pour commencer, regardons ce que mentionnent à ce sujet les référentiels existants.  

Ceci rejoint en partie ce que nous allons désormais voir en termes de recommandations.

Limiter le nombre de pages 

Souvent, lorsque l’on tente d’imprimer directement une simple page web, le nombre de feuilles utilisées paraît disproportionné. C’est notamment le cas, par exemple, lorsqu’il s’agit d’imprimer un billet électronique, comme un billet de train. Afin d’y remédier, plusieurs actions sont possibles :  

  • Réduire les marges des pages 
  • Réduire l’espacement entre les éléments 
  • Réduire la taille des titres et textes 
  • Linéariser les contenus 
  • Supprimer les contenus périphériques (images décoratives, éléments contextuels tels que des blocs présentant les articles similaires ou les derniers articles, menus, haut et bas de page, éléments de navigation, etc)

Limiter les surfaces d’encre 

Si l’on a vu dans la bonne pratique précédente comment limiter la quantité de papier utilisée, il est également possible de limiter l’utilisation d’encre. En particulier si un mode sombre est en place mais avec tout fond coloré, s’assurer qu’à l’impression le fond est bien blanc. Ici aussi, il peut être intéressant de supprimer les visuels non-nécessaires tels que les images décoratives.  

Certaines polices sont conçues spécialement pour réduire la quantité d’encre utilisée à l’impression. Regardez à ce sujet Ryman Eco ou des outils comme EcoFont.  

Il peut aussi être envisagé de laisser la possibilité à l’utilisateur d’imprimer le contenu sans les images. Dans certains contextes, les images peuvent aider à la compréhension mais autant laisser à l’utilisateur le choix d’imprimer une page avec ou sans les images.  

De plus, des filtres CSS peuvent limiter le coût en encre des images : Quality print versions with CSS filters

Comment mettre en œuvre ces recommandations ? 

Comme évoqué dans les 115 bonnes pratiques d’écoconception web, le plus simple est de mettre en place une feuille de style dédiée à l’impression et utilisée pour l’ensemble du site. Pour cela, je vous invite à consulter l’article de Smashing Magazine intitulé “Print stylesheets in 2018”.  

Conclusion 

Afin de faciliter l’impression des contenus d’un site web, nous avons vu ici les bonnes pratiques à mettre en œuvre. Le coût en développement s’annonce limité mais les bénéfices pour les utilisateurs peuvent être conséquents. Il est en effet essentiel de garder en tête l’ensemble des contextes d’utilisation d’un site web.

Réduire les impacts de l’autocomplétion

Reading Time: 4 minutes

Lorsque nous naviguons sur le web, l’autocomplétion est partout ou presque. En particulier, cette fonctionnalité est implémentée sur les moteurs de recherche, qu’ils soient propres à un site web ou non. Ainsi, lorsque l’utilisateur tape les mots recherchés, des suggestions lui sont faites dynamiquement, qu’il s’agisse de compléter les mots ou expressions qu’il saisit ou d’afficher les résultats de la recherche au fur et à mesure que des caractères sont ajoutés.  

Dans le cas de Google, ces suggestions sont souvent tournées en dérision en raison de leur incongruité. Sans compter ce marronnier du SEO annonçant la mort du moteur de recherche.

Prenons l’exemple du moteur de recherche de Google :

Ici, les flèches bleues représentent les saisies de caractères au clavier et les rectangles noirs des requêtes d’autocomplétion. 

On arrive à un total de 16 requêtes de type XHR pour 5,1 ko transférés. 

Le nombre de requêtes reste le même que la saisie soit rapide (saisie en 2 secondes pour l’ensemble de la recherche) ou plus longue (7 secondes au total pour la saisie). 

On retrouve aussi l’autocomplétion dans certains formulaires de saisie, afin de s’assurer que le texte entré corresponde bien à ce qui est attendu (ville, pays, etc).  

Si ce mécanisme peut être une aide pour l’utilisateur, l’impact environnemental des requêtes générées ne doit pas être négligé. Voyons désormais comment les limiter.

Premières recommandations

Si l’on priorise la sobriété, la meilleure chose à faire est de ne pas intégrer de mécanisme d’autocomplétion. Toutefois, l’aide à la saisie est un avantage indéniable pour les utilisateurs dans la plupart des cas.  

Dans le cas des formulaires, le recueil des 115 bonnes pratiques d’écoconception web du collectif GreenIT.fr préconise l’aide à la saisie. Ainsi, on sollicite moins le serveur tout en s’assurant que le texte saisi reste conforme à ce qui est attendu.

Du côté du GR491, on trouve deux préconisations :  

Plutôt que de mettre systématiquement en place l’autocomplétion et la recherche, il est parfois possible de mettre des filtres (et des mécanismes de tri) à disposition de l’utilisateur.  

Partant de ces premiers éléments, voyons comment aller plus loin encore.

Préconisations

S’assurer que les requêtes soient aussi légères que possible  

Lorsque le client émet une requête vers le serveur, on s’assure que celle-ci ne contient que les éléments nécessaires pour fournir une réponse pertinente.  

Lorsque le serveur envoie une réponse, on s’assure ici aussi que :  

  • Seuls les champs pertinents sont renvoyés. Par exemple, il n’est pas toujours nécessaire d’afficher une image pour chaque résultat 
  • On ne renvoie que les éléments nécessaires (pertinence des réponses et pagination des résultats) 

Ne pas proposer l’autocomplétion avant quelques caractères

Avant de lancer la première requête, il est préférable d’attendre que 5 caractères soient saisis ou qu’au moins 2 secondes se soient écoulées depuis la dernière saisie par l’utilisateur.  

Ainsi, on évite de renvoyer des résultats pour une demande trop vague (lorsque le nombre de caractères saisis est insuffisant), tout en prenant en compte le cas où le terme recherché est volontairement court (“été”, etc).

Espacer les requêtes dans le temps

Après la requête initiale, attendre que 3 nouveaux caractères aient été saisis ou qu’au moins 2 secondes se soient écoulées depuis la dernière requête.

Limiter le nombre de requêtes pour saisies rapides

En complément de la règle précédente, dans le cas d’une saisie rapide, attendre au moins une seconde entre chaque requête. En effet, certains utilisateurs particulièrement rapides peuvent saisir un caractère toutes les 200 ms.

Mesurer la pertinence en local 

Lorsqu’un utilisateur ajoute des caractères à sa recherche, les résultats se précisent et leur nombre diminue. Il est possible d’effectuer directement ce filtre localement, sans requête additionnelle vers le serveur. Par exemple, si des résulats ont été obtenus pour “aide au log”, il est possible de filtrer côté client si l’utilisateur poursuit en tapant “aide au logement”.  

Cette bonne pratique est d’autant plus pertinente dans le cas d’un champ de saisie dans un formulaire. Par exemple, dans le cas de la saisie d’une ville ou d’un pays, les éléments d’une première requête peuvent être affinés localement à mesure que l’utilisateur poursuit sa saisie. 

Attention, si un espace est saisi et de nouveaux termes ajoutés, il faut prendre en compte la logique choisie pour les résultats de recherche. En particulier, est-ce qu’un résultat doit contenir tous les termes saisis ou seulement une partie d’entre eux? 

Attention également à bien prendre en compte le cas où l’utilisateur supprime certains des caractères saisis. Quitte à stocker temporairement les requêtes déjà effectuées afin de les utiliser à nouveau si besoin.

Retour sur l’exemple du moteur de recherche Google 

En reprenant le cas de la saisie dans le moteur de recherche Google évoqué en début d’article (16 requêtes, 5.1 ko transférés), nous arrivons à 3 requêtes en tout pour 1 ko transféré.

  • Une première requête effectuée seulement lorsqu’au moins 5 caractères ont été saisis.  
  • Une deuxième requête lorsque 3 caractères supplémentaires ont été saisis.  
  • Une troisième requête lorsque 3 caractères supplémentaires ont été saisis.  
  • L’évaluation en local des résultats à renvoyer pour la fin de la saisie, dans la mesure où il ne s’agit que de filtrer les résultats obtenus suite à la troisième requête.

Conclusion 

Si l’autocomplétion apparaît comme une nécessité et que la saisie assistée n’est pas possible, les bonnes pratiques suivantes doivent être mises en œuvre :  

  • S’assurer que les requêtes soient aussi légères que possible 
  • Ne pas proposer l’autocomplétion avant quelques caractères
  • Espacer les requête dans le temps 
  • Limiter le nombre de requêtes pour les saisies rapides 
  • Mesurer la pertinence en local 

Enfin, même si cette aide à la saisie peut être bénéfique pour de nombreux utilisateurs, ne négligez pas pour autant son accessibilité

Communiqué de presse : Une nouvelle étape dans la collaboration entre NOWU et Greenspector

Reading Time: 4 minutes

NOWU, le média sur l’environnement de France Télévisions, accélère sa sobriété avec la solution Greenspector, pour aller plus loin dans l’éco conception de son média. Après un premier travail sur l’évaluation et la réduction de l’impact environnemental lors de la création du média NOWU, la direction du Numérique de France Télévisions souhaite désormais passer à une nouvelle étape dans la collaboration avec Greenspector. Dans un premier temps, la solution Greenspector sera déployée et pilotée par l’équipe NOWU.

Le 01/12/2022 à Paris

Une première étape de collaboration entre France Télévisions et Greenspector

L’objectif de NOWU est de pouvoir évaluer et réduire son impact en phase d’usage. Greenspector avait déjà accompagné l’équipe projet avec son partenaire EcoAct pour réaliser cette évaluation, former les équipes aux bonnes pratiques et identifier des pistes de recommandations.

Une nouvelle étape : France Télévisions décide d’intégrer la solution Greenspector dans le processus de création digital de NOWU

Les équipes de NOWU et France Télévisions ont décidé d’acquérir une solution pour aider les équipes à piloter leur démarche d’éco-conception. L’outil d’évaluation en continue est présent à toutes les étapes de la conception et du développement du projet. Après une étude et une mise en concurrence des solutions du marché, France Télévisions retient la solution Greenspector pour un premier déploiement sur le media NOWU.

Quelles ont été les raisons majeures du choix de Greenspector pour NOWU et dans la perspective de France Télévisions plus globalement ?

“Greenspector a l’avantage de pouvoir adresser différentes technologies dans ses services numériques (Web et mobile), de réaliser une mesure physique sur des appareils réels sans installation préalable et plus proche de la réalité des usages du service. C’est par ailleurs un acteur reconnu pour ses expertises et solutions, leader français depuis plus de 12 ans avec qui nous avions déjà travaillé. Nous envisageons également, de déployer cette solution, au-delà même du media NOWU”.

France Télévisions réaffirme son ambition de développer un média éco-responsable.

A travers ce premier projet, France Télévisions entend devenir une référence sur l’écoresponsabilité des services numériques dans le domaine médiatique.

Quel objectif pour NOWU avec ce nouveau partenariat ?

“Avec NOWU, nous avons pour ambition d’être une référence de marque média éco responsable en Europe. Ainsi, pour être en parfait accord avec notre positionnement éditorial et nos valeurs, nous souhaitons montrer une nouvelle approche des services numériques du groupe. En tant qu’acteur du service public, il nous semble essentiel de se positionner comme pionnier d’un numérique responsable, soucieux du bilan carbone de ses activités digitales.”
Gautier CURTIL, directeur de l’offre NOWU


Greenspector se positionne comme un acteur incontournable de l’éco-conception des services numériques via ses solutions d’analyse et de mesure. Par cette nouvelle collaboration avec le Groupe France télévisions, Greenspector illustre les attentes grandissantes des organisations envers l’éco-conception. De cette manière, les démarches de mesure de sobriété numérique leurs permettent de rentrer dans l’action et réduire leurs impacts. Ceci est d’autant plus vrai pour des services numériques massivement utilisés comme les médias.


“On est ravi de poursuivre notre collaboration avec les équipes NOWU et de pouvoir leur donner la
capacité de piloter cette démarche en totale autonomie via nos solutions expertes. Pour Greenspector, c’est une belle première étape et une fierté d’accompagner un beau projet qui porte des valeurs écologiques pour la jeunesse. C’est également une belle perspective pour déployer plus largement nos solutions et ainsi aider le Groupe France Télévisions dans la décarbonation de ses activités numériques.”
Thierry LEBOUCQ, président de Greenspector.

À propos de NOWU

NOWU est le média sur l’environnement de France Télévisions, lancé à l’automne 2021. Il s’agit d’un média serviciel qui propose à la jeune génération des 15-35 ans des solutions concrètes et des outils pour prendre part au combat contre le réchauffement climatique et les problématiques environnementales.
Sous un ton optimiste et déculpabilisant, NOWU décline ses contenus autour de 3 axes majeurs :
SE BOUGER, S’INFORMER, et S’INSPIRER.

À propos de France Télévisions

France Télévisions est le premier groupe audiovisuel français en audience (29,1% de part d’audience sur les 4 ans et + en 2021) et regroupe :

  • 1 plateforme vidéo france.tv et une gamme complète d’offres numériques thématiques (info, jeunesse, sport, culture, éducation, outre-mer)
  • 4 chaînes de télévisions nationales : France 2, France 3, France 4/Culturebox, France 5
  • 1 média global d’information en continu sur tous les supports : France info
  • 2 réseaux : 24 antennes régionales en métropole (France 3) et 9 médias globaux tv/radio/web en
    outre-mer (les 1ère)

France Télévisions occupe une place prépondérante dans le paysage audiovisuel français : 4 Français sur 5 regardent France Télévisions chaque semaine, sur tous les écrans.
France Télévisions en images, c’est ici | Plus d’informations : francetelevisions.fr

À propos de Greenspector

Greenspector est un pionnier français du numérique responsable depuis 2010. Ses innovations technologiques sont mises au service des professionnels via des outils logiciels SaaS et des prestations expertes. Elles permettent la maîtrise et la réduction des impacts environnementaux des services numériques mobile, web et plus largement de tout objet connecté. L’innovation de la solution réside dans une mesure qui reproduit automatiquement les parcours utilisateurs sur des appareils réels distants sans installation préalable. La solution est labellisée par le label Solar Impulse.